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Disponible à la vente depuis quelques semaines, le nouveau processeur de chez INTEL annonce bien une nouvelle génération (ou plutôt une un renouveau du à la taille de gravure) ... C'est donc avec ce quad QX9650 qu' INTEL propose le haut de gamme de cette génération, baptisée pendant longtemps Penryn, pour au final se nommer Yorkfield. Premier gros changement donc, la gravure est ici effectuée en 45nm ... soit 20nm de moins qu'un "ancien" core quad ! A quoi cela sert-il ? Plusieurs avantages à cela : une fois la technique de gravure bien maitrisée, les coûts de production sont diminués, puisque sur une même plaque de silicium, on gravera plus de processeurs ... Deuxième avantage, les transistors étant plus petit, ils utilisent moins de tensions pour une même fréquence d'utilisation, on économise donc de la même façon de l'énergie. Autre avantage, moins de tension, entraine un échauffement thermique moins élevé ...
Dans l’éternelle guerre concurrentielle qui se déroule sur le marché des processeurs, Intel gère actuellement son avance sur son rival de toujours, AMD. Ce dernier a en effet perdu la tête de la compétition depuis le lancement par Intel du Core 2 Duo en juillet 2006, qui avait mis un terme à la suprématie longuement acquise par l’Athlon 64. C’est donc la puissance financière, technologique et du marketing d’Intel qui s’est finalement imposée, grâce à un processeur à la fois plus performant et plus économe en énergie. Avec une baisse de prix et le lancement de processeurs d’entrée de gamme tout aussi efficaces, la domination d’Intel ne pouvait être que complète. Aujourd’hui, la tendance est à la multiplication des cœurs sur un même processeur : un processeur qui dispose de plusieurs cœurs de traitement sera capable d’exécuter plusieurs tâches simultanément, avec des gains d’efficacité et de confort pour l’utilisateur substantiels à la clé.
Lancés au milieu de l’été dernier, les processeurs Core 2 Duo se sont très rapidement imposés sur le marché grâce à un très haut niveau de performances et une consommation particulièrement contenue. Pour ne rien gâcher, Intel a même pratiqué une politique tarifaire assez agressive… Cependant, excepté un passage du FSB de 1066 MHz à 1333 MHz et des premiers Quad Core, c’est un peu le calme plat. Il faut bien avouer qu’il n’y a franchement rien à reprocher aux Core 2 Duo et que la fin de vie des Athlon 64 X2 – moins performants – ne pousse pas vraiment à l’escalade de la puissance. Heureusement pour AMD, le renouveau est proche mais les Phenom Serie 9000 vont trouver face à eux des Core 2 Duo en 45 nm boostés par quelques optimisations et un jeu d’instruction SSE4. Pour mettre en avant la technologie de gravure en 45 nm, Intel a choisi de commencer par le haut du panier. Ainsi, le premier processeur en 45 nm que nous avons testé n’est pas un simple Penryn mais un Yorkfield.
Ne tournons pas autour du pot, depuis l’arrivée des Core 2, Intel domine de la tête et des épaules le marché des processeurs. Le lancement du jour est cependant tout à fait particulier puisque c’est l’introduction du premier processeur grand public gravé en 45 nanomètres. La vie d’un constructeur de processeur est faite de hauts et de bas. Après deux années de traversée du désert avec les Pentium 4 stepping « E » et les Pentium D, incapables de rivaliser avec les Athlon 64, Intel domine aujourd’hui totalement ce que l’on appelle le segment « performance ». En clair, les processeurs coûtant plus de 150 euros. A quelques semaines du lancement par AMD de sa contre-attaque Phenom, Intel ne reste pas sur ses acquis et lance une nouvelle gamme de produit. Ou plus exactement, nous donne un avant goût de sa gamme à venir. Tel un animateur de supermarché, Intel a décidé de nous faire goûter du bout des lèvres sa nouvelle gamme. Avec une particularité notable : elle utilise un nouveau procédé de fabrication, le 45 nanomètre.
Il existe deux attitudes que vous pouvez adopter lorsque vous dominez techniquement un marché caractérisé par un duopole. La première consiste à gérer son avance et en profiter pour augmenter ses marges et redorer son blason. C’est celle qu’a adopté AMD du temps de l’Athlon 64 et du Pentium 4 Prescott/Pentium D, et qui s’explique sans doute du fait que le fondeur reste un petit poucet face à Intel, ne disposant par des moyens de production, de la taille et du marketing nécessaire pour changer cette situation. Blessé dans son orgueil, le géant de Santa Clara avait cependant juré de rendre la monnaie de sa pièce à son rival, ce qu’il fit en juillet 2006 avec les Core 2 Duo. Affichant de très bonnes performances pour une dissipation largement en baisse, le constructeur repris alors le flambeau des performances, et un peu plus tardivement celui du rapport performances/prix, y compris en entrée de gamme avec le lancement du fameux Core 2 E4300 et une baisse de prix qui finit par arriver.
L’été a été plutôt calme en matière de sortie de nouveaux processeurs Intel après la déferlante du printemps. En effet, entre mai et juin, nous avons pu tester les Core 2 Duo E6850, les Pentium E2160 et E2140 et enfin les Celeron 440, 430 et 420. En juillet, Intel sortait le QX6850, celui qui restera comme le processeur le plus puissant de l’architecture Core en 65 nanomètres. Cette génération de processeurs qui aura remis Intel sur le devant de la scène après les déboires des Prescott et des Pentium D fait désormais partie du passé, technologiquement parlant du moins puisque commercialement, on trouvera encore des Core 2 Duo 65 nanomètres durant une année au moins. En effet, Intel lance cet automne une nouvelle génération de processeurs connue sous le nom de code Penryn. La date de sortie a donc été avancée puisque jusque maintenant on ne parlait que du mois de janvier 2008. La sortie des Phenom plus tôt que prévu a dû jouer sur le comportement d’Intel bien que le fondeur nous a récemment avoué ne pas savoir à quoi s’attendre avec les nouveaux processeurs AMD en termes de performances.
Depuis le lancement des Core 2 durant l’été 2006, la gamme de processeur Intel n’a pas évolué d’un point de vue architectural. Intel s’est en effet contenter de sortir des versions quatre cœurs composés de deux die Conroe, puis de faire légèrement évoluer la gamme avec l’introduction de modèles utilisant un FSB1333. Alors que le Phenom d’AMD n’est toujours pas là, le géant de Santa Clara propose avec le Core 2 Extreme QX9650 son premier processeur basé sur l’architecture Penryn. Le core Penryn est une évolution du Conroe. Toujours basé sur l’architecture Core, il l’améliore sur quelques points à commencer par la gravure qui ne se fait plus en 65nm mais en 45nm. Intel en a du coup profité pour rajouter du cache L2, puisque l’on passe de 4 à 6 Mo ce qui fait que le total de transistor explose, passant de 290 à 410 millions. La taille du die reste cependant à la baisse puisqu’elle est désormais de 107mm², contre 143mm², ce qui permet à Intel d’augmenter son nombre de processeur par galette de silicium et donc d’abaisser ses coûts de production.
Un peu plus d’un an après la sortie de l’architecture Conroe, Intel innove à nouveau avec un processeur réutilisant les qualités de la microarchitecture Core tout en y apportant quelques améliorations et surtout en innovant sur les processus de fabrication. Comme vous l’aurez sans doute compris au travers de cette petite introduction, la véritable nouveauté du Penryn est l’introduction du procédé de gravure en 45nm qui aura obligé Intel a développer une technologie que Gordon Moore qualifie lui même de 'plus grande avancé sur les transistors depuis la fin des années 60'. Rien que ça... L’article que nous vous proposons aujourd’hui vous permettra donc de découvrir le fameux procédé qui à une fois de plus permis à Intel de respecter la fameuse loi de Moore. Vous découvrirez ensuite les autres nouveautés de l’architecture Penryn et enfin nous vous inviterons à partager avec nous une belle et grande séance de benchmark Penryn VS Conroe.