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Nous avons réuni 3 tests du Lenovo Yoga 3 14. Les experts notent Lenovo Yoga 3 14 8.1/10. Retrouvez sur TestMateriel.com les tests, le meilleur prix, les avis des utilisateurs du Lenovo Yoga 3 14 et d'autres Ordinateur portable Lenovo.
Avec le Lenovo a inauguré un système de charnière inédit composé de plus de 800 pièces de métal et d'aluminium. Le tout avec un design ultra-fin et un boîtier sans ventilateur (1,28 cm d'épaisseur). Avec le Yoga 3 14 pouces, Lenovo s'en tient à une solution plus classique à deux charnières pivotant à 360° qui transforment le PC portable en tablette tactile. La principale nouveauté de ce modèle concerne l'écran de 14 pouces que Lenovo a réussi à faire tenir dans un châssis équivalent à un modèle de 13,3 pouces.Autre différence par rapport à la version Pro, le processeur. Ce n'est pas un Core M d'Intel mais un Core i5 ou i7, selon la version, de 5e génération. Si les performances et l'autonomie de la Yoga 3 Pro avec cette puce Core M étaient décevantes, il n'en va pas de même le Yoga 3 14" qui se révèle excellent pour un hybride à moins de 1 000 euros, à la fois en termes d'autonomie et de performances. La configuration de base proposée en France est à 899 euros avec un processeur Intel Core i5 cadencé à 2,2 GHz, 4 Go de mémoire vive (RAM) et un disque SSD de 256 Go.Design et fonctionnalitésLe portable Yoga 3 14" n'est pas aussi fin, léger et esthétique que certains de ses concurrents, à commencer par le Yoga 3 Pro. Mais avec 1,83 cm d'épaisseur pour 1,7 kg sur la balance, il reste totalement adapté à un usage nomade. L'écran exploite la technologie IPS et propose une définition de 1 920 x 1 080 pixels. Les textes et les graphismes sont nets et les angles de vue hors axe excellents. La surface d'affichage supplémentaire constitue assurément un plus, surtout dans un châssis aux dimensions d'un 13 pouces. Malheureusement, la luminosité de l'écran déçoit. Il gère aussi très mal les reflets. Si le fait de couper le système de réglage automatique de luminosité améliore un peu les choses, tous ceux qui travaillent régulièrement en extérieur passeront leur chemin.Le clavier est spacieux et globalement agréable, mais nous l'avons trouvé légèrement trop mou, manquant un peu de réactivité. Lenovo a choisi de réduire la taille des touches Entrée et Shift (à droite) pour pouvoir faire tenir verticalement toute une rangée de touches de fonction. Tous ceux habitués à taper sans regarder les touches auront besoin d'un temps d'adaptation. Le rétroéclairage ne propose que deux niveaux : allumé ou éteint. Le pavé tactile incorpore deux zones pour les clics droit et gauche, mais pas de bouton...
Lors du CES 2015, Lenovo avait annoncé que son prochain Yoga 3 pour le marché grand public se déclinerait en deux tailles d'écran, 11 et 14 pouces, le 13 pouces restant, lui, le format fétiche des utilisateurs professionnels. Le Yoga 3 14 pouces se décline en plusieurs configurations et donc plusieurs prix. Le ticket d'entrée est de 800 euros et le tarif grimpe ensuite en fonction du type de processeur et de la solution de stockage sélectionné. La version du Yoga 3 14 pouces que nous avons reçu pour nos tests coûte environ 1000 euros et elle incarne selon le modèle le plus abouti. Le Yoga 3 14 pouces arrivera-t-il à nous faire oublier son homologue 11 pouces ? Ce dernier nous avait en effet laissé sur notre faim, nous donnant l'impression d'avoir affaire à une machine à écrire peu endurante vendue bien trop chère pour les prestations offertes. La version 14 pouces va donc devoir se relever les manches pour nous convaincre !Commençons par un rapide tour de la machine. Le boîtier blanc est bien assemblé et le plastique, de qualité. En main, le Yoga 3 14 est relativement léger pour son gabarit puisqu'il accuse un poids de 1,68 kilo : c'est peu pour un ultraportable, surtout comparativement à toutes les machines 13,3 pouces concurrentes. Enfin, les mâchoires de notre pied à coulisse nous indiquent que l'épaisseur de l'engin reste sous la barre des 2 cm, ce qui est raisonnable.Sur les flancs se trouvent trois prises USB, dont 2 au format 3.0. La dernière, de type 2.0, fait également office, comme sur le Yoga 3 Pro, de prise d'alimentation. Une sortie vidéo micro HDMI, un combo entrée/sortie audio, un lecteur SD et également quelques touches (volume, blocage de la rotation de l'écran et restauration) sont disposées sur les côtés de l'appareil. Si vous n'êtes pas familiarisé avec la famille Yoga, sachez que les charnières de l'écran lui permettent d'effectuer une rotation complète autour du clavier.
Après avoir dominé le petit monde des hybrides pendant deux ans, Lenovo nous avait franchement déçus avec son Yoga 3 Pro. Bien que séduisant à première vue, la cuvée 2015 de l'hybride phare de la marque nous avait peu séduits. La faute en particulier à un Core M mal maitrisé. Ce dernier chauffait en effet trop, ce qui limitait mécaniquement ses performances. Résultat, le Yoga était tombé dans une position d'outsider. Un peu refroidis nous n'attendions donc pas grand-chose de cette version non pro. Ces dernières étaient en effet jusque-là quasi identiques, variant uniquement au niveau de la configuration embarquée. Une politique que Lenovo a toutefois changée, le Yoga 3 n'ayant en effet que des ressemblances superficielles avec son grand frère. Outre un changement de format (on passe d'un écran de 13,3 à 14 pouces) le Yoga 3 adopte une approche bien moins haut de gamme dans ses choix de design et de finition. Le résultat est un ultrabook relativement encombrant puisqu'il mesure 18,3 mm d'épaisseur et pèse tout de même 1,7 kg. Oublié le métal de la série Pro, ce modèle fait le choix du tout plastique. C'est bien évidemment moins flatteur mais la finition reste très propre tout en proposant un produit solide. On retrouve avec plaisir le clavier chicklet propre à Lenovo, ce dernier est toujours aussi confortable à utiliser. On apprécie aussi le grand touchpad, agréable au toucher et précis. La connectique est correcte au vu du format. On a droit à une paire de prises USB, d'un lecteur SD et d'une sortie micro-HDMI. A ces connecteurs classiques s'ajoute une prise de charge très maline. Cette dernière est en fait dérivée de l'USB (avec un connecteur légèrement modifié pour ne pas s'insérer dans le mauvais port) et fait double usage en acceptant aussi des périphériques USB. En charge on n'aura donc que deux ports disponibles, ce qui reste tout à fait acceptable (contrairement à ce qu'a fait Apple avec son MacBook). Si un nombre croissant de portables font le choix d'un écran de très haute résolution, ce choix n'est pas toujours intéressant. Plus gourmands en énergie et pas forcément bien exploités par Windows, les dalles hautes résolution ne sont pas la panacée.