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Nous avons réuni 8 tests du Xenoblade Chronicles. Les experts notent Xenoblade Chronicles 8.9/10. Retrouvez sur TestMateriel.com les tests, le meilleur prix, les avis des utilisateurs du Xenoblade Chronicles et d'autres Jeux Wii.
Si les fans de jeux de rôles pouvaient s'exprimer sur la représentation de leur type de jeu favori sur cette génération, vous auriez sûrement droit à des moues dubitatives, voire à un franc désespoir. La sortie de Xenoblade Chronicles revêt à ce titre une dimension plus grande encore, avec des espoirs immenses vis-à-vis du soft que les publicités nous décrivent comme « la nouvelle référence du jeu de rôle japonais ». Ce que nous pouvions entrevoir dans les différents trailers, vidéos, publicités, ou via les tests imports, se révèle vrai : Xenoblade Chronicles propose un univers qui ne laisse pas indifférent avec des environnements que l'on prend plaisir à visiter, qui ont une vraie personnalité. Ceci n'est pas étonnant lorsque l'on voit le travail effectué sur l'aspect graphique du soft, titanesque lorsque nous avons conscience qu'il s'agit de la Wii, aux capacités à peine plus élevées qu'une PS2. Tout est relatif, mais il est fort probable que les graphismes vous enchantent, sans être des foudres de guerre, le jeu est bien travaillé. Cependant, le soft reste en deçà d'autres grosses production, tout simplement car le monde proposé est très ouvert et vaste. Si dans sa globalité, l'aspect graphique est très plaisant, un petit point « faible » reste la modélisation des visages, un peu en deçà.
Depuis sa commercialisation en 2006, on ne peut pas dire que la Wii ait accueilli un grand nombre de RPG japonais (ou J-RPG) à l’ancienne, dédié avant tout aux gros joueurs. C’était donc avec une impatience non feinte que l’on attendait Xenoblade Chronicles de Monolith Software (Xenosaga, Baten Kaitos). Après cette longue attente, doit-on se montrer conquis ou déçu ? C’est ce à quoi nous allons essayer de répondre dans ce test. Tout est une question de nom. A l’origine, Xenoblade Chronicles ne devait pas prendre un tel patronyme et s’appeler Monado. Un changement de titre pas si innocent que cela qui se sert de la nostalgie de certains joueurs pour les attirer. Pour mémoire, en 1999 sortait sur PS1 un excellent RPG japonais répondant au doux nom de Xenogears. Ce dernier disposait d’un scénario particulièrement abouti pour du J-RPG et traitait de sujets matures philosophiques, métaphysiques et religieux. Tetsuya Takahashi, concepteur des deux jeux susmentionnés s’est donc appuyé sur l’aura de son ancien chef d’œuvre pour donner un peu plus de charisme à Xenoblade Chronicles. Toutefois, au-delà de la similitude entre les noms, il n’y a que peu de ressemblances entre les deux jeux. Le titre original alloué au RPG aurait donc parfaitement convenu puisque totalement en accord avec l’intrigue.
On n’y croyait plus. On n’y croyait plus parce que titre après titre, le JRPG se perdait de plus en plus, incapable à la fois d’évoluer ou tout simplement de retrouver un savoir-faire dont on avait quasiment fait le deuil aujourd’hui. Depuis la PlayStation 2 et le GameCube, combien de jeux de rôles japonais véritablement marquants ? Aucun, serait-on tenté de répondre. Il y a bien eu quelques titres sympathiques mais rien dont on ne garde un souvenir mémorable. Pendant un temps, on a cru que la Xbox 360 symboliserait un renouveau, multipliant les exclusivités pour attirer le public japonais. La déception n’en fut que plus amère et entre Infinite Undiscovery, The Last Remnant ou encore Star Ocean : The Last Hope (le titre annonçait la couleur), rien ne retint réellement notre attention quand ce ne fut pas une totale indifférence à l’égard du titre. Alors oui, Tales of Vesperia a des qualités, de même que Resonance of Fate ou bien sûr Final Fantasy XIII. Mais, pour ce dernier, si l’on excepte son fabuleux système de combat, le voyage n’a jamais réussi à tutoyer la grâce des meilleurs volets de la série. Alors oui, on n’y croyait plus. Ou plutôt, on ne voulait plus y croire.
Les RPG japonais à sortir sur nos consoles européennes créent toujours l'évènement, surtout quand leur réputation sur le sol nippon les précède. Bien avant sa sortie, Xenoblade Chronicles suscitait déjà l'enthousiasme des joueurs et le désespoir aussi parfois de penser qu'il pourrait ne pas sortir en Europe. Très admiré, encensé au cours de ses différentes présentations, Xenoblade Chronicles a su très rapidement s'attirer l'enthousiasme des joueurs. Quelle ne fut donc pas la joie des amateurs du genre quand la sortie sur le Vieux Continent a été décidée. Sorti en juin 2010 au Japon, les joueurs auront du attendre plus d'un an pour profiter à leur tour de cette expérience de jeu, que l'on présentait alors comme exceptionnelle. Mais cette attente aura été profitable, puisque l'éditeur du jeu livre un titre complètement traduit en français, donc accessible à tous, tout en gardant l'esprit originel du jeu grâce à la présence des voix japonaises. Une belle initiative donc, qui permettra à plus d'un joueur francophone de trouver facilement ses repères. Le titre débute sur le douloureux et gigantesque affrontement de deux titans : Bionis et Mekonis.
Même si l'on n'entend malheureusement plus parler de lui depuis sa sortie japonaise et bien qu'il ne soit toujours pas annoncé en Occident, Xenoblade fait partie des très bonnes surprises de l'année 2010 sur Wii. Les critiques n'ont pas tari d'éloges sur la richesse de ce RPG qui brille par un contenu et une efficacité à la hauteur de ses ambitions. Alors en attendant de savoir ce que nous réserve le studio Mistwalker avec The Last Story, voyons ce qui rend Xenoblade aussi fascinant. Un monde né d'un conflit entre deux forces prodigieuses est-il fatalement voué à devenir le berceau de guerres intestines ? Après des siècles de lutte acharnée, les dieux Kyoshin et Kishin se sont éteints debout, reliés pour toujours à l'endroit précis où leurs épées se sont entrechoquées pour la dernière fois, sans savoir que cela engendrerait le chaos. Inertes mais inébranlables, les deux colosses se fossilisèrent avec le temps, accueillant progressivement la vie. Regroupés dans des colonies sur le géant de pierre Kyoshin, les humains savent que de l'autre côté du point de jonction se trouvent les enfants de Kishin, le colosse de métal.
Parfois, la vie, ça tient à peu de choses. Jusqu'à il n'y a pas si longtemps, Xenoblade aurait dû s'appeler « Monado ». Sage décision de ne pas appeler un jeu par le nom de l'épée du héros. On se demande si George Lucas aurait rencontré le même succès mondial avec « Sabre Laser : Un Nouvel Espoir ». En optant pour Xenoblade, Monolith Soft et Nintendo s'ouvrent un accès direct vers la classe et le cool qui résonnent, comme un réflexe pavlovien dans le c?ur de tous les gamers. « Xeno », ça évoque tout de suite une des pages les plus importantes du RPG japonais, Xenogears, le jeu culte PSone dans sa quintessence, qui jouait sur les clichés et sur ce tout ce qui marchait à l'époque. Evangelion, philosophie, robots géants, religion et coups de pied dans les dents, tout s'y mélangeait avec une certaine maestria. Mais malgré ce mix d'anthologie et de bonnes ventes, ça n'a pas suffi pour convaincre un Squaresoft, se la jouant caïd aux gros bras à la fin des années 90, de faire une suite. Un clash des familles plus tard, Takahashi se retrouve à la tête de Monolith Soft pour qui il développe les controversés Xenosaga, découpés en de lancinants épisodes, dont on dira pudiquement, qu'au moins, ils ne manquaient pas d'ambition.
Soyons lucides. Les années 2000 n'ont que rarement brillées dans le domaine du RPG japonais. L'Omaha Beach est encore plus flagrant quand on se souvient des années 90, rythmées par des jeux cultes qui peuplent encore assez nos mémoires pour nous être régulièrement servis en remake. Xenoblade nous arrive en point final de cette décennie, puisant dans ce qui s'y est fait de mieux (car il y a eu du bon), à la manière d'une F.A.Q. labélisée "Comment faire des RPG cultes en 2010".Testé à partir d'une version import. Mais tout d'abord, accueillons tout de même le professeur de cette session exceptionnelle, Monsieur Tetsuya Takahashi, vieux routard au CV conséquent puisqu'on y trouve l'exceptionnel Xenogears (et si par miracle ou malheur, vous ne connaitriez pas, direct Wikipedia et cie, voire Ebay pour les plus friqués). Après avoir trainé sa bosse de Squaresoft à Namco, il finit par atterrir chez Nintendo où il traficote des jeux non-mémorables en attendant son heure. Son truc à lui, c'est le RPG ambitieux, qui a des trucs à dire. Mais il sort quand même d'un Xenosaga en multiples épisodes, universellement reconnu comme une déception si ce n'est moins, dévoré par les ambitions et bouffé par l'envie de trop en faire.
Spécialisé dans le RPG depuis la PS2, Monolith Software avait fait ses premiers pas sur Wii en 2008 avec Disaster : Day of Crisis, un sympathique jeu d'action hybride. Deux ans plus tard, le studio nippon revient à ses premières amours avec Xenoblade, dernier projet en date du père de Xenogears et Xenosaga, Tetsuya Takahashi. Pas encore annoncé en Europe mais disponible depuis le 10 juin sur sa terre natale, ce titre ambitieux marchant sur les traces de Final Fantasy XII méritait largement qu'on lui consacre un test import. Ikimashô ! Tout comme au temps de la GameCube, les jeux de rôle ne se bousculent pas au portillon sur Wii, les bons encore moins. Alors quand on en voit arriver un avec des combats en temps réel, un système de jeu riche, des environnements ouverts, un synopsis prometteur, des musiques accrocheuses et une réalisation carrée, difficile de faire des manières sous prétexte qu'il n'est pour l'instant proposé que dans une langue venue de l'Extrême-Orient. D'autant que pour un RPG japonais, Xenoblade fait beaucoup d'efforts pour se faire comprendre sans avoir besoin de passer par les mots, en dehors du scénario et des dialogues bien entendu.
TestMateriel.com ne regroupe pas de serial, no cd, warez, torrent et crack pour Xenoblade Chronicles. Inutile de nous contacter pour se faire rembourser d'un jeu, obtenir de l'aide pour le lancer, demander une soluce, une astuce Xenoblade Chronicles.