Microsoft Universal Foldable Keyboard : le clavier pliable
Microsoft dispose désormais à son catalogue d'un clavier compact, universel et pliable, qui se connecte avec presque tous les systèmes d'exploitation de tablettes. Voyons s'il est aussi pratique qu'il en a l'air... Au déballage, le clavier se présente seul, en dehors de son (+) câble micro-USB de recharge. On regrette déjà l'absence d'une housse ou d'un sac de transport. Il faudra se contenter de la boite. Ses dimensions sont très compactes (14,4 x 12,5 cm quand il est replié et 29,4 x 12,5 cm une fois ouvert, pour un poids de 200 g), mais le revêtement gris granuleux, est presque pelucheux. Si cette matière n'est pas désagréable au toucher, elle est toutefois très salissante, et demande un minimum de protection pendant le transport. On note quand même que ce clavier est résistant à quelques éclaboussures d'eau, dans une quantité raisonnable, mais reste sensible à la poussière et aux diverses tâches. Le clavier s'allume automatiquement une fois déplié, ce qu'on peut constater par la mise en route du témoin lumineux en haut à gauche. En état de marche, on note tout de suite la simplicité des commandes d'association — nous y reviendrons —, l'étrange disposition des touches et la finesse de l'ensemble. En effet, le Universal Foldable Keyboard ne mesure que 5 mm de haut, il est donc remarquablement plat. Une belle performance qui procure cependant une frappe assez peu précise du fait du manque de retour des interrupteurs ; on se demande parfois si l'on a bien pressé la touche. La disposition des touches, avec cette barre Espace en deux parties et des touches de tailles aléatoires (pourquoi diantre le "T", le "G", le "N" et le "H" sont-ils si grands et la touche Entrée si petite ?) rendent la frappe hésitante au début ; on ne sait pas vraiment comment positionner les mains pour être efficace. Au bout d'un petit temps d'adaptation, on finit par s'y faire, mais il faudra avoir les yeux rivés sur le clavier pour limiter les erreurs de frappe. La séparation du milieu, qui sert au pliage du clavier, est aussi un frein à la prise en main naturelle. Le clavier est en effet coupé par une gouttière de 2,4 cm qui peut s'avérer déstabilisante quand on est habitué à une disposition classique. Côté frappe, on peut donc conclure que l'accessoire remplit bien son rôle d'appoint et apporte un peu plus de confort qu'un clavier virtuel grâce au toucher physique, mais il n'a pas vocation à nous faire travailler pendant de longues...