Le stabilisateur est intégré au boîtier, c'est un plus indéniable des origines Minolta.
La prise en main est rapide, car le boîtier est simple, de plus peu de « gadgets » pour dérouter un novice.
Un regret est la qualité des plastiques utilisés. Pour peu que tu ne te coupes pas les ongles régulièrement, tu risques de griffer légèrement le rebord courbe situé face à la poignée dont le plastique est assez désagréable au premier abord, mais par après, on s’y fait rapidement. Cela se nettoie facilement, fort heureusement.
Sinon, il est bien proportionné et pas de soucis une fois dans la main.
Le bouton de mise en route est situé sur la gauche et non pas près du déclencheur, ce qui est très pratique, car cela évite d’éteindre l’appareil en voulant utiliser la molette.
Les boutons sont bien placés et on les trouve rapidement avec l’habitude. Même plus besoin d’écarter l’appareil pour voir où l’on doit appuyer. C’est un avantage et un fameux gain de temps. Par contre, le joypad n’est pas des plus ergonomique surtout quand on a de gros doigts.
Le type de carte mémoire utilisée est encore Compact Flash 1 et 2 héritée du temps de Minolta :cœur: . L’Alpha 230 permet comme le 550, l’utilisation d’une carte SD ou Memory Stick Duo de Sony, c’est bien plus pratique, vu que la plupart des ordinateurs ont au moins un lecteur de carte SD intégré.
Contrairement à des avis lu sur Internet, le mien n’a jamais eu de problème dû à l’humidité, malgré des photos prises en extérieur par temps de pluie. Appareil protégé emballé dans un plastique (pas de sac spécifique), cela va de soit !
Bien qu’il faille, si on aime utiliser les modes manuels, avoir recours aux divers menus, il est très satisfaisant en mode automatique, à croire qu’il a été conçu dans ce but premier.
A partir du moment, où on souhaite exploiter des fonctions plus manuelles « A » ou « M », on sent rapidement atteindre les limites de l’appareil. Limites dans le cadre de confort d’utilisation, cela s’entend. Car toutes ces fonctions sont parfaitement exploitables en mode manuel, mais il faut chipoter pour les utiliser. C’est pour cela que, avis personnel, les modes « A », « M », « S » et « M » sont déconseillés pour le novice.
Une fonctionnalité qui est dérangeante, c’est l’attribution de l’usage de la molette. Il faut accéder au menu pour choisir son usage par défaut « Ouverture », soit « Vitesse ». Si le mode « Ouverture » a été choisi, si on veut changer la vitesse, il suffit d’appuyer sur « AV » et de tourner la molette.
Le mode rafale permet 3 images / seconde. Cela peut être ralenti selon le type de carte utilisée et selon la qualité choisie. Si la carte est de moindre qualité, la vitesse de transfert sera lente et de fait, l’enregistrement des photos sur la carte sera lent.
Le « Modes Créatifs » est très pratique, pour peu que l’on sache le paramétrer comme il se faut. Attention, il ne faut pas oublier qu’il est activé, autrement, on risque d’avoir des conflits lors de certaines prises de vue.
Diverses fonctionnalités préprogrammées sont disponibles et très intéressantes. Photo flash désactivé, portrait, paysage, macro, sport, nuit et coucher de soleil. Elles sont bien préréglées.
Une touche de fonction « Fn » permet d’accéder assez rapidement aux principaux réglages de l’appareil. Cela s’avère pratique, car ces réglages sont regroupés.
La visée ne comporte pas le « Live view », que est présent dans l’A 230. 95% de l’écran est visible.
La visée est nette et clair. Cependant, dans des conditions très lumineuses et bruyantes on ne verra pas le petit éclair orangé de capture de l’autofocus, pas plus que le signal sonore.
Même si les éléments de visée de l’autofocus sont nombreux, on s’y habitue très rapidement.
Les informations sont très claires et présentées dans une bande noire en bas de l’écran de visée. On reconnaît bien le mode d’affichage Minolta.
Etant porteur de lunettes, il n’est pas aisé de viser car le pare-soleil est assez court. Mieux vaut utiliser quelques Euros pour acheter un dégagement oculaire un peu plus proéminent. Ce n’est vraiment pas un luxe, ni une dépense inutile.
Une autre fonction disponible, c’est la détection de visage, mais bouffeur d’autonomie de la batterie.
L’écran est correct question affichage, même s’il n’a « que » 230 000 points, mais quand même 2.7 pouces de diagonale.
Concernant la photo de nuit, il ne faut pas avoir de grands espoirs, car au dessus de 800 ISO, il y a beaucoup de bruit sur la photo et ça gâche pas mal le plaisir.
Le bruit, la gestion du bruit, le gros point faible de l’A200. Lors de prises de vue en condition de faible luminosité, les grains sont beaucoup trop visibles. Il faudra avoir recours au traitement de l’image avec des logiciels appropriés.
Le flash est ce qu’il est, un simple flash intégré. Il ne faut dès lors pas attendre beaucoup de ses performances. A l’intérieur, ça va tant que les personnes ne sont pas trop loin de la portée correcte du flash. A l’extérieur, il faut jouer avec l’ouverture et la vitesse pour éviter à avoir recours au flash. A ce moment, il est vraiment conseillé d’utiliser un trépied bien stable.
Attention, lors de photo en grand angle, il risque d’y avoir une ombre projetée sur le cliché. La probabilité d’avoir des yeux rouges sur les clichés est grande. Ce sont situations assez désagréables.
Autre point très désagréable du flash est l’éclairage de mise au point en condition de faible luminosité. Les flashs éblouissent les personnes à photographier. Mieux vaut donc les avertir au risque de se retrouver avec des yeux fermés lors du cliché ! A poins que d’utiliser la fonction « Yeux rouges ». Le problème de cette fonctionnalité est le temps perdu avec ces éclairs ‘’anti-yeux rouges’’ ! a ce moment-là, mieux vaut risquer les yeux rouges et traiter le cliché avec un logiciel adapté. Une lampe d’assistance, comme on trouve sur un « bête » Canon PowerShot A470, aurait été bienvenue !
Son stabilisateur intégré est très efficace et précis. Il permet des clichés d’une netteté surprenante. Il ne faut le désactiver qu’en cas d’utilisation d’un trépied.
Dans le viseur une échelle graduée permet de vérifier si l’on bouge beaucoup ou peu. C’est un plus indéniable pour trouver le bon moment pour déclencher.
L’autofocus est très rapide, c’est assez déroutant quand on vient d’un ancien Minolta 5D. Cependant, en mode continu, il se montre assez limité leur de prises de vue de sujet en mouvement. Faisant énormément de photos de trains, cela se constatait très souvent, car la loco s’en trouvait trouble. Rien de plus râlant qu’un cliché trouble alors, qu’avec le mode automatique ou ponctuel, ce problème n’a quasi jamais été rencontré. Du moins, au cours de mon utilisation.
Le menu est complet, rien à dire de ce coté. Par contre, ils ne sont pas assez distincts et la présentation est assez terne et peu pratique à l’usage. Heureusement, en principe, on n’y va pas trop une fois les réglages du début effectués.
Durant ces 10 mois d’utilisation et malgré le fait de changement fréquents d’objectifs, même en plein vent à la mer, jamais il n’y a eu le moindre problème de poussière visibles ou autre et le mode « Nettoyage » n’a jamais été utilisé. Pas plus qu’avec le Konika-Minolta 5D utilisé durant 3 ans 1/2 avec plus de 35 000 déclenchement.avec des changements d’objectifs assez fréquents aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur.
La batterie de 1650 mAh a une très bonne autonomie, plus de 700 déclenchements, ce qui est appréciable. Le temps de charge est d’environ 2heures, ce qui peut sembler long. Mais, il ne faut pas oublier qu’au plus la charge est rapide au plus la longévité de la batterie est mise à mal.
L’affichage de l’état de charge de la batterie, en % est très pratique et surtout très fiable. Cela permet de se faire une idée très précise de l’autonomie restante.
Bref, après 10 mois et plus de 6700 déclenchements, c’est un très bon appareil pour peu que l’on ne soit pas exigeant quand aux fonctionnalités disponibles via menus ou sous-menus.
Mon choix s’est porté sur l’Alpha 550 qui correspond mieux à mes attentes et à mes possibilités financières actuelles surtout.
Si c'est pour faire des photos de temps à autre, en vacances, lors de fêtes de famille, d'excursions ou autre. C'est appareil sera bon.