AKG N60 NC Wireless : plus généreux à tous points de vue
En 2015, AKG était l'un des premiers constructeurs à lancer un casque à réduction de bruit active supra-auriculaire. L'idée derrière cette conception était principalement de répondre aux besoins des grands voyageurs, et plus généralement à ceux des utilisateurs en quête (+) d'un bon compromis entre tranquillité et compacité. En 2017, le fabricant viennois coupe le cordon et dévoile le N60 NC Wireless, promettant la tranquillité et la compacité de son aîné, alliées à la liberté du sans-fil. Dès le premier coup d'œil, la parenté entre les deux N60 NC est évidente : on retrouve la dominante noire et les liserés argentés, la très robuste mécanique au niveau des charnières, l'arceau assez fin revêtu de simili-cuir, les oreillettes siglées AKG et les coussinets en mousse à mémoire de forme. La dernière version en date affiche toutefois des changements notables, comme le design un peu moins tranchant — les arêtes saillantes sont abandonnées au profit de bords plus arrondis — et des dimensions plus généreuses : les oreillettes gagnent 3 mm de diamètre, les coussinets en mémoire de forme 3 mm d'épaisseur et l'arceau... 3 mm de largeur. Ça paraît peu comme ça, mais c'est tout à fait observable. À l'instar de son aîné, le N60 NC Wireless bénéficie d'oreillettes pivotantes et pliables ce qui lui confère, malgré ses dimensions et son poids (198 g contre 150 g pour le N60 NC-tout-court) sensiblement supérieurs, une praticité de rangement tout aussi appréciable. Particulièrement à l'écoute des critiques, AKG n'est pas resté sourd aux cartilages sensibles que la version filaire avait laissés endoloris pour cause, justement, de coussinets trop fins. Grâce au rembourrage supplémentaire, exit le point de contact entre l'anthélix et le haut-parleur que d'aucuns trouvaient dérangeant. Les premières secondes de port présagent d'un point d'appui crânien potentiellement gênant au centre de l'arceau ; pourtant, avec les heures, il n'en est rien. Le maintien est toujours très bon, fiable tout en réussissant à ne pas exercer une pression trop forte, et le confort excellent. À bâbord, on trouve l'entrée micro-jack pour le câble analogique tressé fourni, toujours d'excellente facture. À ses côtés, un port micro-USB fait son apparition. Un très bon point, permettant non seulement à l'utilisateur d'utiliser n'importe quel câble USB en cas de perte plutôt que de dépendre d'un micro-jack-USB comme sur le...