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Nous avons réuni 17 tests du Journey. Les experts notent Journey 8.4/10. Retrouvez sur TestMateriel.com les tests, le meilleur prix, les avis des utilisateurs du Journey et d'autres Jeux Playstation 3.
Après avoir fait ses premiers pas en 2009 avec le titre Flower, le studio Thatgamecompany revient à la charge avec un nouveau jeu poétique sous le signe du voyage. À son lancement, Journey devenait le jeu qui, jusqu'à présent, s'est vendu le plus vite sur le PSN. Un engouement qui, pour certains, annonce un jeu merveilleux, mais qui pour d'autres résonne comme un lancement trop beau pour être vrai. Pour profiter pleinement de Journey et rentrer dans l'ambiance, il faut oublier tous les pilliers du jeux vidéo : du scoring à la stamina en passant par les skills, Journey ne fait aucunement référence à ces éléments ancrés depuis longtemps dans nos cervelles de gamers. Quand on se retrouve seul au beau milieu de ce magnifique désert, on comprend tout de suite qu'il est inutile de chercher midi à quatorze heures. Sans pour autant se vanter d'être un parfait exemple du jeu vidéo qui a pour but premier de divertir, Journey est parvenu à vider mon esprit. La quasi-totale absence d'indication laisse libre cours à notre curiosité, fortement suscitée par d'étranges créatures en lambeaux de tissu qui permettent de réaliser de somptueux bons.
Journey est l'exemple parfait du jeu impossible à décrire ni même à évaluer objectivement. C'est pourquoi on pourrait faire court, arrêter là ce test en vous disant "si vous avez, ou pensez avoir, un minimum de sensibilité, allez lâcher vos 13€ sur le PSN, vous ne le regretterez pas, parole de scout". Après, on peut aussi essayer de détailler un peu chaque élément du jeu, et vous allez vous rendre compte que ce n'est pas évident. Par exemple, le scénario : "c'est un mec encapuchonné qui va traverser le désert pour gravir une montagne et à un moment il est rejoint par un deuxième mec encapuchonné et ils vont faire la route ensemble, ou pas". Pas très vendeur, hein ? Pourtant, techniquement, c'est ça le point de départ de Journey. Pas de longues cinématiques verbeuses, pas de longs monologues explicatifs : il faudra presque vous raconter votre propre histoire à partir des quelques éléments distillés au cours du périple. Le gameplay est encore plus flou. Il y a de la plateforme, de la glisse, de l'infiltration, de la résolution d'énigmes... N'espérez pas retrouver du Mario, du SSX, du Metal Gear Solid ou du Myst : tout cela reste complètement embryonnaire, puisque l'on se contente finalement d'avancer pour traverser les niveaux, chacun proposant un élément de gameplay qui lui sera propre.
Il faut reconnaître à Sony le mérite d'avoir soutenu avec une certaine constance des projets atypiques et risqués. Ico, Shadow of The Colossus, Little Big Planet, The Last Guardian ou Flower en sont quelques exemples parmi les plus connus. Avec Journey, la firme japonaise voit sa console de salon accueillir le troisième et dernier jeu sur lequel le studio Thatgamecompany s'était engagé par contrat. Un final aussi bref que subjuguant. Comme Flower avant lui, Journey a finalement assez peu de choses à voir avec le jeu vidéo pris dans son acception la plus courante, en dehors de sa structure proprement délimitée et de sa progression linéaire. Bien sûr il se sert de codes usités, comme devoir actionner des mécanismes pour libérer un passage. Mais on se rend vite compte qu'il ne s'agit là que de balises commodes pour guider le joueur dans le périple esthétique qui lui est offert. Notre personnage encapé s'éveille au creux des dunes d'un désert scintillant. Face à lui, une montagne fendue en son sommet d'où émane un rayon de lumière. Son périple le mènera alors du vaste désert brûlant aux cimes glaciales et tempétueuses de cette intrigante montagne. Un périple au cours duquel il sera accompagné et aidé par d'amples et virevoltantes bandes de tissu magiquement animées et adoptant diverses formes.
Séduisant à chacune de ses apparitions, Journey a toujours fait dans le sens inverse des productions habituelles, en cachant de plus en plus profondément ses mystères à l'approche de la fin de son développement. Secret et attirant, le jeu de thatgamecompany s'auréolait de questionnements sur son gameplay et son univers, aboutissant au même sentiment de curiosité dubitative propre aux jeux de Fumito Ueda ; The Last Guardian en tête. Même la démo n'avait pas vraiment su donner d'indices clairs sur la direction que prenait Journey. Un vent qui a tourné et qui porte cette fois-ci l'intérêt dans une direction bien mieux définie. Sans pour autant éclairer totalement les recoins ombragés d'un jeu qui oscille entre les extrêmités du jeu vidéo. Aventure marquante ou oeuvre à peine interactive ? Réponse dans notre test de Journey.Longue marche solitaire dans des déserts de sable et de neige, Journey est une aventure entre la fable mystique et le récit d'autodétermination, empruntant son thème central à la philosophie bouddhiste. Un jeu zen, pas dans la vision occidentale de la simple méditation en jogging, mais dans celle asiatique du vide, de la pure description sans signification. Les paroles sont inexistantes, les sons se limitent à ceux de la nature et des vieilles pierres et aucun alphabet ne vient rattacher le joueur à des valeurs qu'il connaît.
La montagne scintillante à l'horizon en est une bonne illustration. Elle semble au début avoir été empruntée directement à l'Ancien Testament, mais dans Journey, c'est aussi votre but ultime. C'est à la fois un but et un point de repère, beaucoup moins artificiel que la piste de mie de pain de Perfect Dark Zero ou Fable 2, mais tout aussi efficace au niveau des choses simples et essentielles que doit faire un jeu - comme faire en sorte que les joueurs ne soient jamais désorientés quand ils se déplacent dans d'immenses étendues désertiques. C'est la même chose pour l'écharpe qui se gonfle et ondule autour de votre avatar quand il avance contre le vent. Elle fait partie d'un uniforme particulier de couleur marron, qui est à deux doigts de rappeler des tenues religieuses comme la burqa ou la bure des franciscains, mais elle est aussi là pour vous indiquer l'énergie magique qui vous reste pour sauter et flotter. Ce n'est donc à la base qu'un élément standard de l'interface utilisateur, mais intégré directement dans le jeu et qui décrit de jolies petites spirales dans l'air du désert, fusionnant la forme et la fonction. Plus on explore, plus tout cela vous semble naturel. Les points de sauvegarde deviennent de mystérieux autels de pierre devant lesquels on s'agenouille avant de sauvegarder sa progression.
Passé maître dans l’art de nous offrir des jeux d'une toute autre dimension de ce que l’on peut trouver traditionnellement, Thatgamecompany revient sur le PSN avec Journey. Après nous avoir fait vivre le train de vie d’un micro-organisme dans flOw et nous avoir fait virevolter des milliers de pétales dans Flower, le petit studio à la fibre poétique nous propose de vivre un délicieux périple accompagné d’un énigmatique personnage aux yeux étincelants. Des dunes de sable à perte de vue. Un ciel surchargé et transpercé par les rayons d’un soleil cuisant. Un petit personnage assis sur le sable et un message incrusté à l’écran nous demandant de commencer l’aventure. Voilà comment commence Journey : de la plus simple des manières. Comme annonciateur de la suite des aventures de cette étrange personnage que l’on nous demande de contrôler. Vêtu d’une espèce de burqa rouge et les yeux brillants, on ne sait rien de ce petit être qui glisse sur le sable. Au loin, sur la ligne d’horizon, se dessine une montagne d’où jaillit un rayon de lumière en son centre. Et l'on devine comme par instinct que ce point lumineux sera le but de notre périple.
Délaissant les conventions traditionnelles du jeu vidéo depuis sa création, thatgamecompany signe avec Journey sa troisième création sous l'aile de Sony. Après avoir phagocyté dans les abysses avec flOw et incarné un zéphyr porteur de pétales dans Flower, le dernier titre du studio embarque le joueur dans un voyage à travers les déserts de sable, de pierres et de neige. Comme toutes les productions de thatgamecompany, Journey est un titre où les plus grands combats sont ceux menés face à la nature. Pas dans le sens d'une survie violente à la Man vs. Wild, plus dans l'optique de dompter les éléments pour profiter de leurs forces. Aux commandes d'un personnage énigmatique caché sous une sorte de burqa rouge, on ne peut rien faire d'autre que se déplacer vers un pic lumineux apparaissant dès les premières secondes du jeu, crier plus ou moins fort et bondir de façon flottante comme dans un film d'art martiaux chinois. Hormis le micro-didacticiel incrusté au tout début du voyage et le menu pause, l'aventure ne s'encombre d'aucune interface pour mieux laisser découvrir ses mécaniques de jeu simples et ses objectifs annexes économes. Pas de pièges, aucune vie à perdre et des énigmes qui se résolvent toute seules : le défi est persona non grata pour réduire à peau de chagrin l'éventualité de ne pas arriver au bout du périple.
Il est des développeurs qui créent et explorent des univers et des gameplay pour le moins originaux. C’est le cas de thatgamecompany qui, avec Journey, signe son deuxième titre exclusivement destiné au PSN de la PlayStation 3. Un jeu poétique s’il en est mais qui montre malheureusement trop vite ses limites. Dans Journey, le joueur incarne un être humanoïde vêtu d’une grande cape ressemblant à une Djellaba. Notre héros sans nom et sans visage est perdu en plein désert et n’a pour point de repère qu’une lointaine montagne scintillante. Il se met donc en tête de l’atteindre pour être baigné de cette lumière qui semble éternelle et salvatrice. Notre personnage souhaite-t-il mourir dans la lumière de la montagne plutôt que seul dans le désert ? Est-ce là une traversée du monde des morts jusqu’au paradis ? A vous de vous faire une idée. Le héros est équipé d’une écharpe qui est l’élément le plus important de sa personne. Cette écharpe peut être allongée en trouvant des icônes lumineuses et remplie de symboles tout aussi lumineux lorsque l’on croise des fanions ou de grandes bandes de tissu volant au vent. Ces symboles lui permettent de prendre son envol sur une distance plus au moins longue en fonction de la taille de l’écharpe et du nombre de symboles qui s’y trouvent et qui disparaissent au fur et à mesure que vous restez en l’air.
Journey fait partie de ces titres qui ne prennent pas le joueur par la main mais qui savent le guider autrement qu’avec des informations contextuelles. Par sa seule mise en scène, le jeu de thatgamecompany invite à l’exploration. Il suffit que la caméra vienne cadrer une montagne à l’horizon pour que le joueur comprenne qu’il doit s’y diriger. Mieux encore, il en ressent le besoin, porté par un élan quasiment indescriptible qui le pousse à suivre sa destinée. Ce désir d’aventure ne sera d’ailleurs satisfait qu’une fois le but atteint. On pourra parcourir le titre à son rythme (entre deux et trois heures de jeu) mais on ne le lâchera seulement qu’après l’avoir terminé d’une seule traite. Pour que rien d’autre ne vienne parasiter l’expérience unique à laquelle Journey nous convie… Dès les premiers coups de stick, le titre émerveille par sa légèreté. Le personnage glisse sur les dunes d’un désert immense où le reflet du soleil sur la mer de sable donne l’impression de surfer sur l’eau. La fluidité du titre est totale (techniquement et physiquement) et participe à la limpidité avec laquelle le récit et les phases de plateforme se déploient sous nos yeux. Jouant remarquablement de son mystère, la narration, minimale mais suffisante, fait preuve d’une éblouissante maîtrise, distillant ici ou là des fresques qui viennent illustrer une odyssée mémorable.
Pour certains, qui suivent thatgamecompany depuis ses débuts avec flOw, puis Flower, Journey ne pourra que s'imposer comme la production la plus aboutie de Jenova Chen et sa bande. Pour d'autres, il lui manquera peut-être quelque chose pour égaler Flower. Mais en tout cas, je crois qu'il est impossible de ne pas voir en ce voyage poignant, cette poésie interactive, un titre fascinant. Et, visuellement, peut-être le plus beau jeu de ces dernières années.N'attendez pas de Journey un simple "jeu vidéo". Oui, c'est interactif. Il y a même des mécaniques de jeu plus complexes que dans les précédentes productions du studio, avec une progression du personnage, de l'exploration, des puzzles, et même un soupçon d'infiltration ou de platforming. Mais Journey ne saurait valoir, ni séduire, les joueurs traditionnels par son gameplay. Sa véritable valeur se situe bien ailleurs, et elle est éblouissante à bien des égards. Journey est une poésie vidéoludique. A mon sens, le plus beau jeu que j'aie joué depuis bien longtemps : sa perfection formelle n'a d'égal que la justesse de sa direction artistique. Chaque détail du vent, des grains de sable au scintillement changeant, du dépôt de la neige, des lumières exquises, sonne incroyablement juste. C'est également le cas du ton de l'histoire et de tout ce qui constitue le titre.
Après la découverte des profondeurs abyssales avec FlOw, puis les tribulations d'une multitude de pétales dans Flower, c'est à un véritable voyage que Sony et thatgamecompany vous convient sur le PSN. Journey propose en effet une aventure initiatique originale qui ne laissera en aucun cas le joueur indifférent. On s'en souvient, les deux précédents titres présentés par le studio offraient déjà des expériences de jeu au gameplay simple et accessible à tous, tentant surtout de susciter l'émotion chez le joueur, qui possède parfois un cœur de pierre. Journey clôt le contrat passé entre Sony et Thatgamecompany (qui concernait donc trois jeux), et les développeurs comptent bien conserver la même recette pour ce final, toujours disponible en téléchargement sur le PSN. Pour ne pas noyer le joueur sous un flot d'informations qui lui ôterait sans doute toute impression d'immersion, l'interface y est encore une fois très épurée. Le menu principal vous propose juste de lancer un nouveau périple, puis, c'est à vous de jouer. Les images publiées avant la sortie du jeu l'ont largement montré : on commence l'aventure en plein milieu d'un environnement désertique, avec du sable à perte de vue.
D'aucuns crieront vraisemblablement au scandale en apprenant que la nouvelle production de Thatgamecompany se boucle en moins de deux heures. Mais encore faut-il préciser qu'il s'agit de deux heures intenses, au cours desquelles le joueur est plongé dans un monde merveilleux qui saura flatter à la fois ses yeux et ses oreilles. Alors certes l'expérience est brève et le gameplay lorgne vers le minimalisme, mais force est de reconnaître que l'on ressort tout ébloui de cette aventure, à la fois poétique et envoûtante. Pour notre part, deux heures de cette qualité valent mieux que les sept ou huit souvent proposées par les titres actuels, qui n'hésitent généralement pas à exploiter leur principe de base au maximum pour se conformer aux standards. Bref, si vous voulez découvrir une aventure rafraîchissante, à nulle autre pareille sur PS3, Journey est indéniablement un jeu incontournable. Devenu en deux titres une référence du jeu atypique et poétique, Thatgamecompany nous revient aujourd'hui avec une troisième production à ne surtout pas manquer. Qui a dit que le jeu vidéo se limitait à tirer sur tout ce qui bouge, à avaler des kilomètres pied au plancher, ou à se prendre pour un sportif de haut niveau ?
JeuxVideo.fr
Ajouté le : 08/2011
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Prenant une nouvelle fois après flower le contrepied du tout venant des mondes vidéo-ludiques à feu et à sang, les petits prodiges de thatgamecompany reviennent avec un projet très prometteur, répondant au nom de Journey ; « voyage », un simple mot qui résonne à la fois comme une promesse et un avertissement. L'avertissement s'adresse aux joueurs impatients : délesté des mécaniques qui structurent habituellement le game design de tant de titres, Journey s'avance en pur jeu d'exploration contemplative, et ne sera que cela. Pas de mission « rôliste », pas d'ennemi à combattre, une topographie totalement affranchie du poncif du donjon et du village, cette plongée dans l'inconnu ludique peut effrayer. Mais en son creux, la promesse est de taille. Entre le crissement velouté des grains de sables sous nos pas et les visions de somptueuses cités perdues, notre première session d'essai sur la version bêta fut rythmée de nombreuses fulgurances esthétiques : petit tour d'horizon avant le grand voyage. Si les prémices de l'aventure resteront opaques au long de l'aventure, quelques éléments du récit de Journey se sont laissé deviner en cours de progression - c'est même leur mode de dévoilement spécifique.
Un événement réservé à la presse n'est généralement pas un endroit propice à une contemplation tranquille. Pour le Playstation Experience de Sony, une fournée de blockbuster bruyants ont été regroupé au même endroit. Chacun d'eux contribuent à la cacophonie ambiante avec sa propre combinaison d'explosions, de tirs de fusils et d'attaques claquantes super puissantes. Resistance 3 et Killzone 3 grondent à quelques pas de DC Universe, tandis que le SOCOM Special Ops et inFamous 2 essayent mutuellement de couvrir le bruit que fait l'autre. La moindre pause dans cette déferlante de bruit est instantanément occupé par de la dance-music qui se déverse des haut-parleurs. Il y a cependant une oasis abritée pour les journalistes fatigués. Protégés par des rideaux qui absorbent le bruit, niché dans une salle aux murs blancs immaculés, décorés de dessins de story board reposants, Journey attend dans la sérénité. Il règne ici un calme tout à fait zen, qui contraste avec le bruit et la fureur d'à côté. Alors que les titres à gros budgets font leur show à deux pas, cet espace marketing original a été aménagé pour un seul jeu, un jeu téléchargeable qui plus est et qui emprunte exactement la direction inverse de celle de ses bruyants collègues.
JeuxVideo.fr
Ajouté le : 02/2011
Plus accessible...
Après le très envoûtant Flower, le studio Thatgamecompany revient avec Journey, un titre atypique qui devrait proposer un voyage sans précédent. Un ovni vidéoludique bien difficile à décrire tant l'expérience parait étrange et abstraite. En tout cas, le sémillant Jenova Chen, responsable du projet, est venu nous présenter sa nouvelle création en revenant principalement sur sa philosophie. Car au travers d'un jeu comme celui-ci, l'intéressé veut avant tout faire passer un message, une idée, un sentiment. Son postulat de base : rapprocher les joueurs au travers d'une épopée épique (bien qu'assez courte). Complètement épuré, l'univers de Journey ressemble à un vaste désert où les dunes brillent à perte de vue. Une direction artistique séduisante, où les temples et les édifices représentés font penser à certains monuments aperçus dans Shadow Of The Colossus. Le joueur évolue donc avec un étrange personnage dans le but d'atteindre une montagne sacrée. On peut la voir à l'horizon, sans réellement savoir ce qu'elle représente. En fait, nous ne savons pas grand-chose sur ce voyage, qui semble à la fois effrayant et magique.
Thatgamecompany, à l'origine de titres conceptuels comme Flow et Flower, nous a présenté son nouveau bébé, encore plus atypique : Journey. Indéfinissable, inclassable, unique en son genre, Journey sera sans aucun doute l'une des attractions de 2011. Certains y seront insensibles, d'autres devraient fondre devant tant d'originalité. Une chose est sûre, le studio de développement évolue réellement sur une autre planète... De l'aveu même de son papa, Journey n'est pas un jeu solo, pas un jeu multi. Refusant même de définir son nouveau jeu, Jenova Chen a insisté pour que les joueurs soient bien au courant qu'il s'agit là d'une toute nouvelle expérience qu'aucun autre titre n'a jamais effleurée. S'il a trouvé les mots pour parler de son bébé, il va nous être des plus compliqués d'en faire de même pour vous conter cette présentation hors du commun. Comme l'illustrent bien ces visuels, Journey se passera dans un désert. Des dunes à perte de vue, une légère brise balayant le sable fin qui remue en continu sous vos pas, un design très épuré, des tons unis, une profondeur de champ à la fois impressionnante et inquiétante, non sans rappeler un certain Prince of Persia... Autant d'aspects qui caractérisent le théâtre de Journey qui, à l'instar de titres comme Ico, plonge le joueur dans une oppressante sensation de solitude.
La première chose qui frappe lorsque l'on pose les yeux sur Journey, c'est sa réalisation ultra épurée en total décalage avec ce que l'on a l'habitude de voir sur les machines d'aujourd'hui. Flower empruntait déjà cette voie artistique, c'est vrai, mais les développeurs de thatgamecompany semblent beaucoup mieux maîtriser leur sujet, notamment aux niveau des dégradés de couleur et des particules de sable qui se baladent à l'écran. Les décors ne regorgent pas d'une tonne de détails, mais la magie du cel-shading opère de manière efficace, à l'instar de The Legend of Zelda : The Wind Waker sur GameCube. Une véritable merveille pour les yeux ce Journey. Le personnage principal ne casse pas des briques à vrai dire, mais se fond parfaitement dans l'univers du titre qui donne l'impression de puiser ses inspirations dans Shadow of The Colossus et ICO. Si Jenova Chen et Robin Hunickle, respectivement créateur directif et productrice de Journey, se sont abstenus d'en dire plus sur les origines de ce mystérieux avatar, c'est justement parce que ce n'est qu'une fois l'aventure bouclée, une fois toutes les pièces du puzzle assemblées, que l'histoire de Journey prendra tout son sens.
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