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Nous avons réuni 4 tests du Sigma DP1 Quattro. Les experts notent Sigma DP1 Quattro 8/10. Retrouvez sur TestMateriel.com les tests, le meilleur prix, les avis des utilisateurs du Sigma DP1 Quattro et d'autres Appareil photo numérique Sigma.
dp1, dp2, dp3 : pour les compacts experts Sigma, la chanson et la déclinaison par focale est désormais bien connue. Nouveauté avec la série Quattro, le dp0 Quattro embarque, pour la première fois sur un boîtier de la marque, un 14mm f/4 équivalent à un 21mm f/4. Les Sigma Quattro se suivent et se ressemblent et, comme tous bons produits qui se bonifient avec le temps, nous apprécions chaque fois un peu plus le design et l'ergonomie très atypique des boîtiers experts Sigma. La poignée/crosse très décentrée a depuis longtemps été digérée et assimilée par nos mimines — qu'il faut quand même avoir pas trop petites — et, finalement, nous ne voyons plus que les bons côtés de ces Sigma Quattro. Oui. Nous sommes prêts à fermer les yeux sur l'écran non orientable et non tactile manquant de définition et à l'affichage parfois psychédélique. Oui. Nous sommes prêts à ne pas rappeler qu'il n'y a pas de Wi-Fi, de NFC, de GPS. Oui. Nous vivons très bien sans tous les trucs, bidules, tirettes et chevillettes que nous affectionnons habituellement sur les autres boîtiers, et tant pis s'il n'y a pas de viseur intégré — il faudra d'ailleurs faire des infidélités à Sigma si vous désirez agrémenter votre dp0 d'un viseur optique optionnel — ni de flash. Le dp0, c'est du brut de décoffrage, rien d'inutile, juste du nécessaire et du pratique. L'ergonomie est très compréhensible, directe, efficace et simple. De quoi faire passer l'excellent Ricoh GR pour un casse-tête chinois. Sur le capot, outre le déclencheur et le bouton d'allumage, un bouton mode permet de sélectionner votre mode PASM de travail ainsi que trois modes personnalisables. Les deux molettes, robustes et bien crantées, permettent de jouer sur l'ouverture, la vitesse et la correction d'exposition, selon les circonstances. Nous nous prendrions presque à rêver d'une véritable bague de diaphragme, peut-être pour une prochaine fois. En attendant, nous nous satisfaisons de l'accès à la carte mémoire par la tranche gauche, où se trouve également une prise USB. Par contre, ne cherchez pas de HDMI, de prise micro ou casque, ce n'est pas le propos ici. Au dos, aucune des fanfreluches technologiques que nous affectionnons habituellement. De quoi changer le mode d'affichage, de quoi lire ses images, une touche Focus pour basculer de la mise au point automatique à la manuelle (sans focus peaking), de quoi changer le collimateur (il y en a 9, il est possible d'en...
FocusNumérique
Ajouté le : 01/2015
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Nous avons testé l'objectif équivalent 28 mm du DP1 Quattro avec son capteur APS-C Foveon X3 de 19,6 Mpx (définition de la couche bleue). L'objectif est composé de 9 éléments répartis en 8 groupes (2 éléments asphériques et 1 élément FLD), et d'un diaphragme à 9 lamelles. La notion de piqué est assez délicate à traiter. C'est ce que l'on peut assimiler à la "sensation de netteté" et/ou à la "précision" que l'on observe sur une image. Elle peut être très différente d'un objectif à un autre, d'une focale à une autre et d'une ouverture à une autre. Elle peut aussi varier entre le centre et les bords de l'image. On a coutume de dire que le piqué est optimal au centre et aux ouvertures moyennes : f/8 ou f/11 par exemple. De plus, le piqué va dépendre de la définition du capteur de votre appareil et la taille de son capteur. Plus les pixels sont petits, plus le système montrera ses limites à cause de la diffraction. Ce phénomène s'amplifie à mesure que l'on ferme le diaphragme de l'objectif. Le DP1 Quattro dispose d'une définition de 5424 x 3616 pixels (couche bleue). Chaque pixel mesure donc 4,3 micromètres de côté.
Avec ses compacts experts à grand capteur et focale fixe, Sigma cultive l'art subtil de la différence et un goût prononcé pour les trilogies. Après le dp2 Quattro, que nous avions testé en juillet 2014, le dp1 Quattro est le deuxième APN du japonais à embarquer un capteur Foveon Quattro. Ici, l'objectif 30mm f/2.8 cède sa place à un grand-angle 19mm f/2,8, équivalent 28mm, comme il est de tradition chez tous les dp1. Il n'y a physiquement strictement aucune différence entre le Sigma dp1 Quattro et le Sigma dp2 Quattro, à l'exception de l'inscription frontale, discrète, affichant fièrement "dp1" et à l'exception des caractéristiques optiques inscrites en blanc sur l'objectif. Ce dernier, par ailleurs, est exactement du même gabarit que celui équipant le dp2 Quattro : bien vu. La prise en main atypique, avec la poignée rejetée très loin sur la droite, continue à surprendre au premier abord, mais il ne faut que quelques secondes pour s'y sentir comme chez soi. Toutes les commandes tombent naturellement sous le pouce et l'index de la main droite.
FocusNumérique
Ajouté le : 01/2015
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Pour notre test, la scène est éclairée sous environ 250 lux. Notre appareil étalon est le Canon 5D Mark III qui pour un gris neutre 18 % requiert le couple f/5,6 - 1/8 s pour une sensibilité de 200 ISO. Le Sigma DP1 Quattro est également calé pour exposer correctement un gris 18 % avec une sensibilité ISO de 100 ISO et une ouverture de f/5,6. La vitesse est alors de 1/3 s. Nous faisons alors varier la vitesse et la sensibilité ISO. Les images sont visibles à 100 % et vous pouvez télécharger les fichiers bruts (XF3). Le DP1 Quattro est équipé d'un capteur Foveon X3 de dernière génération dans un format APS-C comme l'ensemble de la gamme qui porte ce nom. Ce capteur présente toujours une technologie tri-couche (bleue, verte et rouge), mais cette fois, la couche bleue présente 4 fois plus d'information que les couches inférieures. Si le comptage de pixels sur la précédente génération de capteurs Foveon X3 (Merrill) était assez simple, avec autant d'information colorée que de pixels, ici, le principe se complique sérieusement.