Netgear PLP1200

CPL Netgear PLP1200 : capable du meilleur comme du pire

Netgear aura mis du temps à proposer des adaptateurs CPL HomePlug AV2. Le constructeur américain nous a confié que ce retard était volontaire et justifié par les coûts trop élevés de la technologie. Désormais, les puces HPAV2 sont plus accessibles et la société propose donc une première série d'adaptateurs à 1,2 Gb/s que l'on peut espérer mûrs. Comme la plupart des adaptateurs CPL HomePlug AV2, le PLP1200 est assez volumineux. Le bloc est néanmoins légèrement plus compact que le Devolo dLAN 1200+ en dépit de l'utilisation du même contrôleur, un Qualcomm QCA7500. L'échauffement est globalement maîtrisé, l'adaptateur étant tout juste tiède après quelques heures de fonctionnement. D'un point de vue pratique, nous apprécions la présence de deux broches de terre femelles. Cela permet de relier l'adaptateur corps vers le haut ou corps vers le bas. Une prise électrique femelle est également présente. On branche donc le PLP1200 directement sur une prise électrique murale puis on relie par-dessus n'importe quel appareil électrique ou multiprise. Le point sur la norme HomePlug AV2 et la rétrocompatibilité Le débit est extrêmement variable sur ce modèle qui est capable du meilleur comme du pire. Dans des conditions idéales — quand les blocs sont très proches —, nous avons dépassé 290 Mb/s (plus de 36 Mo/s). C'est excellent, meilleur même que les Devolo dLAN 1200+ / 1200+ WiFi ac. En revanche, cela se complique ensuite avec des débits qui chutent plus que sur les modèles concurrents. Au minimum, nous avons ainsi relevé 77,5 Mb/s (9,7 Mo/s) dans une configuration où le Devolo dLAN 650+ grimpe à près de 90 Mb/s. La moyenne reste néanmoins assez bonne (168,4 Mb/s, soit 17,3 Mo/s) et place le Netgear PLP1200 devant tous les adaptateurs à 600 ou 500 Mb/s, mais derrière les Devolo à 1,2 Gb/s. Plus étonnant encore, lors des premières minutes de connexion, la consommation est à 14 watts. Chose étonnante, la consommation électrique moyenne n'est pas spécifiée par Netgear. Nous comprenons mieux pourquoi lorsque nous la mesurons puisque les résultats sont moins bons que d'habitude. Lors des échanges de données, le bloc consomme 7,1 watts, 6,6 watts au repos et 5 watts en cas d'inactivité prolongée. Bref, c'est dans tous les cas plus élevé que la plupart des modèles concurrents, qui restent sous les 5 watts, quelle que soit leur catégorie.