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Nous avons réuni 3 tests du Samsung SyncMaster 245T. Les experts notent Samsung SyncMaster 245T 8/10. Retrouvez sur TestMateriel.com les tests, le meilleur prix, les avis des utilisateurs du Samsung SyncMaster 245T et d'autres Moniteur LCD Samsung.
Il y a pile un an, Samsung dévoilait ce SyncMaster 245T avec fierté sur son stand au CeBIT (la grand messe informatique qui se tient à Hannovre). Ce moniteur se disait être le précurseur d'une nouvelle génération, à mi-chemin entre les téléviseurs et les moniteurs, ainsi qu'entre les écrans LCD et ceux à tube. Des TV, il récupère l'entrée HDMI et l'YUV, utiles pour relier les consoles et platines de dernière génération. Des CRT, il reprend un système de balayage. Une bande noire parcourt effectivement l'écran à grande vitesse dans le but de réduire visuellement la rémanence. L'idée est logique, mais ce n'est pas complètement une nouveauté : BenQ l'a introduit quelques mois plus tôt sur son 241W Z (il est intéressant de souligner que BenQ affirme faire appel non pas à des bandes noires mais à des images entières, mais le labo a pu vérifier de visu et mettre en avant le contraire). Cette innovation n'a hélas pas récolté la pluie d'awards attendue.
L'apparence du 245T est des plus sobres, ce qui est plutôt un bon point lorsque l'on voit la fantaisie qui règne par ailleurs (on pense aux ViewSonic VX2435wm et aux BenQ FP241VW notamment), sachant qu'un cadre fantaisie a autant de probabilités de plaire que de déplaire. Le 245T n'est pour autant pas dépourvu de caractère, loin de là. Les touches rondes aux intitulés très explicites ressortent bien sur le cadre et le pied rond en plastique mat parait aussi sobre qu'élégant. Mais le plus gros argument séduction du 245T est encore son pied ajustable en hauteur et l'écran qui s'oriente en mode portrait. La fixation présente à la base du pied sert à le maintenir en position basse. Il suffit donc à l'inverse de la retirer pour hisser le pied sur 10 centimètres. Les manipulations sont fluides, la seule précaution à prendre étant de maintenir le pied pendant le changement d'orientation et de vérifier que l'on a la longueur de câble nécessaire à l'opération !
On devine à la lecture de ces images qu'il n'y a cette fois que 4 tubes CCFL (communément appelés Néons) pour assurer le rétro-éclairage, éteints à tour de rôle pour simuler un balayage. Le rôle de la bande noire générée est de nettoyer nos yeux de la trace lumineuse persistante émise par l'image N-1. Nous avons déjà rencontré ce système par deux fois chez BenQ, sur le FP241W Z, puis sur le FP241VW. Le premier était équipé de 16 tubes, le second de second de seulement 8. Samsung a donc encore coupé en deux. A tort finalement. A 16 comme à 8, on ressent une gêne occasionnée par ce balayage : un scintillement, assez typique finalement des écrans à tube 60 Hz. A ceci s'y ajoute une perte de contraste et d'homogénéité des couleurs, du fait de la très grande largeur des bandes, du moins comparées à celle d'un rayon de CRT. Avec ses 4 tubes, le 245T est affecté du même souci de perte d'homogénéité et de scintillement. Ce que Samsung fait mieux : la perte de contraste est négligeable cette fois.