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Nous avons réuni 6 tests du Rogue Warrior. Les experts notent Rogue Warrior 3.1/10. Retrouvez sur TestMateriel.com les tests, le meilleur prix, les avis des utilisateurs du Rogue Warrior et d'autres Jeux Playstation 3.
Annoncé en 2006 chez Zombie Studios, Rogue Warrior débarque en cette fin d'année 2009 et c'est Rebellion qui a finalement bouclé le projet toujours édité par Bethesda. Dorénavant le jeu est une adaptation du livre du même nom écrit par Dick Marcinko. Direction la guerre froide pour savoir si la bombe annoncée il y a 3 ans n'a pas oublié les artifices. Dans Rogue Warrior on incarne Dick Marcinko le véritable fondateur des SEAL Team Six. Avant de créer sa propre équipe il était un agent des forces spéciales de l'armée US. Dans le jeu vidéo Rogue Warrior, qui porte le même nom que son livre à succès, on prend les armes pour partir en Corée du Nord à la recherche de bombes qui pourraient se révéler très dangereuses pour les USA. Bien sûr la mission de routine se transforme vite en cauchemar et Dick perd ses hommes et se retrouve seul à devoir gérer une situation de crise qui cache en fait une coalition entre la Russie et la Corée du Nord pour bombarder les Etats-Unis d'Amérique. Un scénario type catastrophe et déjà vu des centaines de fois, mais qui a au moins le mérite de nous plonger dans un contexte de Guerre froide très rare dans le monde du jeu vidéo. Vous l'aurez compris ce Rogue Warrior 2009 n'est plus celui de 2006.
Mickey Rourke a participé au doublage et il s'y débite plus d'obscénités gratuites que dans n'importe quel FPS auquel vous avez joué. Malheureusement, c'est tout ce qu'il y a de bien. Il n'y a pas grand-chose d'autre d'intéressant dans Rogue Warrior, et les dialogues truffés de grossièretés, qui seraient devenus son cachet personnel s'ils avaient été assez mémorables pour donner un quelconque cachet, ne sont d'ailleurs pas particulièrement inspirés. Le Rogue Warrior du titre est dans la vie réelle Dick Marcinko, le commandant d'une compagnie de SEAL, dont les hauts-faits ont apparemment inspiré le jeu. La mission de Marcinko, qui se fraye un chemin en Corée du Nord et en Union Soviétique à coups de couteau, de poings, de fusil et d'explosions à l'époque de la Guerre Froide, est de faire sauter l'arsenal militaire soviétique ainsi que leur bouclier anti-missiles totalement armé et opérationnel Star Wars, en ignorant en permanence les ordres explicites de désengagement des bureaucrates cravatés du contrôle de la mission.En plus des fusils, des grenades et des couteaux, Marcinko dispose d'une réserve inépuisable de bombes F aux couleurs américaines qu'il lâche avec une joyeuse insouciance sur la racaille communiste abhorrée, qui n'est apparemment qu'un ramassis de « suceurs de bites ».
Dick marcinko est un dieu du patriotisme Américain, un fou furieux de la gâchette et du close combat, le "dieu implacable du combat" comme le stipule la jaquette. En gros c'est Chuck mais en vrai et pas que le dimanche à 13h sur TF1 dans Walker. On s'est donc décidé à nous parler de lui à travers un jeu vidéo comme on nous l'a déjà servi en 2000 avec John Mullins dans le premier Soldier of Fortune. Ici on retourne par contre en pleine guerre froide et on s'inspire des missions de Richard pour nous en mettre plein la vue et nous ralier une fois de plus à la grande cause du FPS, cause à laquelle ceux qui y ont été introduits n'en sont jamais revenus. Et ça démarre donc très vite pour s'arrêter quasi immédiatement sur les premiers détails dérangeants. Si l'ambiance peut sembler agréable lors des premiers pas, on se rend compte immédiatement d'une rigidité hors norme pour notre héros. Plus précisément, son balai est encore plus handicapant que celui présent dans le postérieur de tous les acteurs de la saga des Resident evil. On a l'impression de suivre des rails invisibles et de se cacher derrière des éléments de décor disséminés dans un couloir plus ou moins large.
Call of Duty : Modern Warfare 2 et son succès planétaire ont fait des envieux, au premier rang desquels se trouvent Bethesda Softworks et Rebellion. Ce duo de choc y va du coup lui aussi de son FPS à tendance guerre moderne avec Rogue Warrior, dont la sortie se fait pourtant en catimini. Et si dans la vie réelle pas de nouvelles rime avec bonne nouvelle, dans le monde des Forces Spéciales, c'est plutôt l'inverse. Comme dans un bon film d'action de série B des années 80 avec Chuck Norris, le scénario de Rogue Warrior n'est clairement pas l'atout principal du jeu. Envoyée en Corée du Nord pour une simple mission de récupération d'informations, une équipe de SEALs va se retrouver cueillie à froid par les bolcheviks de la région. Un prétexte plus qu'autre chose, pour mettre le joueur seul contre tous en terrain hostile. Une fois aux commandes, après une introduction qui annonce la couleur, le joueur découvre un FPS d'école, qui pourrait très bien figurer au chapitre « à ne pas faire » des cours de tous les étudiants game designer. Le jeu est tout d'abord bien loin des canons actuels du genre, avec des décors modélisés à la va-vite, texturés entre deux pauses cafés et animés avec un moteur asthmatique.
En développement depuis 4 ans chez Rebellion, Rogue Warrior semble surgir d'une époque lointaine, révolue surtout. A croire que le voyage dans le temps existe. Les films d'action des années 80, ça vous parle ? Le genre Chuck Norris hein, bien velu. Avec des dialogues en béton armé, des scénarios en roseaux et de l'action tellement surdosée que ça en devient ridicule. D'une façon ou d'une autre, en jouant à Rogue Warrior, on se dit que Rebellion devait avoir en tête de rendre hommage ou de parodier ces films. L'ennui c'est que franchement, qui a envie de jouer à Chuck Norris ? Ou dans le cas qui nous occupe, à Dick Marcinko, ancien Navy Seal's ayant réellement existé et dont le jeu s'inspire. Se déroulant dans les années 80, Rogue Warrior nous sert tous les poncifs sur la guerre froide, et surtout une palanquée de tirades ordurières se terminant le plus souvent par « sale coco ». Non là comme ça, ça peut faire rire, mais le fait que ça se produise pratiquement à chaque fois que vous tirez sur quelqu'un vous donnera rapidement envie de vous crever les tympans. Du pur nanar qui ne fait vraiment sourire qu'un temps. Mais les autres sujets de rigolade sont nombreux. Le développement de Rogue Warrior a débuté il y a 4 ans, et punaise, qu'est-ce que ça se voit.
Projet torturé disparu des radars pendant presque un an, Rogue Warrior sortait de l'ombre en début d'année sans trop de fanfare malgré la présence de Mickey Rourke au casting vocal. Présenté à l'E3 chez Bethesda Softworks, ce FPS librement inspiré des exploits/écrits de Richard "Demo Dick" Marcinko ne nous a pas laissé un souvenir franchement impérissable. Abandonné en territoire ennemi à l'heure de gloire de la Guerre Froide, le héros de Rogue Warrior devra faire preuve de brutalité et de discrétion pour se sortir vivant des guêpiers qu'il traverse, sans pour autant trop impliquer son gouvernement. Ce soldat d'élite des Navy Seals jouera donc la carte de l'infiltration dans la majorité des cas, et l'on a notamment pu voir durant cette première présentation du jeu qu'un grand nombre de "killing moves" permettaient de se débarrasser rapidement et sans un bruit des patrouilles de gardes qui bloquaient le chemin.
TestMateriel.com ne regroupe pas de serial, no cd, warez, torrent et crack pour Rogue Warrior. Inutile de nous contacter pour se faire rembourser d'un jeu, obtenir de l'aide pour le lancer, demander une soluce, une astuce Rogue Warrior.