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Nous avons réuni 3 tests du Fujifilm X-M1. Les experts notent Fujifilm X-M1 8.8/10. Retrouvez sur TestMateriel.com les tests, le meilleur prix, les avis des utilisateurs du Fujifilm X-M1 et d'autres Appareil photo numérique Fujifilm.
Après le X-Pro 1 pour les pros et le X-E1 pour les experts, voici le X-M1 qui s'adresse au grand public. Un boîtier dépourvu de viseur et volontairement simple dans son ergonomie. Mais si son look est sage, il cache un trésor : un super capteur. Notons tout d'abord qu'à 750 €, le X-M1 n'est pas le moins cher des hybrides de sa catégorie. Fujfilm a pensé à tout en annonçant le mois dernier le X-A1, à 579 €. Mais ce boîtier encore moins cher n'embarque pas le même capteur X-Trans, mais un simple capteur CMOS. Moins cher, ce dernier ne peut prétendre à la même qualité d'image que celui, redoutable, made by Fujifilm. Excellent capteurLe X-M1 embarque donc le capteur X-Trans CMOS II, la deuxième itération de cette pièce électronique hors norme qui a rendu célèbre Fujifilm dans le milieu des photographes experts/pros. Délivrant des clichés aux couleurs très naturelles, ce capteur APS-C de 16 Mpix brille aussi dans les basses lumières : le reporter travaille sans peine aucune à 6400 ISO... en Jpeg ! Une des forces de Fujifilm étant en effet la qualité des fichiers Jpeg produits par le boîtier, tellement bonne que même des photographes professionnels les utilisent tels quels !
Avec le Fuji X-M1, la marque prend le parti de mettre à la disposition des débutants et amateurs la technologie X-Trans de son capteur APS-C et c'est une réussite ! Outre le fait que ce dernier boîtier confirme l'excellence de Fuji en matière d'image, il surclasse en plus toute la concurrence équipé d'un capteur 4/3 et APS-C. Non seulement l'image est douce, les couleurs neutres et le traitement en hautes sensibilités particulièrement agréable, mais en plus la « simple » optique livrée en kit, un 16-50mm f/3,5-5,6 est très performante. Bien que sa construction soit légère (baïonnette en plastique, pas d'interrupteur pour la stabilisation) le piqué de cette optique de base étonne et permet d'exploiter aisément les potentialités du capteur. Cette excellence en matière d’image a cependant un petit revers technologique. En effet le X-M1 ne bénéficie pas de tous les raffinements high-tech que l’on trouve chez la concurrence : Pas de GPS intégré, pas d’écran tactile, pas de viseur optionnel et une connectivité Wi-Fi relativement limité. Grâce à cette dernière il est possible de télécharger ses images sur son smartphone afin de les partager mais pas de prendre le contrôle de l’appareil à distance. De même, la technologie NFC (Near Field Communication) n’est pas encore implémentée.
Dans la gamme X-Premium, le petit X-M1 inaugure trois caractéristiques inédites. Il est le premier à être totalement dépourvu de viseur ; il est le premier à proposer un écran orientable ; il est le premier à intégrer le Wi-Fi. Et comme ses prédécesseurs, il dispose d'un atout de choc pour s'imposer dans un marché très concurrentiel et encombré, où les stars héréditaires sont les Sony Nex-5 et autres Panasonic GF. Cette botte secrète, c'est le capteur X-Trans, un APS-C de 16 millions de pixels à l'architecture novatrice (et exclusive). Brisons tout de suite le suspens : la nouvelle référence en termes de qualité d'image, c'est lui. L'écran orientable a du bon. D'abord parce qu'il facilite les cadrages lorsque la situation exige un minimum de gymnastique, mais ça tout le monde le sait déjà. Pour Fujifilm, l'écran orientable a surtout du bon parce qu'il a fait redécouvrir à la marque les vertus de la double molette. Il en résulte à la fois une simplification et une optimisation de l'ergonomie. L'ensemble des commandes bascule ainsi vers le côté droit de l'appareil autorisant de fait une manipulation à une seule main (pour peu qu'elle soit assez souple).