AKG N90Q, un maître du Son par un maître de la Musique
Soyez prévenus : ce test-ci va requérir de votre part de la curiosité et une certaine ouverture d'esprit. Car, oui, le prix du N90Q avoisine les 1500 € – il n'est donc pas question de l'acquérir. Mais si vous passez votre temps à y penser à la lecture des lignes qui (+) suivent, autant passer votre chemin. Voyez plutôt le N90Q comme l'une de ces sublimes robes de podiums que tout le monde peut admirer mais que presque personne ne peut s'acheter, dont le seul rôle est d'illustrer la virtuosité de son créateur. Oui, ce casque est une vitrine. Poussez donc la porte du magasin, et laissez-vous conter l'histoire du N90Q. La légende dit que Quincy Jones, ayant déjà collaboré avec le constructeur autrichien notamment sur le Q701, est un beau jour allé voir le patron d'AKG pour lui demander de fabriquer un casque au travers duquel tout le monde entendrait un son identique. Bien belle légende, mais question néanmoins très intéressante. Car en dehors de nos performances tympaniques pures, entrent dans notre perception du son la morphologie de notre visage, la texture de notre peau, les méandres que suit notre pavillon auditif mais aussi la température et les matériaux mêmes du casque. Qu'à cela ne tienne, les ingénieurs d'AKG développèrent un casque métamorphe. Dès l'ouverture, le ton est donné : noir et doré, bonjour, c'est moi que voilà.