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Nous avons réuni 5 tests du Sony DSLR-A380. Les experts notent Sony DSLR-A380 7.3/10. Retrouvez sur TestMateriel.com les tests, le meilleur prix, les avis des utilisateurs du Sony DSLR-A380 et d'autres Appareil photo numérique Sony.
SVMlemag.fr
Ajouté le : 12/2009
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La nouvelle gamme de réflex de Sony est immense par rapport à la concurrence. Pas moins de sept modèles dont, du jamais vu, trois en entrée de gamme !Notre A380, lui, se positionne dans “le haut de gamme de l’entrée de gamme”. Ainsi, il embarque un capteur très dense de 14,6 mégapixels, comme le milieu de gamme réflex. Par contre, sa finition plastique fait plutôt classe éco. Ce qui n’empêche pas quelques velléités d’innovation.Ainsi de son écran orientable, sur un seul axe malheureusement et guère pratique, car son épaisseur empêche de bien coller l’oeil au viseur optique qui, lui, est vraiment plus petit que tous ses confrères. Certes, le travail sur écran est facilité par le système de mesure rapide et précis de Sony.Mais l’écran est illisible en plein soleil, et peu défini avec seulement 230 000 pixels, alors que les vrais milieu de gamme en ont plutôt 920 000. Côté réactivité, c’est mou aussi : n’espérez pas trop prendre les enfants sur le vif. Enfin, le système de menus imbriqués de l’A380 est bien plus complexe que chez la concurrence.
Avec son capteur de 14 megapixels, l’Alpha 380 est le plus perfectionné des reflex d’entrée de gamme Sony. Il succède à l’Alpha 350, dont il est une version certes un peu améliorée, mais aussi simplifiée à l’extrême. Le boîtier gagne ainsi une centaine de grammes et quelques centimètres. Il se débarrasse de boutons jugés superflus (AE-L et Steadyshot) et bénéficie d’une interface graphique redessinée avec bonheur.Au passage, on perd aussi quelques fonctions destinées aux utilisateurs avancés : bracketting de la balance des blancs, par exemple. Le Flash intégré perd un peu en puissance (nombre guide 10 à 100 Iso, contre 12 auparavant), tout comme la batterie qui n’assure plus qu’environ 500 prises de vue, contre 730 sur l’Alpha 350. L’Alpha 380 assume donc clairement son positionnement d’entrée de gamme, et se pose en candidat idéal pour qui souhaite acquérir son premier reflex. A ce titre, son principal atout réside dans la présence d’un mode Liveview (visée par l’écran LCD, comme sur les appareils compact) particulièrement performant. Au contraire des solutions concurrentes, en effet, la mise au point s’avère très réactive et la prise de vue quasi-instantanée.
L'Alpha 380 semble une évolution du Alpha 350, avec quelques corrections bienvenues (notamment dans l'ergonomie) et une simplification parfois outrancière (touche AE Lock supprimée, connexion télécommande supprimée, focale longue ramenée de 70 à 55 mm, autofocus local compliqué). La numérotation de Sony indique que l'Alpha 380 est le successeur de l'Alpha 350, or c'est plutôt l'Alpha 550 qui remplira ce rôle. L'Alpha 380 est une descente en gamme, l'appareil devrait coûter moins cher pour l'acheteur, pas uniquement pour Sony ! Espérons que ce sera vraiment le cas, depuis la sortie des Alpha 500/550. Comme on pouvait préférer l'Alpha 300 au modèle 350 dont la grande définition n'est pas forcément utile, on pourra préférer l'Alpha 330 à l'Alpha 380. L'Alpha 380 reste un bon appareil, grâce à son système de visée unique, mais il est plus proche de l'entrée de gamme que ses prédécesseurs et le rapport fonctionnalitéss/prix diminue. Sa compacité devrait cependant l'aider à séduire dans les linéaires. Il est donc de plus en plus destiné à ceux qui veulent une plus belle image que celle des APN compacts, mais avec la même utilisation.
Avec la nouvelle gamme de reflex grand public (A230, A330 et A380), Sony rattrape la concurrence en allégeant les boîtiers et en simplifiant leur fonctionnement. L'Alpha 380 concilie donc un boîtier compact et léger avec un capteur haute définition de 14 Mpix. En conservant une visée directe avec un autofocus réactif, Sony tente de faire oublier l'absence de mode vidéo au profit d'un boîtier qui se focalise sur l'essentiel : la photo. Si le A380 est un reflex compact et léger, je n'ai pas vraiment apprécié la poignée à la fois peu marquée et assez courte. Le revêtement est plutôt agréable, mais la prise en mains n'est pas facilitée par ce renflement finalement pas assez creusé. On a l'impression que le design a primé sur le confort car, il faut bien l'avouer, les nouvelles courbes du boîtier sont plutôt réussies, moins anguleux que les prédécesseurs, un peu plus féminin en quelque sorte. À l'arrière, on découvre un écran LCD de 6,7 cm de diagonale. Celui-ci est monté sur une charnière qui permet de le faire basculer vers le haut ou vers le bas. Pas de rotule, comme sur le Nikon D5000, qui permet d'orienter l'écran comme bon vous semble.
Le Sony Alpha 380 vient succéder à l’Alpha 350. pporte-t-il beaucoup de nouveau ? La réponse est non… mais le renouveau est néanmoins affirmé dans un changement de look notable. En effet, ce Sony Alpha 380 (et ses compères les 330 et 230) viennent clairement rompre avec le dessin hérité de feu Minolta : les zones de grip caoutchouc sont très présente et assez agréable à la prise en main, les formes changent, notamment la poignée, et on constate une réduction poids – volume qui n’est pas anecdotique. Sony a fait le choix sur ce boîtier plutôt entrée de gamme d’une ergonomie simplifiée jouant la carte d’un dos équipé de peu de boutons d’accès direct, choix que l’on retrouve en quelque sorte dans les menus qui se révèlent assez didactiques et graphiquement bien pensés. Et sur le plan photo… ? Et bien pas grand chose de nouveau disons nous : on reprend presque l’intégralité des caractéristiques techniques des prédécesseurs dont vous pouvez trouver les fiches ici.