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Nous avons réuni 6 tests du Fujifilm FinePix Real 3D W1. Les experts notent Fujifilm FinePix Real 3D W1 6/10. Retrouvez sur TestMateriel.com les tests, le meilleur prix, les avis des utilisateurs du Fujifilm FinePix Real 3D W1 et d'autres Appareil photo numérique Fujifilm.
L’image en relief est une tendance forte en 2010 avec la commercialisation des premiers téléviseurs 3D et l’arrivée plus aléatoire de Blu-Ray 3D. Devant les autres ténors de la photographie, Fujifilm a été le premier à dégainer un appareil photo capable de réaliser des clichés et vidéos en trois dimensions. Aussi, déchaine-t’-il les passions des amateurs d’images en relief comme des curieux technophiles.Fujifilm n’a pas déliré sur un look futuriste. Le Finepix REAL 3D W1 est lourd (260 g) et large (12,3 cm) par rapport aux autres compacts numériques. Il faudra donc prévoir une sacoche ou une grosse poche solide pour le transporter sans souci. Dans le style des iPhone 4, il arbore une coque plastique noire brillante (vite salie) et un cadre métallisé. Pour protéger l’optique, il convient d’escamoter le capot. L'appareil photo s’allume immédiatement. Au dos de l’appareil, le constructeur asiatique n’est pas allé de main morte sur les boutons. De chaque côté de l’écran, on trouve une barre de boutons. Chacun peut en fait activer deux fonctions distinctes. Ainsi, il existe près d'une vingtaine de fonctions disséminées. Manipuler cette interface nécessite un peu de temps, car il implique de coordonner bras droit et gauche.
En attendant la Nintendo 3DS, Fuji est le premier à commercialiser un APN capable d'afficher en 3D, sans lunettes. La 3D dans les jeux vidéo, la 3D à la télévision et maintenant la 3D dans les appareils photo : Fujifilm présente le FinePix REAL 3D W1, le premier appareil compact grand public à capturer les images en 3D. Pour ce faire, ni magie ni mystère, mais deux optiques au lieu d'une seule, avec, entre les deux, l'espace correspondant à l'écart entre nos yeux. Les deux images ainsi capturées sont ensuite assemblées pour recréer l'image 3D proprement dite. Ce n'est plus un scoop pour personne, la 3D est LA grande tendance de l'année 2010, du moins telle que la rêvent les constructeurs. Dans les faits, le défi est plus grand qu'il n'y paraît, à l'image du tout premier appareil photo en relief, le W1 de Fuji. Grâce à ses deux capteurs, il permet de capturer la profondeur d'une scène. L'effet est surtout convaincant dès qu'un premier plan se détache dans la composition. Le second et l'arrière-plan se confondent eux très vite et au-delà de cinq mètres, tous les sujets paraissent à nouveau plats comme sur une photo classique. Verre à moitié vide : le miracle du relief a rarement lieu, et un paysage au loin restera, même avec deux capteurs, un paysage au loin.
SVMlemag.fr
Ajouté le : 03/2010
Plus accessible...
Petit événement : avec la sortie du W1 de Fuji, disponible depuis Noël dernier, la photo met un pied dans la 3D. Grâce à ses deux capteurs éloignés à distance d’yeux, il enregistre une même scène sous deux angles différents et construit une image en relief, dans un format dédié, le MPO. On peut ensuite en profiter à même l’écran polarisé, sans lunettes, ou via le cadre photo adapté, le Fuji V1 (300 €). Dans tous les cas, il faut trouver le bon angle de vue, voire régler l’ajustement des deux vues, car une fois sur deux l’effet 3D n’est pas probant au premier regard. Il arrive même que le W1 donne naissance à une image floue et scintillante assez désagréable. La plupart des personnes à qui nous l’avons fait essayer sont d’ailleurs restées dubitatives. En effet, le W1 est cher (500 €), mal à l’aise en basse lumière, son flash violent aplatit les scènes, le mode vidéo est chaotique (surtout en relief), et son cadre numérique 3D en option tient plus de l'image Panini brillante que de l'avantgarde hi-tech. Pourtant, au-delà de la technique pure, cet embryon de 3D invite à repenser la manière de composer ses photos.
Eclaireur d'un genre nouveau, le W1 de Fujifilm inaugure l'avènement de la 3D en photographie. Un appareil photo, le Real 3D W1, mais aussi un cadre numérique, le V1, et un service de tirage en ligne histoire de proposer une prestation complète. Le constructeur nippon va-t-il chambouler l'univers de la photo ? Peut-il espérer sabrer le champagne prochainement, tel un James Cameron célébrant la réussite historique de son long métrage 3D précurseur, Avatar ? La réponse dans les lignes qui suivent ! Au premier coup d'?il, on perçoit un appareil standard, s'apparentant à ces ultra-compacts à zoom interne, mais en nettement moins compact? C'est lorsqu'on abaisse le cache en façade que le W1 révèle son secret grosseur : il embarque deux optiques Fujinon de part et d'autre du boîtier, chacune d'entre elle étant reliée à son propre capteur CCD de 10 Mpix ! Une conception qui n'est pas sans rappeler celle des Kodak V570, V610 et V705. Ces appareils originaux intégraient effectivement un double dispositif d'acquisition lentille plus capteur. Mais la grande différence, c'est que sur les modèles Kodak les deux objectifs fonctionnaient en série, les focales de l'un s'ajoutant à celles de l'autre, pour atteindre bout à bout une plage de focales plus longue.
Si la photo en relief ou stéréoscopie est un usage déjà très ancien de la photographie. Les premiers systèmes facilement utilisables datent du milieu du XIXe siècle et se sont largement démocratisés dans les années 1900. Pourtant, il faudra attendre près d'un siècle pour que le système soit adapté au numérique (hors bidouillage) avec le Fujifilm FinePix 3D W1. Avec deux optiques et deux capteurs, le FinePix 3D W1 est inévitablement un appareil plus imposant que la moyenne. L'appareil stéréoscopique se présente donc sous la forme d'une brique au revêtement noir brillant plutôt réussi, mais vraiment sensible aux traces de doigts. La mise sous tension s'effectue en abaissant le volet qui recouvre la paire d'objectifs : simple et plutôt pratique. À l'arrière l'écran LCD de 7 cm (2,8 pouces) affiche 230 00 points, une définition un peu juste, mais l'écran présente l'intérêt indéniable de pouvoir visualiser directement les images en relief grâce à la technologie Parallax Barrier System qui s'apparente à un réseau lenticulaire qui permet de visualiser le relief des images sans équipement particulier. Un point essentiel donc car, comme nous le précisons dans l'encadré, la visualisation des images en relief reste pour l'instant assez contraignante.
La photo stéréoscopique 3D est impressionnante mais le grand public en était exclu jusqu’a aujourd’hui. Avec le premier compact 3D de Fuji et le système de diffusion Nvidia 3D Vision, la photo en trois dimensions est désormais à la portée de tous même si la dépense reste conséquente. La photo stéréo existe depuis plus de 20 ans mais la difficulté de visionner correctement les clichés en a fait un art marginal. De plus, les appareils étaient le plus souvent des réalisations personnelles ou professionnelles à l’unité. Aujourd’hui, la 3D stéréoscopique est dans toutes les bouches et la photo ne pouvait pas être en reste car elle en profite peut-être plus encore que la vidéo. Fuji et Nvidia permettent enfin de s’adonner à cette nouvelle forme de photo sans être obligé de fabriquer son appareil, sans être millionnaire et avec un système de visionnement enfin efficace. Pour autant, l’ensemble n’est pas donné, loin de là. L’appareil photo 3D Fuji W1 coûte 500 euros et le kit Nvidia 3D Vision associé au moniteur Samsung 2233 450 euros. Mais disons que pour moins de 1 000 euros, c’est possible si vous avez déjà un PC équipé d’une carte graphique Nvidia assez récente.