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Nous avons réuni 4 tests du AMD Radeon R9 Fury X. Les experts notent AMD Radeon R9 Fury X 8/10. Retrouvez sur TestMateriel.com les tests, le meilleur prix, les avis des utilisateurs du AMD Radeon R9 Fury X et d'autres Carte graphique AMD.
C'est l'été et AMD sort de son chapeau un tout nouveau GPU. Après avoir renouvelé l'ensemble de sa gamme avec l'arrivée des Radeon de la série 300, AMD dévoile sa toute nouvelle référence très haut de gamme : la Radeon R9 Fury X. Tant et si bien que l'on serait tenté de dire que la période estivale rime cette année avec nouveaux GPU. Et ce n'est pas un hasard si, il y a quelques semaines tout juste, NVIDIA lançait la version abordable de sa puce GM200 avec la GeForce GTX 980 Ti. Mais revenons-en à AMD qui au cœur de cette Radeon Fury X place une puce graphique réellement attendue et répondant au nom de code Fiji. AMD continue son tour du monde des îles et après Hawaï, qui animait les Radeon R9 290/290X sorties fin 2013, c'est au tour de Fiji de voir le jour. Une puce graphique qui se distingue par la toute première utilisation commerciale d'un nouveau type de mémoire vidéo : exit la mémoire GDDR5 et place à la mémoire HBM. Une mémoire de nouvelle génération offrant divers avantages dont une bande passante bien plus généreuse. De quoi conquérir la couronne des performances simple GPU pour AMD qui innove ici avec une technologie jamais vue chez la concurrence ? C'est bien ce qu'espère la marque : avec sa Radeon Fury X, elle lance une carte originale à plus d'un titre avec un design étonnamment petit pour une carte de cet acabit, tout en reprenant l'idée du système de watercooling intégré inauguré avec la Radeon R9 295 X2. Enfin, comment ne pas revenir sur le nom choisi par AMD pour cette carte graphique : pour les nostalgiques de la carte graphique, Fury n'est pas un nom inconnu, loin s'en faut. Du temps d'ATI, les Rage Fury et Rage Fury Maxx ont laissé de vibrants souvenirs ! Au cœur de Fiji, on retrouve une architecture bien connue puisqu'AMD nous propose une implémentation Graphic Core Next en version 1.2. On constate donc un niveau de fonctionnalités identiques à ce à quoi AMD nous a habitués depuis les puces Tonga avec un support DirectX 12.0 qui correspond au niveau de fonctionnalités Direct3D 12_0. Un niveau de fonctionnalités en retrait face au support du Direct3D 12_1 par les puces NVIDIA à architecture Maxwell de seconde génération. Mais si AMD se borne au mode Direct3D 12_0, la marque est la seule à gérer complètement le « Tier 3 » des spécifications DirectX 12.0 pour ce qui concerne les « binding resources » : un avantage sur NVIDIA qui pourrait promettre de belles batailles à coups de...
Après avoir dévoilé progressivement les détails concernant le GPU Fiji et la Radeon R9 Fury X, AMD lance enfin sa nouvelle solution ultra haut de gamme. Au menu, une énorme puce de 8.9 milliards de transistors, de la mémoire HBM et un refroidissement à base de watercooling. De quoi inquiéter les GeForce GTX 980 Ti ?Introduite fin 2011, l'architecture GCN (Graphics Core Next) d'AMD représente une longévité inhabituelle dans le petit monde du GPU, ce qui s'explique en partie par le fait qu'elle est liée au procédé de fabrication en 28nm, qui aura été exploité pendant 5 ans.Depuis la Radeon HD 7970 de 2011, en passant par la Radeon R9 290X, AMD a progressivement fait évoluer cette architecture pour proposer plus de performances et de fonctionnalités, mais sans réellement opérer de profondes modifications. Plus d'unités de calcul et plus de watts n'est pas une solution durable.Dans le même temps, Nvidia, qui a dû faire le constat de certains mauvais choix pour son architecture Fermi, a proposé deux évolutions significatives du cœur de ses GPU avec Kepler et puis Maxwell. De quoi progressivement prendre un avantage en termes de performances qui l'a autorisé à limiter agressivement températures et nuisances sonores.Sans toucher au cœur de son architecture GCN, AMD tente cependant avec Fiji et la Radeon R9 Fury X de redresser quelque peu la barre grâce à l'utilisation d'un nouveau type de mémoire, la HBM, qui permet des économies énergétiques et donc de donner plus de marge pour étendre le GPU sans faire exploser le wattmètre. Est-ce suffisant ? Fiji : GCN 1.2, HBM, 8.9 milliards de transistors
AMD a accumulé un certain retard ces dix-huit derniers mois face à un Nvidia systématiquement devant. Si la Radeon R9 290X a permis de passer devant le concurrent, cela n'a duré qu'une poignée de semaines, la GeForce GTX 780 Ti étant arrivée très vite. Incapable de monter plus haut dans les performances, AMD s'est aussi montré limité par une consommation électrique difficilement maîtrisable. Il fallait réagir, et cela prend la forme de la Radeon R9 Fury X, une carte censée remettre les pendules à l'heure sur tous les plans. Pour y parvenir, AMD a sorti une arme assez intéressante : la mémoire HBM. Mais entre la promesse et la réalité, il y a parfois une sacrée différence. Le but avoué de Fiji, le GPU de la Radeon R9 Fury X, est de pouvoir tenir la comparaison face aux GM200 de Nvidia dont le rapport performance/consommation est sans commune mesure avec celui des puces Hawaii. Pour tenter de se repositionner au premier plan face à la concurrence, AMD a conçu une puce à 8,9 milliards de transistors, contre 6,2 milliards sur la Hawaii. Cette débauche de transistors se traduit par une montée conséquente du nombre d'unités de calcul. De 2 816 sur l'ancienne carte haut de gamme de la marque on passe ici à 4 096 unités de calcul. Ces unités sont réparties dans 4 sections nommées Shader Engine. Celles-ci comportent chacune 64 blocs nommés Compute Units (CU). À l'intérieur de ces CU, on trouve ainsi 64 unités de calcul et 4 unités de texturing. On remarquera que pour parvenir à loger 4 096 unités de calcul, AMD n'a pas augmenté le nombre de Shader Engine par rapport au GPU Hawaii mais a choisi d'augmenter le nombre de CU par Shader Engine. Le nombre d'unités de texturing a évolué proportionnellement au nombre d'unités de calcul mais le nombre d'unités de rendu reste similaire à Hawaii. En définitive, on se trouve face à 4 096 unités de calcul, 256 unités de texturing et 64 unités de rendu (ROPs). Enfin, tout comme sur Tonga (3e itération de GCN), AMD n'a pas opté pour une accélération des calculs en double précision. Contrairement aux cartes utilisant Hawaii, les cartes utilisant Fiji ne seront donc pas les meilleures amies des professionnels souhaitant accélérer certains traitements. AMD a revu son moteur vidéo (UVD) qui supporte enfin le décodage du H.265 (HEVC). En revanche, le constructeur n'a pas jugé bon d'ajouter le support du HDMI 2.0 et se contente de la révision 1.4. Jouer en 4K / UHD sur un...
Un peu moins de deux ans après le lancement d'Hawaï, et non sans nous avoir fait voyager à travers diverses îles qui sont autant de puces graphiques intermédiaires, AMD lance sa nouvelle génération de GPU avec une puce ambitieuse ! La marque de Sunnyvale inaugure en effet une première technologique avec l'intégration de la mémoire HBM. Pour le moins innovante, cette solution fait rêver sur le papier puisqu'elle cumule nombre d'avantages à commencer par la bande passante monstrueuse qu'elle offre ! Rendez-vous compte, on passe d'un bus mémoire 512 bits sur Radeon R9 290X à un bus mémoire 4096 bits sur Radeon R9 Fury X ! Et comme les performances des puces graphiques dépendent pour grande partie du débit de la mémoire, tout gain est bon à prendre dans ce domaine. Technologiquement à la pointe, avec un procédé de fabrication éminemment complexe qui implique de nouveaux éléments comme le Silicon Interposer ou encore des dies de mémoire stackés, la mémoire HBM permet également de réduire l'encombrement des cartes graphiques. Puisque la mémoire est située sur la puce graphique, l'espace de la carte graphique précédemment consacré à héberger les puces mémoire est maintenant libéré. AMD vante également l'efficacité énergétique de la technologie HBM, un point dont nous ne doutons pas, mais qui reste moins sensible sur une puce graphique haut de gamme destiné aux PC de bureau. Avec cette première mondiale, les ingénieurs d'AMD ont probablement pensé qu'il était plus sage de ne pas bouleverser l'architecture de la puce. Aussi Fiji est-elle, d'un point de vue architectural identique à la puce Hawaï des Radeon R9 290/290X/390/390X. Toutefois, le nombre de transistors explose pour intégrer de nouveaux contrôleurs mémoire mais aussi et surtout plus d'unités de calcul. A vrai dire, le double face à la génération précédente ! La puce est donc massive avec une puissance de calcul annoncée à 8,6 Téraflops. Avec une telle débauche de caractéristiques techniques, la Radeon R9 Fury X est, sur le papier, un dangereux concurrent pour les GeForce GTX 980 Ti et GeForce GTX Titan X. Dans les faits, AMD a été obligé de faire quelques concessions, et si la marque est la première sur la technologie HBM, sa Fury X n'embarque que 4 Go de mémoire vidéo. C'est peu pour 2015 où nombre de jeux demandent déjà plus de 4 Go de mémoire vidéo toutes options à fond et, même si AMD optimisera certainement quelques petites...