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Les cartes Intel sont souvent simples et relativement dépouillées au niveau du Layout, la DP55GK ne fait pas exception à la règle. La carte de chez Intel n’est pas entièrement équipée de condensateurs de type Solid, seuls ceux autours du CPU ont cette chance. L’étage d’alimentation du CPU comporte six phases, ce qui est un minimum actuellement comparé aux autres cartes. Le chipset P55 n’est refroidi que par un petit radiateur, aucun Caloduc ou autre excentricité sur cette carte. Pour la partie graphique la carte de chez Intel accepte jusque trois cartes graphiques PCIe, le premier 16X est classique tandis que les deux seconds sont raccourcis. Aucune inquiétude à avoir pour autant les cartes graphiques PCIe 16X rentrent dedans et le bout de slot à l’air libre n’est pas utilisé. De toute façon le deuxième slot est forcément en 8X, le troisième en 4X ; les parties de slot non utilisées ne sont pas utiles pour un branchement en 8X ou 4X. Un slot complet n’est utile que pour des cartes graphiques en 16X@16X. Ca marche mais cela fait tout de même bizarre la première fois au démarrage !!! Pour finir sachez que la carte propose 8 ports Sata et deux ports eSata supplémentaires, un module Bluetooth, un bouton Power directement sur le PCB et un Bios extractible !
L’architecture Nehalem a été lancée en octobre dernier avec les Core i7 de la série 9 accompagnés du chipset X58. En marge d’une consommation contenue et d’excellentes performances, sa modularité facilite la création de processeurs adaptés à des usages ciblés : serveur, station de travail, portable, etc. En effet, Nehalem permet de jouer sur les cores, le bus de communication, l’intégration du contrôleur PCI-Express, le nombre de contrôleurs mémoire, la présence ou non de l’HyperThreading et/ou d’un core graphique. A l’avenir, Intel jouera aussi certainement sur la taille du cache. L’architecture Nehalem, dans sa première déclinaison, souffre cependant d’un coût élevé lié en grande partie au chipset X58 et au triple contrôleur mémoire qui conduit à des cartes mères coûteuses. Avec le P55 et les nouveaux Core i7 des séries 5 et 7, Intel passe en phase de démocratisation… Afin de monter en puissance, la fréquence des processeurs a augmenté ainsi que celle de leur bus de communication. Cette stratégie a cependant ses limites et d’autres évolutions sont devenues incontournables.
Intel n'est pas en reste en matière de cartes mères et le fabricant propose toute une gamme de solutions architecturées autour du nouveau chipset P55. Figure de proue de cette nouvelle gamme, la DP55KG, une carte mère destinée aux joueurs. Adoptant un socket LGA1156, la carte comporte quatre emplacements mémoire DDR3 (gérant la DDR3 1066/1333/1600) alors qu'elle revêt un PCB noir aux embouts arrondis. Si l'on retrouve quelques radiateurs, d'un bleu métallique, sur les composants de l'étage d'alimentation à six phases, le reste de la carte mère semble bien « nu » par rapport à la Maximus Formula III d'Asus. Le P55 se voit surplombé d'un simple radiateur métallique alors qu'on retrouve dans la partie inférieure droite de la carte mère, un logo en forme de « tête de mort ». Celle-ci s'illumine de bleu et ses yeux clignotent en rouge en fonction de l'activité du disque dur : le comportement de cet allumage est paramétrable depuis le BIOS. À noter, la présence au sommet de la carte d'une diode blanche… qui peut clignoter si on le souhaite.