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Nous avons réuni 4 tests du Pentax K-5. Les experts notent Pentax K-5 9/10. Retrouvez sur TestMateriel.com les tests, le meilleur prix, les avis des utilisateurs du Pentax K-5 et d'autres Appareil photo numérique Pentax.
Le Pentax K-5 ressemble à un tank. Un petit tank, vue sa compacité. L'allure du reflex dit « expert » de Pentax est loin, en effet, d'être tout en rondeur. Le K-5 a un profil anguleux. Un aspect presque brut de décoffrage. Qui diffère vraiment des courbes des Canon EOS experts... Mais l'essentiel n'est peut-être pas là. Le boîtier semble solide et résistant. Le K-5 est tropicalisé. Pentax annonce 77 joints d'étanchéité! De ce que nous avons vu, nous pouvons dire que, sur les ouvertures principales, le travail semble bien fait. Par exemple, le clapet du compartiment de la batterie ne fait pas que se rabattre. Car, en plus de son joint caoutchouté qui obstrue le compartiment, ce joint-là bloque sa fermeture à l'aide d'un verrou. Tout cela ne fait pas de ce tank un submersible mais Pentax garantit un usage sous une pluie fine. C'est déjà ça. Nous pouvions craindre que le K-5 soit un peu trop compact pour un reflex expert. Mais pris en main, il se tient fermement. Grâce entres autres à sa poignée, proéminente, et au creux bien marqué qui cale le majeur. Du coups, la petite taille de cette poignée n'apparaît pas comme un handicap pour la préhension de l'appareil. Et rapidement on se rend compte que ce Pentax K-5 est un bel exemple d'ergonomie.
Pentax signe un excellent reflex numérique, le K-5. Il dispose enfin d'un boîtier expert pour bousculer Canon et Nikon. Qu'on soit expert ou pro, le choix ne manque pas chez les deux grands de la photo, Canon et Nikon. A côté, Pentax n'avait à proposer qu'un K-7, un appareil solide et bien construit, mais dont la qualité des clichés est inférieure... à ses propres reflex d'entrée de gamme ! Coup de fouet des ingénieurs, sursaut d'orgueil et mise à jour technologique : la marque japonaise accouche du K-5, un reflex bourré de qualités. Du K-7, le K-5 garde le meilleur, soit toute la partie extérieure. Une bonne chose puisque Pentax est une marque réputée pour la qualité de fabrication de ses produits. Les possesseurs de K-7 seront l'aise, ceux équipés d'un boîtier plus modeste apprécieront la montée en gamme. On aurait aimé une roue codeuse à l'arrière de l'appareil, mais les deux molettes (devant sous l'index droit, à l'arrière sous le pouce droit) font très bien leur office. A 1 600 ISO, le K-7 nous faisait pleurer : c'était laid, c'était bruité, cela n'arrivait même pas à la cheville des petits K-x et K-r. La faute au capteur, très médiocre.
En matière de reflex, Pentax est un des rares constructeurs issus de l'époque argentique à avoir survécu dans l'univers féroce du numérique. Les autres étant Canon, Nikon, et plus difficilement Olympus et Fujifilm. La patte de Pentax ? Pour cette gamme, qui s'inscrit dans la lignée des K10D, K20D et K-7, les deux éléments clé sont la superbe finition des boîtiers et la stabilisation du capteur. Mais un talon d'Achille : une gestion perfectible des hautes sensibilités. Le K-5 propose un remède drastique en grimpant à 51 200 ISO ! Pentax a mis ses boîtiers à la diète depuis les K10 et K20D. Le K-5 n'échappe pas à cette tendance et affiche un gabarit visiblement plus compact que ses concurrents, dont le D7000. La différence est particulièrement visible sur la hauteur du boîtier, et cela se répercute directement sur la poignée. Alors que trois doigts peuvent s'agripper au D7000, seulement deux passent sur le K-5 (le petit doigt glisse sous le boîtier). Ca se joue à peu de chose, mais quand même. Pour équilibrer la prise en main, Pentax a taillé un important décrochage sur la partie haute de la poignée, de sorte à soutenir en partie le poids du boîtier sur le majeur. On trouve la morphologie étrange quand on n'est pas habitué, mais le confort vient vite.
Après un K-7 presque unanimement apprécié sur le plan ergonomique, mais détesté d'une seule voix sur celui de la gestion de la sensibilité, Pentax se devait de corriger le tir. Le reçoit un nouveau capteur, d'origine Sony : bon signe, le 12 Mpx Sony du K-x ayant montré d'excellentes dispositions. Sur le papier, le K-5 réunit donc le meilleur des deux mondes... Prise en mains Depuis le lancement du K10D, Pentax alterne : le K20D reprenait le même boîtier, avec une nouvelle électronique, le K-7 conservait grosso modo le cœur de son prédécesseur mais changeait radicalement de peau. Le K-5 poursuit l'alternance : le boîtier est presque rigoureusement identique à celui du K-7. On retrouve donc une construction irréprochable, une tropicalisation poussée (les objectifs de kit, 18-55 mm WR et 18-135 mm WR, en profitent d'ailleurs eux aussi), et une compacité record pour cette gamme : le constructeur a fait la chasse au vide (cf. cette tranche de K-5). Les possesseurs de grandes mains pourront trouver en conséquence l'appareil trop petit pour eux. Mais pour ceux qui s'y font, le K-5 reste un exemple d'ergonomie, toutes les commandes tombant parfaitement sous les doigts et leur répartition étant très cohérente.