9 tests d’experts - Aucun avis d'internautes
S'abonner
1
0
Je le veux
0
Je l'ai
1
Je l'ai eu
0
Nous avons réuni 9 tests du Intel Core i7 920. Les experts notent Intel Core i7 920 9.5/10. Retrouvez sur TestMateriel.com les tests, le meilleur prix, les avis des utilisateurs du Intel Core i7 920 et d'autres Processeur Intel.
Intel lance officiellement aujourd'hui une nouvelle révision de ses CPU haut de gamme, les Core i7. Avec ce lancement deux nouveaux CPU arrivent, les Core i7 950 et Core i7 975 EE ; et deux disparaissent les Core i7 940 et Core i7 965 EE. Bien des bruits ont déjà circulé autour de cette révision D0 qui semble prometteuse pour l'overclocking. Nous vérifierons mais nous avons également passé dans notre protocole de test cette révision D0 face à l'ancienne C0 à fréquence égale et quelques surprises sont au rendez-vous. Pour tout savoir des Core i7 en D0 et particulièrement des Core i7 920 D0 et Core i7 950 D0 c'est dans les pages suivantes. Commençons par faire nos adieux à deux modèles : les Core i7 940 et Core i7 965 EE. Le Core i7 est mort, vive le Core i7 avec les 950 et 975 EE. Pas d'erreur possible pour ces deux modèles-là, ils seront en révision D0, par contre le Core i7 920 (le plus intéressant niveau rapport performance/prix) existe dans les deux versions : C0 et D0 !
Deux années se sont écoulées depuis l’arrivée de l’architecture Conroe, que le temps passe vite… En deux ans, Intel a su faire oublier sans problème le Pentium IV avec des processeurs plus performants et moins gourmands. Il y a un an, le géant introduit la gravure à 45 nm au travers de l’architecture Penryn et en novembre 2008, il y a donc quelques semaines, dévoile officiellement l’architecture Nehalem . Le Core i7 est né. Nous n’allons pas faire un test complet de cette nouveauté uniquement axé sur ses performances mais nous concentrer plus particulièrement sur l’aspect énergétique. Avec pas moins de 1 million de transistors exclusivement dédiés à sa gestion, le Core i7 souhaite conserver ce que le Core 2 a su instaurer avec efficacité : un rapport performances consommation optimisé. Un dossier construit autour d’un duel entre un Core 2 Quad Q9450 et un Core i7 920 à 2,6 GHz. Deux processeurs quatre cœurs 45 nm facturés aux alentours de 280 €, deux représentants du passage de l’architecture Penryn à Nehalmen.
Tout comme le reste de la gamme Core i7, le 920 apporte quelques nouveautés face aux Core 2 Quad Q9. Tout d'abord, le contrôleur mémoire est intégré au processeur et non plus au chipset de la carte mère. Intel en a ainsi profité pour doter ses processeurs d'une gestion triple canal de la mémoire DDR3. Ainsi, mettre trois modules de mémoire identiques sur sa carte mère permet d'obtenir une bande passante et des performances un peu plus élevées. On note aussi le retour de "l'Hyper Threading", fonction chère aux derniers Pentium 4. Pour vulgariser, il s'agit d'émuler un processus supplémentaire sur chaque cœur du processeur. Du coup, le système d'exploitation va agir comme si le processeur disposait de 8 cœurs, alors qu'il n'en a ici que 4. Le but est d'assurer une meilleure gestion de la puissance du processeur. Si le 920 est le modèle i7 à la fréquence la moins haute, ses performances ne pêchent pas pour autant et placent ce modèle au-dessus du Core 2 Quad Q9650.
Ce n’est un mystère pour personne, 2008 est une année officiellement décrétée Tock par Intel. Derrière cette phrase d’accroche à l’éfficacité un peu douteuse se cache la stratégie d’alternance mise en place par la firme de Santa Clara qui consiste à proposer une nouvelle architecture tous les deux ans (année Tock) et un die shrink sur un nouveau process de gravure (année Tick) l’année intermédiaire. L’an dernier par exemple nous avions testé le QX9650 qui était le premier Penryn autrement dit le premier processeur Intel en 45nm et aujourd’hui nous nous retrouvons pour discuter de la plateforme Nehalem qui reste gravée en 45nm mais qui offre une nouvelle architecture. Notre décors à base de tick et de tock étant maintenant planté je vous propose de découvrir dans les premières pages de cet article un descriptif de l’architecture Nehalem et de ses principales nouveautés (surtout en rapport aux Conroe & Cie ), puis nous vous proposerons la traditionnelle séance de benchmark pour enfin nous nous efforcer de conclure.
Après avoir analysé en détail l'architecture Nehalem, qui est au coeur des nouveaux processeurs Core i7 d'Intel, nous avons décidé de tester le plus abordable d'entre eux : l'i7 920. Nous reviendrons plus tard sur l'i7 965, qui nous a aussi été livré, mais qui est un modèle qui existe plus pour l'image et le marketing que pour l'utilisateur réel. Cadencé à 2.66 GHz, il dispose d'une fréquence de base identique aux deux autres modèles 940 et 965, de 133 MHz, et d'un coefficient qui peut varier de 12x au repos à 20x en utilisation normale et 22x avec le Dynamic Speed Technology, ou mode Turbo, d'activé. Son lien QPI, lui, est de 4.8 GT/s, contre 6.4 GT/s pour le modèle Extrême. Pour ce faire, Intel nous a envoyé une plate-forme plutôt complète, composée d'une carte mère SmackOver, ou DX58SO, à base de X58, au layout plutôt efficace (jugez vous-mêmes) et au BIOS assez complet, comme nous le verrons plus loin, bien qu'il mette un temps incompréhensible à passer à l'étape de démarrage du système d'exploitation, comme tous les modèles du constructeur...
Juillet 2006 avait marqué le retour aux affaires d’Intel avec son architecture « Core » (nommée Merom à ses débuts) et ses Core 2 Duo très performants par rapport aux Athlon 64 X2 d’AMD. Quelques mois plus tard, le fondeur dégainait le premier processeur quad-core x86 avec le Core 2 Extreme QX6700. Bien qu’il s’agisse de deux die de dual core mis sur un même substrat de silicium, son efficacité et celles des quadricoeurs qui ont suivi ont démontré le savoir-faire et la maîtrise d’Intel de son processus de fabrication en 65 nanomètres. Cette étape est ce qu’Intel appelle un Tock, soit une nouvelle microarchitecture. En octobre 2007, Intel présentait déjà l’étape suivante : Penryn que le fondeur regroupe sur la catégorie des Tick, à savoir le portage d’une architecture existante, Core, vers une nouvelle finesse de gravure, le 45 nanomètres en l’occurrence. Cette transition est une réussite puisque les processeurs « Penryn » sont bien nés, plus performants que les « Merom », consomment moins et s’overclockent toujours aussi bien.
Un peu plus de deux ans après le lancement de son architecture Core intégrée au sein des désormais fameux Core 2, Intel revient sur le devant de la scène avec une nouvelle architecture, Nehalem. Sur PC de bureau, elle prend la forme des processeurs Core i7, précédemment connus sous le nom de code de Bloomfield. Lancés aujourd’hui, que valent-t-ils ? C’est sous la dénomination commerciale de Core i7 qu’est déclinée l’architecture Nehalem que nous vous avons déjà présentée lors de ce dossier. Nous ne reviendrons donc pas en détail sur l’aspect théorique de cette architecture, pour lequel vous pouvez vous reporter à cet article. Pour résumer toutefois les points les plus importants, Nehalem est contrairement à l’architecture Core un quad core « monolithique », c'est-à-dire qui ne résulte pas du rapprochement de deux noyaux double cores.
Pour le lancement du Core i7 de chez Intel nous nous sommes beaucoup plus concentrés sur la plateforme et les cartes mères que sur le CPU ; ceci-dit cela ne nous a pas empêché de triturer celui-ci à travers divers tests. Nous ne publierons donc pas un test complet de cette nouvelle architecture, mais malgré tout quelques mesures dans diverses applications : performances synthétiques, compression vidéo et de données, bande passante mémoire et jeux. De quoi avoir déjà une bonne vue d’ensemble de ce que valent ces Core i7. Pour ce chrono nous avons utilisé notre Core i7 965 Extrême Edition qui a été décliné en plusieurs versions : Core i7 965, core i7 940 et Core i7 920. En face nous y avons mis le Q9450, un quad Penryn en 45nm. Le Core i7 920 est cadencé à la même fréquence que le Q9450, la comparaison sera donc intéressante. Tout ce beau monde a été monté sur la Gigabyte EX58-UD5 (dont vous pouvez lire le test ici-même) avec trois gigas de DDR3 : 2*1Giga de chez Kingston et 1Go de Supertalent (merci Boblemagnifique).
Lancé en juillet 2006, le processeur Core 2 Duo d'Intel avait fort à faire pour restaurer le prestige du fondeur dans le monde des micro-processeurs. Car il fut un temps, pas si lointain, où son rival AMD lui donnait du fil à retordre tant il dominait, pour ainsi dire outrageusement, avec des solutions plus performantes et nettement moins gourmandes. Les choix effectués par Intel avec l'architecture NetBurst mise en place au sein des Pentium 4 et de leurs descendants les Pentium D ou Pentium Extreme Edition ont en effet bien vite montré leurs limites, les solutions d'Intel s'effaçant à l'époque devant l'efficacité des Athlon 64 et autres Athlon 64 X2. Avec l'arrivée du Core 2 Duo, Intel a subitement et brutalement renversé la vapeur. Partisan du mégahertz à tout crin, Intel a tout d'un coup rejoint le credo d'AMD : favoriser l'efficacité et le rendement de l'architecture, alors qu'avec sa famille de processeurs Core 2 Duo il proposait pour la première fois depuis des années, des processeurs économes en énergie et s'échauffant modérément.