30 tests d’experts - 2 avis d'internautes
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Nous avons réuni 30 tests et 2 avis du Heavy Rain. Les experts notent Heavy Rain 8.2/10 et les internautes 7/10. Retrouvez sur TestMateriel.com les tests, le meilleur prix, les avis des utilisateurs du Heavy Rain et d'autres Jeux Playstation 3.
Si vous traînez vos guêtres dans le monde du jeu vidéo depuis un petit moment, vous devez certainement connaître, ne serait-ce que de nom, David Cage. Père des déboussolants Nomad Soul et Fahrenheit, il nous livre aujourd’hui une nouvelle production, que dis-je, un nouveau blockbuster exclusif à la Playstation 3, qui une fois n’est pas coutume, saura diviser les gamers comme jamais. Il est toujours un peu difficile d’appréhender une réalisation des studios Quantic Dream. C’est d’autant plus vrai avec cet Heavy Rain, qui n’hésite pas à aller tantôt piocher aussi bien du côté du cinéma, tantôt du côté des jeux vidéo pour faire sa sauce. Car autant mettre les choses au clair dès le départ : non, Heavy Rain n’est pas ce qu’on pourrait appeler un jeu vidéo des plus classiques respectant les schémas établis. C’est même tout le contraire... Il s’appuie en effet sur une trame scénaristique puissante au détriment du gameplay, et n’hésite pas à placer le joueur de côté pendant plusieurs minutes d’affilées, au point de le laisser tel un spectateur impuissant face à ce qui se passe à l’écran. Envoutant ou frustrant ? A vous de voir.
Heavy Rain a été depuis le début un projet extrêmement long pour l?équipe française de Quantic Dream. Débutant en 2006 avec une démo technique (The Casting), ce n?est qu?en 2008 au salon de Los Angeles qu?il revient sur le devant de la scène avec un titre définitif. Quatre ans après sa première apparition ce projet voit enfin le bout du tunnel. Prenant le parti pris d?un film interactif, est-ce que Heavy Rain reste avant tout un jeu, un bon ? Si vous avez déjà joué à Fahrenheit voire à Shenmue, Heavy Rain ne devrait pas trop vous surprendre au niveau des contrôles. En effet, le titre de Quantic Dream se joue différemment des jeux habituels puisque toute l?aventure se base sur des Quick Time Event, ces touches qui apparaissent un peu au hasard à l?écran et que l?on vous demande d?appuyer au bon moment. Extrêmement déroutant au départ, ce choix créé une certaine tension lors de séquences rapides où l?action est omniprésente, étant donné que le joueur ne sait à aucun moment quelle touche va se manifester. Lors d?une scène quelconque, il faudra la plupart du temps appuyer sur une seule touche dans le bon timing mais parfois tapoter plusieurs fois sur un bouton ou en maintenir deux ou trois en même temps.
Le jeu d'enquête du studio français Quantic Dream prend les codes du jeu vidéo à contre-pied. Une expérience à tenter. Le petit Shaun Mars, dix ans, est kidnappé par un dangereux serial killer alors qu'il est sous la garde de son père dépressif. Les enquêteurs ont cinq jours pour le retrouver avant qu'il ne finisse noyé par l'eau de pluie, comme les autres victimes du mystérieux tueur aux origamis. Il y a quinze ans, Heavy Rain aurait vraisemblablement pris la forme d'un point'n click, un jeu d'enquête typique du PC, avec décors fixes, dialogues au kilomètre et indices à découvrir en parcourant le monde avec sa souris. Mais aujourd'hui, le jeu du studio français Quantic Dream tente une approche différente, et si l'on excepte quelques essais bancals, assez inédite : une enquête entièrement en 3D, avec de véritables acteurs modélisés, et un récit interactif, constitué d'une myriade de miniséquences d'improvisation de suites de touche à l'écran. Une expérience forcément atypique, mais cohérente, pour le meilleur et pour le pire. L'aventure vous permet d'incarner quatre personnages différents. Ethan Mars, le père dépressif ; Scott Shelby, détective privé mandaté par les victimes ; Norman Jayden, profiler du FBI aux gadgets futuristes, et Madison Page, photographe qui se lie d'affection avec Ethan.
Pour le test d'Heavy Rain, Factornews a mis les petits plats dans les grands : nous allons tout simplement révolutionner à tout jamais l'univers du test de jeu vidéo grâce à une nouvelle forme de narration. Certains n'adhèreront pas, mais on pourra toujours les traiter de crétins qui ne jurent que par une linéarité obsolète. Ami lecteur, avant toute chose, munis toi d'un dé à six faces (si tu n'en as pas, voici de quoi t'en confectionner un) et prépare-toi à l'expérience émotionnelle de ta vie. En gros, Heavy Rain est le pendant vidéoludique du livre dont vous êtes le héros. Le gameplay est relégué au rang de simple accessoire, un mal nécessaire au service de l'histoire. Les scènes du jeu peuvent grossièrement être décomposées en deux familles : la partie "aventure", où l'on déplace un personnage digne d'un 33 tonnes dans des décors étriqués pour interagir avec quelques objets et discuter avec les autres protagonistes, et les scènes d'action où l'on suivra passivement l'action à l'écran (les déplacements sont alors automatiques - on en serait presque soulagé) en réagissant à la séquence de boutons à presser en temps limité.
Après des mois à m'intéresser au sujet de Heavy Rain par le biais de trailers intrigants et de promesses séduisantes, après un premier aperçu qui m'a non seulement rassuré mais surtout convaincu et excité comme rarement, j'ai enfin pu poursuivre l'aventure et aller au bout de ce véritable polar interactif... Et je suis loin d'en ressortir déçu : Heavy Rain est un petit bijou. Un bijou qui impressionne autant par son allure, son atmosphère, que par toutes les émotions qu'il fait passer et qu'il nous laisse ensuite, une fois bouclé... N.B. : Ce test est une republication de celui paru originellement le 1er février 2010.Quand on me demande ce que j'aime tant dans les jeux vidéo, je ne sais jamais exactement quoi répondre, comment résumer tout ça... Mais souvent je réponds simplement que j'adore qu'on me raconte des histoires. Que j'adore les embrasser et les vivre. Voyager. C'est d'une banalité sans nom, peut-être, mais en même temps c'est souvent ce qu'on fait le moins bien dans les jeux vidéo. C'est souvent l'aspect le plus négligé en tout cas. La qualité première de Heavy Rain, c'est ainsi d'avoir su faire les efforts, les choix et les concessions pour servir un propos et une narration ; de s'être donné les moyens de le faire d'une manière complètement nouvelle et audacieuse aussi.
Avec tout ce qui a été déversé dans l'espace public à propos de Heavy Rain, aborder le titre de Quantic Dream vierge de tout a priori relève simplement du tour de force. Sony a spectaculairement réussi son coup : avant même la sortie du jeu, on recense déjà des pro et des anti-Heavy Rain. L'éditeur a provoqué une telle cacophonie d'opinions qu'il en devient difficile de penser quoi que ce soit de la nouvelle création de David Cage et ses équipes. Plébiscité par certains titres de presse faisant profession de foi envers la vision de Mr. Cage comme si l'avenir du jeu vidéo dépendait directement d'une espèce de conversion des joueurs à sa bonne parole, Heavy Rain est-il vraiment ce « pivot dans l'histoire du jeu vidéo » (Ecrans.fr) que prophétisent certains ? Surtout, peut-il être plus simplement considéré sur un autre mode que ceux de l'adhésion inconditionnelle ou du rejet un peu borné ? Et, en définitive, Heavy Rain doit-il amener joueurs et critiques à réformer leurs attentes vis-à-vis d'un jeu vidéo comme le déclare son créateur ? S'il faut reconnaître une qualité à ce grand bavard de David Cage, c'est bien la pugnacité. Envers et contre tous, le bonhomme n'a jamais dévié de sa ligne de conduite et su rester fidèle à ses convictions.
Le test que vous pourrez lire ci-dessous est basé sur une session de seize heures de jeu, une session qui nous aura permis de découvrir deux fins différentes. Nous n’allons en aucun cas développer la trame scénaristique afin de vous permettre de vous faire un avis purement technique du jeu et vous éviter de gâcher l’effet de surprise. Heavy Rain a été développé par le studio français Quantic Dream qui évolue dans le milieu des jeux vidéo à un rythme de sénateur. L’entreprise de création parisienne n’est pas vraiment connue pour être prolifique et enchaîner titre sur titre. En l’espace de onze années, elle n’aura donné naissance qu’à trois jeux d’aventure. Mais ces trois jeux ont véritablement contribué à l’évolution du genre. Ils ont été notamment récompensés pour leurs capacités à immerger pleinement le joueur et l’impliquer au travers d’un scénario poignant et d’une mise en scène finement menée. Le dernier titre en date, Fahrenheit, aura juste manqué de réalisme et de finition pour obtenir des critiques encore meilleures. Heavy Rain emprunte beaucoup à son prédécesseur spirituel que ce soit au niveau des mécanismes de jeu ou encore de la mise en scène.
Une fois n’est pas coutume, j’ai donc délaissé ma console de prédilection (Xbox 360) pour tenter l’aventure qu’offre Heavy Rain en exclusivité pour les possesseurs de Playstation 3. Ce jeu orienté film interactif à base de QTE et de réflexion ne me tentait pas plus que ça jusqu’à ce que David Cage explique comment le jeu avait été réalisé, quel était son but. Et son but, c’est de faire évoluer l’univers du jeu vidéo. C’est un peu prétentieux dit comme ça mais le monsieur sous entends qu’à part jouer avec des gadgets ou augmenter le nombre de polygones sur un pistolet, on ne fait pas grand chose en ce moment. Heavy Rain le renouveau du jeu vidéo ? On va voir ça dans la suite. Scénario: votre fils s’est fait enlevé, le tueur vous donne une série d’épreuves à effectuer pour montrer jusqu’où vous êtes prêt à aller par amour pour votre fils. Pas de spoiler, je ne dirai pas quelles sont les épreuves. Le fait est qu’en tant que joueur vous avez le choix de faire où non ces épreuves, cela influençant forcément les chances de retrouver Shaun (votre fils). Ethan va vivre une histoire assez mouvementé avec pas mal d’action et de réflexion puisque vous serez face à des dilemmes, entre cas de conscience et morale douteuse.
GamePro.fr
Ajouté le : 02/2010
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Il est important pour le médium que des créatifs creusent sans cesse la chose vidéoludique pour repousser limites et idées reçues. Il n'est d'ailleurs pas vraiment important que l'on considère Heavy Rain comme un jeu, ou non. Le débat, en revanche, a de l'intérêt et montre que si certains joueurs sont visiblement trop formatés pour apprécier une expérience sortant des sentiers battus, d'autres y voient une renaissance du jeu vidéo en tant que forme d'expression malléable et sans frontières. Surtout qu'en soit, le film interactif n'est rien d'autre qu'un vieux fantasme de joueur. A ce titre, Heavy Rain – plus que des tas de vieux essais – s'impose comme une avancée significative grâce à sa réalisation. Car il n'a beau avoir qu'un scénario de polar comme on en digère depuis la nuit des temps, sa noirceur est assez unique dans le paysage vidéoludique et cela a le mérite de nous renvoyer directement nez à la forme. Où l'on découvre une mise en scène extrêmement soignée, une rythmique minutieuse, une utilisation magistrale du plan fixe et un graphisme globalement très maîtrisé, touchant parfois même du doigt ce photo-réalisme tant rêvé. Hollywoodien Compte-tenu des partis pris de Quantic Dream avec Heavy Rain, la critique honnête du jeu doit pouvoir au moins autant reposer sur l'artistique que sur le ludique.
Cela fait moins de vingt-quatre heures que s’est déroulée cette présentation qui fut riche en enseignements. Elle nous aura offert les clés pour mieux cerner le titre, un titre plus original que jamais. Mais il aura tout de même fallu attendre plus de deux heures pour que les choses sérieuses commencent, pour que l’on puisse voir la bête en action. C’était le temps minimal nécessaire pour regrouper tout ce beau monde. Sony n’a pas lésiné sur les moyens en faisant venir les responsables du projet, mais aussi acteurs et actrices ayant prêtés leurs voix et visages. Etaient aussi de la partie la presse internationale et la presse généraliste ainsi que des célébrités comme Virginie Efira, une présence qui en dit long sur l’ambition des organisateurs. Ces derniers auront inévitablement réussis à impressionner la foule présente grâce à une organisation très hollywoodienne et efficace à la fois. Pour aller au-delà de ces détails logistiques et découvrir le jeu à proprement parler, il a fallu malgré tout prendre son mal en patience. Cette présentation s’est effectuée dans une spacieuse salle de cinéma.
Attendu depuis 4 ans grâce à un concept intriguant et une démo technique impressionnante intitulée « The Casting », Heavy Rain arrive enfin. Développé par le studio français Quantic Dream, le titre est à mi-chemin entre cinéma et jeu vidéo, un mélange des genres difficile à réaliser, que nous vous proposons d'explorer. Le premier chapitre vous plonge dans un environnement idyllique, dans lequel vous incarnez Ethan Mars, jeune père de famille propre sur lui, rasé au poil, habitant une ravissante maison de banlieue, attendant que sa femme et ses deux fils rentrent pour le déjeuner. Le soleil brille, les couleurs sont vives et chatoyantes, bref... on se sent bien. Votre petite famille rentre à la maison, vous déjeunez ensemble, puis vous décidez d'aller faire une balade au centre commercial. Votre femme va faire quelques magasins avec votre fils Shaun, tandis que vous restez avec votre autre fils Jason. Vous lui offrez un ballon de baudruche, mais le temps de payer, Jason s'éloigne et vous le perdez de vue. Vous devez alors partir à sa recherche, et c'est à la fin de ce chapitre, suite à un dramatique accident, que l'aventure va basculer vers le fameux univers sombre et pluvieux d'Heavy Rain. Le jeu fait alors un bond de deux ans en avant...
Difficile d'échapper depuis quelques mois au phénomène Heavy Rain : personne n'y a joué, mais tout le monde a déjà un avis. Prouesse narrative pour les uns, négation du jeu vidéo pour les autres, cet héritier de Fahrenheit n'a laissé personne indifférent durant son développement et les ambitions affichées par son créateur ont sans doute contribué à faire monter la sauce. Le nouveau jeu de Quantic Dream parviendra-t-il, enfin, à concilier la puissance narrative du cinéma avec les interactions caractéristiques d'un jeu vidéo ? Pas de doute, on s'en approche, même si le fun s'est un peu perdu en chemin. Ethan Mars était un homme heureux. Marié, père de deux enfants, il menait grand-train dans une superbe villa aux courbes épurées, digne de ses talents d'architecte. Sa vie s'annonçait en somme aussi radieuse qu'ennuyeuse, jusqu'au jour où un tragique événement familial le plonge en pleine déprime et brise net ses espoirs de vie bien rangée. De quasi-pleine, son existence devient en quelques mois atrocement vide : limite neurasthénique, il n'a plus goût à rien et monte chaque contrariété en épingle, résigné et fataliste ; c'est bien simple, on a presque envie de le baffer.
Cinq ans, c'est le temps que s'est octroyé Quantic Dream pour sortir sa nouvelle création après l'excellent Fahrenheit. L'occasion de changer d'histoire bien sûr, mais aussi de console, Heavy Rain étant l'une des premières exclusivités PlayStation 3 de 2010. Une puissance nécessaire aux dires des développeurs, qui ont souhaité franchir un pas de plus vers la fusion entre film et jeu vidéo. Pari réussi ? Comme malheureusement bien des jeux sur PlayStation 3, Heavy Rain débute par l'installation plutôt longue de données sur le disque dur de la console. Cette pause forcée est toutefois utilisée pour mettre le joueur à contribution, puisqu'il pourra soit laisser la console tourner soit l'accompagner en suivant un petit tutoriel de création d'origami. Original. Qu'est-ce que l'origami ? Il s'agit de techniques de pliage de papier avec lesquelles certains artistes arrivent à recréer diverses formes. Un origamiste, il y en a d'ailleurs un de très doué dans Heavy Rain puisqu'il s'agit du tueur en série autour duquel tout le jeu de Quantic Dream gravite. Le tueur de l'origami a ainsi pris l'habitude depuis plusieurs années de laisser une de ses créations dans les mains de ses victimes.
Après s'être distingué avec The Casting, une vidéo qui fait encore sensation quatre ans après sa diffusion, le studio français Quantic Dream est sur le point de nous livrer Heavy Rain, une nouvelle expérience vidéoludique en exclusivité sur PlayStation 3. Plongez avec nous dans cet univers unique pour un test complet.Dans une ville de la côte Est des Etats-Unis, le tueur aux origamis vient de faire une septième victime. Toute la population est terrifiée par cette menace et l'enquête de police ne semble pas progresser.C'est dans cette atmosphère lourde et pesante que quatre personnages vont se retrouver dans une aventure incroyable tournant autour de la traque de ce tueur en série. Quatre vies, quatre destins croisés, un seul leitmotiv : jusqu'où êtes-vous prêt à aller par amour ?Faisons maintenant la connaissance de ces quatre protagonistes :Il y a deux ans de cela. Ethan Mars, marié, deux enfants, architecte, une vie paisible dans une maison ensoleillée où l'amour des siens transparait à chaque instant. Mais après le soleil vient la pluie et suite à une tragédie qui coûta la vie à l'un de ses enfants, c'est un Ethan rongé par la culpabilité que l'on retrouve aujourd'hui.
Il nous aura fait saliver autant qu’attendre ce Heavy Rain. Mais le voilà enfin ! Le tueur aux origamis nous livre ses secrets au fil d’une aventure aux qualités énormes et aux manques qui tiennent du détail. Le travail de Quantic Dream est admirable à de nombreux égards, comme vous le démontre ce test. Boudé à raison par le grand public, Fahrenheit n’en était pas moins un jeu d’aventure innovant. Ancré dans la réalité tout en versant dans le paranormal, le thriller psychologique parvenait toutefois à tenir le joueur en haleine. Avec Heavy Rain, nous avons là encore un titre s’attardant sur les plus sombres travers humains (tout en oubliant le paranormal). La pluie incessante battant le bitume abat littéralement le moral de la population et nos quatre héros n’y échappent pas. Ethan Mars, malheureux père ayant déjà perdu un enfant et dont le second va se faire enlever par le tueur, vit des moments difficiles dans sa déprime. Scott Shelby, ancien flic désormais détective privé, souffrant d’asthme et d’un sérieux penchant pour la bouteille, mène son enquête en parallèle de celle de la police. Normann Jayden, membre du FBI, arrive en renfort avec ses compétences de profiler et son addiction pour épauler la police qui patauge depuis deux ans.
Onze ans après The Nomad Soul, plus de cinquante mois après Fahrenheit, le troisième projet de Quantic Dream atteint enfin les étals. Un délai bien peu surprenant de la part des hommes de David Cage, qui ont toujours privilégié la qualité au détriment de la quantité, s'appliquant à développer des concepts originaux et à offrir des expériences de jeu inédites. Les partis pris du studio n'ont certes pas toujours fait l'unanimité, en particulier les choix opérés sur leur seconde création, mais on ne pourra nier l'honnêteté des Parisiens, qui se sont systématiquement appliqués à aller au bout de leurs idées, fussent-elles discutables. Pour sa première oeuvre "next gen", l'équipe a su rester fidèle à ses principes et invite les possesseurs de PS3 à goûter à un produit résolument à part dans la ludothèque de la machine. Une fois n'est pas coutume, Heavy Rain suscitera des réactions épidermiques de la part des joueurs comme des médias. Mais si certains détestent déjà cette chasse boueuse au serial killer, nous, on a aimé.Le soleil brille parfois sur ce port industriel du nord des Etats-Unis, mais vous ne le verrez guère. Pluvieux et poisseux, Heavy Rain déroule l'essentiel de son intrigue au coeur de l'automne, alors que des trombes d'eau s'abattent sur une ville dont on ne saura finalement pas grand-chose.
Il y a des signes qui ne trompent pas. Les premières vocalises des volatiles en provenance des Buttes Chaumont, l’écho métallique lointain des premières rames éreintant le métro aérien à Jaures ou encore les premières lueurs laiteuses transperçant les volets. Il est largement temps de refermer le dossier Heavy Rain et de taper mon rapport. Heavy Rain, une affaire corsée où les fausses pistes et témoins récalcitrants n’auront pas manqué. Une expérience troublante, intense que ce voyage dans l’univers sombre et glauque imaginé par les créateurs de The Nomad Soul et Fahrenheit. Ma cafetière étant visiblement à bout de souffle après une nuit trop chargée, je n’ai d’autre choix que de me réfugier dans le café du coin pour coucher mon expérience sur le papier. A mi-chemin entre le jeu vidéo et le cinéma, la nouvelle production de Quantic Dream ne peut laisser insensible tout passionné des deux disciplines comme votre serviteur. Alors Heavy Rain, nouvel échec dans l'optique d'un cinéma interactif ou parti-pris innovant ? D'emblée, Heavy Rain se plait à brouiller les repères du joueur. Après un chapitre d'introduction permettant de faire connaissance avec Ethan Mars et sa famille, le personnage à qui tout dans la vie semble sourire doit faire face à la mort accidentelle de l'un de ses deux fils.
Fils légitime de Fahrenheit, Heavy Rain mise, tout comme son paternel, sur une implication totale du joueur. Mettant en exergue l'immersion et l'émotion, David Cage multiplie les clins d'oeil à ses modèles cinématographiques en nous offrant un récit interactif non seulement basé sur un drame mais aussi les réactions de ses acteurs virtuels. Mais au-delà des promesses et des beaux discours, que vaut réellement ce titre autant dans la forme que dans le fond ? Voici donc un avis parmi tant d'autres n'ayant pour ambition que d'entrouvrir la porte d'une autre vision du jeu vidéo... Plutôt que de s'affirmer comme un prolongement au cinéma ou au jeu vidéo, Heavy Rain mélange ces deux univers pour se poser tel un produit hybride. Bâti sur les fondations de Fahrenheit, le titre de David Cage se présente comme un clone parfait de son grand frère tout en accentuant un peu plus le réalisme de ses situations. Pour autant, et bien que le jeu entend plonger le joueur dans le quotidien de ses avatars, il n'omet pas de raconter une histoire, certes grandement inspirée par le cinéma hollywoodien mais aussi et surtout mû par la volonté d'offrir au joueur une expérience inoubliable.
Après des mois à m'intéresser au sujet de Heavy Rain par le biais de trailers intrigants et de promesses séduisantes, après un premier aperçu qui m'a non seulement rassuré mais surtout convaincu et excité comme rarement, j'ai enfin pu poursuivre l'aventure et aller au bout de ce véritable polar interactif... Et je suis loin d'en ressortir déçu : Heavy Rain est un petit bijou. Un bijou qui impressionne autant par son allure, son atmosphère, que par toutes les émotions qu'il fait passer et qu'il nous laisse ensuite, une fois bouclé...Quand on me demande ce que j'aime tant dans les jeux vidéo, je ne sais jamais exactement quoi répondre, comment résumer tout ça... Mais souvent je réponds simplement que j'adore qu'on me raconte des histoires. Que j'adore les embrasser et les vivre. Voyager. C'est d'une banalité sans nom, peut-être, mais en même temps c'est souvent ce qu'on fait le moins bien dans les jeux vidéo. C'est souvent l'aspect le plus négligé en tout cas. La qualité première de Heavy Rain, c'est ainsi d'avoir su faire les efforts, les choix et les concessions pour servir un propos et une narration ; de s'être donné les moyens de le faire d'une manière complètement nouvelle et audacieuse aussi.
Jusqu'où serai-je capable d'aller pour sauver ceux que j'aime? Apparemment, je commencerai par les laisser gagner. Vous commencez Heavy Rain en prenant le contrôle de l'architecte Ethan Mars alors qu'il se réveille un magnifique samedi matin dans sa jolie maison neuve, qu'il s'habille et descend les escaliers en attendant que sa femme et ses enfants reviennent des courses. Quand ils sont revenus, il aide à préparer le déjeuner et, comme il dispose ensuite d'un peu de temps à tuer, il sort dans le jardin pour jouer avec ses fils Shaun et Jason.Heavy Rain est facile à prendre en main et à jouer, mais à ce moment-là vous êtes toujours dans un tutoriel jouable, à faire des choses comme relâcher des gâchettes à différentes vitesses pour voir dans quelle mesure vous pouvez influencer la vitesse de l'animation (beaucoup, en fait). À ce niveau-là, le but dans n'importe quel jeu est de faire ce qu'on vous dit de faire tandis que les événements se mettent en place. Ce qui différencie cependant Heavy Rain, c'est qu'en me battant pour de rire au sabre laser avec mes enfants dans le jardin, je me souviens qu'il est mieux de les laisser gagner.
Il y a quelques semaines, un confrère de la presse écrite nous racontait son premier contact avec Heavy Rain. Après cinq bonnes minutes de jeu, notre homme était parti d'un grand éclat de rire. Une révolution, un titre dans lequel on met la table ? Un chef-d'oeuvre en devenir, ce machin interactif dans lequel il faut envoyer son héros prendre une douche, non sans avoir préalablement ouvert le robinet d'un mouvement de stick analogique ? A d'autres ! Et puis, à mesure que se construisait l'intrigue, le rire s'est tu. Nous avions, nous aussi, bien ri en découvrant la démo jouable que Quantic Dream présentait au Festival du Jeu Vidéo. Un rire forcément très jaune, puisque le nouveau projet de David Cage nous faisait rêver depuis bien des mois et que la séquence dévoilée n'avait strictement aucun intérêt en l'état. Vint cette version preview. Courte, très imparfaite, mais suffisamment intrigante pour que, là aussi, les rires se calment.Comment présenter un jeu d'aventure sans rien dévoiler de son intrigue ? C'est la première difficulté soulevée par Heavy Rain, dont le quart d'heure initial s'achève par un rebondissement, certes prévisible, mais que l'on se gardera bien de vous dévoiler. Il nous reste donc à répéter ce qui a été mille fois écrit.
Gamekult
Ajouté le : 12/2009
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Attendu au tournant après un Fahrenheit doté de qualités indéniables mais gâché par un scénario et des choix de game design farfelus, David Cage et son studio Quantic Dream ont revu leur copie pour Heavy Rain, un projet encore une fois très cinématographique et assez novateur dans son approche du jeu vidéo. Arrivé récemment à la rédaction sous forme de version preview, ce titre présenté comme un thriller interactif par son géniteur nous a laissé des impressions plutôt mitigées pour le moment. Explications. Sur le disque envoyé par Sony, on trouve onze chapitres d'Heavy Rain, mettant tour à tour en scène les quatre personnages principaux de l'aventure. Le premier avec lequel on fait connaissance est Ethan Mars, un architecte d'une trentaine d'années vivant avec sa femme et ses deux petits garçons dans une maison très confortable, lieu tout trouvé pour accueillir le prologue de l'histoire. A travers des actions aussi banales que faire sa toilette, s'habiller, s'allonger dans le jardin, aider sa compagne à porter les courses, mettre la table ou jouer avec ses enfants, on découvre les mécanismes de base et l'interface pour le moins unique du jeu.
E3 2006, Quantic Dream révèle au travers d'une vidéo qui fait encore sensation, « The Casting », une ébauche technique de son premier projet PlayStation 3. Deux ans plus tard, à la Game Convention 2008, Heavy Rain prend forme, dévoile un peu plus son concept et les premières impressions s'annoncent prometteuses.En 2009, on s'est familiarisé avec cet univers en découvrant les personnages, la trame principale et quelques mécaniques de gameplay. Aujourd'hui, à quelques semaines de la sortie française, une première version preview nous permet de vous donner un avis plus précis sur ce projet ambitieux.Le premier trimestre 2010 s'annonce chargé en hits vidéoludiques. Et Heavy Rain en fait parti. Assurément.Incarnez quatre personnages : Ethan Mars, un père de famille rongé par un passé douloureux, Madison Paige, une photographe insomniaque, Scott Shelby, un détective privé comme on en fait plus et Jayden Norman, un agent du FBI ex-toxicomane.Vivez la traque de l'Origami Killer, un serial killer qui sévit dans la région, à travers les yeux de ces quatre personnes et de vos actions, ces dernières ayant un impact sur le déroulement du scénario.Une interaction poussée avec votre environnement et les personnages.
Ceux qui ont touché à Nomad Soul et à plus forte raison Fahrenheit, savent que David Cage n'est pas un type comme les autres. A l'instar d'Hideo Kojima, on pourrait même dire que le bonhomme tient plus du réalisateur de cinéma que du développeur de jeux vidéo tant ses titres transpirent le 7ème art. Sa dernière oeuvre, Heavy Rain, va dans ce sens en sacralisant l'action contextuelle se voulant ici au service de l'immersion. La mise en scène gagne alors en intensité mais cette prise de position ne risque-t-elle pas de noyer le joueur tout en le tenant à l'écart du coeur même de l'intrigue ? Dès les premières minutes d'Heavy Rain, on en viendrait presque à tendre l'oreille pour entendre un éventuel "Action". Le jeu se pose en effet comme un titre hybride à mi-chemin entre le jeu vidéo et le long-métrage cinématographique. Fahrenheit allait déjà dans ce sens, Heavy Rain semble pousser le concept de la "réalité virtuelle" encore plus loin. Ainsi, pour ce que la version preview nous a permis d'en voir, le bébé de David Cage multiplie les cadrages, mouvements de caméras et autres effets cinématographiques afin de nous immerger dans un titre débutant sur un drame familial avant de doucement glisser vers l'enquête policière.
« Nous ne faisons pas Dragon's Lair ! Ce n'est pas Dragon's Lair – vous pensez que je suis fou ? Je ne suis pas idiot. Vous pensez vraiment que je développe sur PlayStation 3 pour refaire Dragon's Lair encore une fois ? Ce serait débile. Bien sûr que ce n'est pas Dragon's Lair ». David Cage saute d'un pied sur l'autre au milieu d'une chambre d'hôtel en Allemagne. « Quand il y a une séquence d'action, c'est vrai que nous intégrons un QTE. Nous le faisons de façon vraiment originale, nous avons réellement fait table rase du passé pour essayer de tirer le meilleur de ce genre d'interface pour rendre les choses passionnantes et excitantes, et vous donnez l'impression d'être au coeur de l'action ». Il n'y a rien de mensonger dans ce discours. Décrire Heavy Rain comme une succession de QTE ne correspond tout simplement pas à la réalité. Cela dit, cela a donné lieu à quelques excellentes plaisanteries sarcastiques, ma préférée étant le commentaire au vitriol lue sur une vidéo : « j'adore le passage où il faut appuyer sur le Triangle, j'adore appuyer sur le Triangle ».
Parmi les exclusivités très attendues de la PlayStation 3 se trouve Heavy Rain. En préparation depuis maintenant quelques années, le jeu aux screenshots photoréalistes se fait jouable à l’occasion de la GamesCom de Cologne. Nous avons pu approcher le jeu manette en mains au cours de deux phases de gameplay bien distinctes. Pour appuyer l’ambiance sombre et pluvieuse de son jeu, Sony a jugé bon de diffuser le son d’une pluie battante au-dessus du stand dédié à Heavy Rain. Commençons par prendre en mains Mr Shelby. Détective privé de son état, l’homme se rend chez Hassan, un épicier dont le fils a été victime de l’Origami Killer. Le premier constat que l’on peut faire en voyant tourner la bête est la puissance de son moteur graphique. Les visages, réalistes jusqu’aux pores de la peau, sont les mêmes en jeu que sur les screenshots dévoilés depuis l’annonce du jeu. Un tour de force s’il en est que l’on a hâte de voir dans la version finale. En effet, les écrans de la GC semblaient envahis d’un grain étrange. Impossible de savoir si cela vient du jeu ou de la télé mais si Sony ne peut pas s’offrir des écrans nets où va-t-on ?
JeuxVideo.fr
Ajouté le : 06/2009
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Probablement le projet le plus ambitieux à venir sur PS3 il y a encore un an, Heavy Rain fut l'objet d'une présentation menée par son principal instigateur : David Cage de Quantic Dreams. Une présentation que nous attendions de pieds fermes. Alors que nous espérions tant de ce titre après ses précédentes sorties dans divers salons, Heavy Rain ne s'est malheureusement pas montré sous son plus beau jour sous le soleil de Los Angeles. Sur scène, David Cage nous a immédiatement prévenu : la fameuse démonstration du jeu mettant en scène Madison Page dans la maison du taxidermiste était une démo technique et n'apparaîtra pas dans le jeu. Stupeur. Si le fait était déjà connu de certains, votre serviteur n'en avais jamais eu vent. Dommage car tous mes espoirs était justement nés de cette fameuse présentation. Mais alors, qu'est donc Heavy Rain ? C'est ce que David Cage avait l'intention de nous démontrer avec cette nouvelle séquence qui, elle, apparaîtra bien dans le jeu final.
Quantic Dreams est un développeur à part. Sous la houlette de son patron un brin mégalomane David Cage, le studio français nous a apporté un Nomad Soul unanimement salué par la critique, puis un Fahrenheit beaucoup plus mitigé. Persistant dans sa volonté de nous faire vivre des émotions grâce à une narration forte, Quantic Dreams présente Heavy Rain, une expérience vraiment unique à vivre exclusivement sur PlayStation 3. Pour cette nouvelle démo, le studio avait choisi de se focaliser sur Madison Paige, second des quatre personnages principaux. Le premier étant Norman Jayden, profiler au FBI, quant aux deux derniers, ils seront dévoilés respectivement à Cologne en Août et à Tokyo en septembre. Madison est photographe et enquête sur le tueur à l'origami, ainsi baptisé car il laisse un pliage en papier dans la main de ses victimes. Madison est aussi insomniaque, elle ne parvient à trouver le sommeil que dans des motels...
Gamekult
Ajouté le : 06/2009
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Largement commenté depuis sa dernière grande apparition publique à la Games Convention de Leipzig, le projet français Heavy Rain - exclusif à la PlayStation 3 - ne s'était jamais vraiment montré à la presse européenne jusqu'ici. Une discrétion d'autant plus regrettable que bien des questions restaient en suspens quant au véritable potentiel du titre, aucune démo n'ayant depuis été faite pour valoriser le coeur du gameplay. David Cage et ses équipes de Quantic Dream étant, de plus, familiers des concepts hors-genres avec The Nomad Soul puis Fahrenheit, c'est peu dire que l'intrigue des joueurs, mêlée d'impatience, avait atteint un niveau critique au fil des mois. A l'occasion de l'E3 2009, le dernier avant la sortie du jeu début 2010, les développeurs ont donc pu mesurer les attentes autour de leur ambitieuse production. Et même commencer à y répondre, démonstration à l'appui.
Gamekult
Ajouté le : 08/2008
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Captivant quoique imparfait, le Fahrenheit de David Cage avait au moins tenté de renouveler la formule du jeu d'aventure à sa façon. Quand certains n'y avaient vu qu'une suite de QTE brillamment mises en scène, d'autres s'étaient laissés prendre au piège de cette cinématique interactive aux multiples embranchements. Galvanisés par ce succès critique, les Français de Quantic Dream ont décidé de passer à l'étape supérieure, avec Heavy Rain, une exclusivité Sony de surcroît. Et à en juger par les applaudissements nourris en fin de la séance, et le buzz qui a parcouru tout le salon au point d'intriguer Hideo Kojima lui-même, l'effet nouveauté n'était pas la seule raison du plébiscite. A l'origine du projet Heavy Rain, on trouve une démo technologique déjà vieille de deux ans. A l'époque, The Casting était censé faire la démonstration de l'apport technologique de la nouvelle génération, en simulant un large éventail d'émotions chez une actrice virtuelle, face caméra.
TestMateriel.com ne regroupe pas de serial, no cd, warez, torrent et crack pour Heavy Rain. Inutile de nous contacter pour se faire rembourser d'un jeu, obtenir de l'aide pour le lancer, demander une soluce, une astuce Heavy Rain.