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Nous avons réuni 4 tests du Ricoh CX5. Les experts notent Ricoh CX5 6.9/10. Retrouvez sur TestMateriel.com les tests, le meilleur prix, les avis des utilisateurs du Ricoh CX5 et d'autres Appareil photo numérique Ricoh.
Moins connu du grand public, mais pourtant illustre, le japonais Ricoh est resté limité pendant longtemps à une clientèle professionnelle. En effet la spécialité d'alors, un grand angle que peu de concurrents proposaient, répondait à des besoins très ciblés (architectes, professionnels du bâtiment?). Depuis, la marque s'est fait une place, forte de cet aura de fabricant sérieux. Nous testons aujourd'hui le CX5, dernier appareil en date de la série CX. Le CX5 reprend exactement le même boîtier que le CX4, et sensiblement le même que les CX3, CX2, CX1? Eh oui Ricoh aime les transitions douces ! La finition de l'appareil intégralement en métal est toujours aussi soignée. Mais on pourra reprocher le côté très anguleux du boîtier. Notamment de la tige en fer quasi coupante en lieu de poignée. Le repose pouce en caoutchouc est nettement plus douillet. Au final, la prise en main est stable et tout de même bien agréable. Un point gênant en revanche : l'emplacement du flash est comme sur le Pentax Optio RZ10 très mal étudié ! Il faudra vraiment faire attention à la position des doigts parce que naturellement, le majeur vient couvrir partiellement ou totalement le flash.
Nouveau modèle de Ricoh, le CX5 a l'aspect d'un compact robuste et sérieux, juste un peu plus gros que la moyenne. On remarque immédiatement sur la face supérieure un sélecteur de mode bien fourni mais avec des indications un peu mystérieuses. Ricoh fait les choses à sa manière, c'est-à-dire avec originalité et la chose peut séduire ceux qui recherchent des prestations sortant un peu de l’ordinaire. Si l'ergonomie nous a parue bien conçue, il faudra néanmoins apprendre à l’exploiter. Le CX5 est équipé d'un zoom équivalent 28 à 300 mm ce qui satisfera sans doute la plupart des photographes. Il utilise un petit capteur de résolution raisonnable ce qui est un point positif. Dans la pratique, le CX5 nous a fourni de bonnes images en grand angle. Attention toutefois à ne pas fermer le diaphragme si vous utilisez un mode le permettant car la résolution diminue en raison de la diffraction sur ce type de capteur. Le zoom donne de bons résultats aux focales moyennes mais montre ses limites en téléobjectif extrême. Le centre de l’image est correct mais le reste est affecté par des aberrations chromatiques. Si vous voulez monter en sensibilité, évitez de dépasser 400 ISO, l’électronique a du mal à suivre ensuite !
Bien construit et délivrant des images de bonne facture, le CX5 manque peine face à la concurrence. Ovni du monde de la photo, Ricoh propose des appareils souvent différents comme le GRD III (et sa focale fixe) ou le GXR (et ses modules optique et capteur). La série CX, dont le CX5 est le dernier-né, fait exception : c'est un simple compact à zoom puissant, clone de la série TZ de Panasonic. Le défi Ricoh, habitué à des appareils atypiques, est de se comparer frontalement aux géants de la photo sur leur terrain. Sans doute conçu par un designer zen prônant le calme et l'absence de passion, le Ricoh CX5 est un boîtier bien construit sans aucune fioriture. Les menus sont toujours sur fond noir, à la limite du spartiate, mais efficace. La carlingue, noir mat, est d'une extrême discrétion, le design final de l'appareil anodin. On regrette la petitesse et le relatif manque de précision du joystick pour naviguer dans les menus, ainsi que son toucher, plutôt inconfortable. De plus, le flash est placé à l'extrême droite de l'appareil, la où le majeur vient naturellement se placer. Une position iconoclaste loin d'être anodine... Si le flash est sur la droite de l'appareil, c'est que Ricoh a placé au centre un télémètre, et ce pour accélérer la vitesse de mise au point de l'optique.
C'est tous les six mois que Ricoh renouvelle son compact à gros zoom. Le CX5 succède donc logiquement au CX4 de l'automne, avec à l'habitude du petit constructeur japonais une évolution en douceur de petits détails : l'appareil ressemble encore beaucoup au CX1 de 2009. S'il reprend optique et électronique du modèle précédent, il adopte tout de même une "nouveauté" notable : le retour du télémètre, disparu des compacts depuis une demi-douzaine d'années. La recette de la famille n'a pas, ou fort peu, évolué depuis... le R8, il y a trois ans. On retrouve les mêmes boutons, quasiment au même endroit. L'écran est le désormais habituel LCD de 7,6 cm, très fin (définition VGA) et agréable à l'usage, malgré des gris un peu clairs (gamma à 1,8) et une colorimétrie juste correcte (dE à 5,5). Comme ses prédécesseurs, le CX5 propose de nombreuses personnalisations : l'utilisateur choisit les options proposées dans le menu ADJ et la fonction de la touche Fn. Cette profusion de réglages peut désorienter le néophyte, mais satisfera l'utilisateur exigeant — qui pourra également les utiliser pour rendre son appareil plus réactif.