Kodak Slice

Slice

Le coloriste tente de ressusciter sa crédibilité passée. Mais ce Slice cher et poussif n'améliore absolument rien. En revoyant complètement son design (format ultrafin, large écran 9 cm) et son ergonomie (vue panoramique, navigation tactile), Kodak semble vouloir rattraper son retard sur les autres constructeurs d'appareils photo. Reste à voir ce qu'il en est de la qualité des photos, l'habituel point faible de la marque. Disons-le tout de suite, la désillusion est cruelle. D'autant que Kodak ne manque pas d'arguments à faire valoir. Une marque à la renommée historique, une gestion des couleurs souvent plus éclatante, et des prix habituellement compétitifs permettaient d'espérer un appareil vraiment intéressant, pourvu que les désormais classiques soucis de grain d'image soient réglés. Matraquage médiatique et rénovation design à l'appui, le constructeur a pu faire croire qu'il abandonnait son positionnement de constructeur numérique bas de gamme, il n'en est malheureusement rien, bien au contraire. Le Kodak Slice est plombé par quatre défauts rédhibitoires. Le premier tient à son écran tactile, infiniment moins sensible, intuitif et réactif que ce que l'on trouve aujourd'hui sur les téléphones portables de type iPhone et HTC Desire.