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Nous avons réuni 3 tests du AMD A6-3650. Les experts notent AMD A6-3650 8/10. Retrouvez sur TestMateriel.com les tests, le meilleur prix, les avis des utilisateurs du AMD A6-3650 et d'autres Processeur AMD.
Comme nous l'avons vu, la partie CPU de Llano s'appuie très fortement sur une base existante, K10.5 pour la nommer. Côté GPU, AMD n'a là aussi pas fait dans l'originalité puisque les HD 6550D et 6530D, noms respectifs des IGP intégrés aux A8-3850 et A6-3650 utilisent en fait la même architecture Vec 5 (4+1) que l'on retrouve sur les GPU d'entrée et milieu de gamme du fondeur : On retrouve donc 80 unités de calculs à 5 composantes pour un total de 400 SP sur l'A8 et 320 (64 Vec5) sur l'A6, un setup engine regroupant la gestion de la géométrie (dont la tesselation souvent mis en avant pour DX11) et le moteur vidéo UVD3 qui permet le décodage hardware des codecs XviD et MVC (Blu-ray 3D). Le contrôleur mémoire (128 bits) est partagé entre les parties CPU et GPU de Llano avec une priorisation à ce dernier lors de sollicitations intenses simultanées. Les fréquences sont à nouveau très conservatrices avec 600 Mhz pour le 6550D et 444 Mhz pour le 6530D. Notons qu'AMD profite de la commercialisation de ses APU pour relancer son Hybrid Crossfire, renommé pour l'occasion Dual Graphics.
Sur le papier l'architecture processeur des Llano ne semble pas avoir grand-chose de neuf. A raison puisque les cœurs x86 sont ceux du K10.5, à savoir l'architecture utilisée pour les Athlon II et les Phenom II. Les APU sont cependant dépourvus de mémoire cache de niveau 3, ce qui fait qu'on peut les comparer à des Athlon II. C'est le système mémoire qui évolue le plus avec des changements côté mémoire cache. D'abord sur la quantité, le cache de niveau 2 voit sa taille agrandie à 1 Mo par cœur (au lieu de 512 Ko pour les Athlon II). Côté performances du cache, nous les avons mesurées identiques en termes de bande passante : 92 Go/s en lecture et 46 environ en écriture pour le L1, 23 Go/s en lecture et 18 en écriture pour le L2, aussi bien pour l'Athlon II que l'A8. On notera simplement que la latence du L2 agrandi de l'A8 passe de 3.2 à 3.6 ns. Les changements ne s'arrêtent pas là puisque si AMD évoque des évolutions sur les prefetchers, en pratique cela va plus loin, le contrôleur mémoire 128 bits (double canal 64 bit) intégré aux APU A-Series est nouveau. Un petit secret bien caché par AMD puisqu'il s'agirait en l'occurrence de celui que l'on retrouvera dans quelques temps dans les Athlon FX (Zambezi).
Petit frère du A8-3850, l'APU AMD A6-3650 en reprend les grandes lignes, mais avec des fréquences inférieures. Les 4 cœurs sont cette fois-ci cadencés à 2,6 GHz (2,9 GHz sur le premier), tandis que la partie graphique intégrée est une Radeon HD 6530D. La fréquence de cette dernière est en nette baisse par rapport à la HD 6550D de l'A8-3850 puisque l'on passe de 600 à 443 MHz. Encore une fois, on regrette qu'il n'y ait ni fonction Turbo ni technologie similaire à l'Hyper-threading d'Intel. Dans la pratique, la chute de performances est de l'ordre de 7,7% pour la partie processeur (indice 60). Si l'on est assez au-dessus d'un Pentium G620 (indice 56), cela reste toujours très loin du Core i3 2100 jouant pourtant dans la même tranche de prix. La partie graphique est quant à elle environ 10% moins véloce, limitant encore plus la possibilité de jouer convenablement à des jeux récents. Pour une analyse plus fine de la série des AMD A-Series à quatre cœurs, nous vous renvoyons vers notre test détaillé de l'AMD A8-3850.