Elanview Cicada Plus

Elanview Cicada Plus : pas assez ambitieux !

Rares sont les drones à oser concurrencer le Parrot Bebop 2, tant ce dernier rencontre un franc succès. Elanview se frotte à l'exercice et propose un drone compact et léger capable de filmer en Full HD 1080p à 60 i/s : le Cicada Plus. A-t-il des chances de rivaliser sur le terrain avec ce best-seller ? Offre-t-il la même facilité d'utilisation et la même stabilité ? Réponse dans notre test ! Sur le papier, le Cicada — cigale en anglais — a des arguments. Petit, léger et capable d'offrir pour 299 € une image stabilisée en Full HD (1080p à 60 im/s), ce quadricoptère Shanghaien ambitionne de faire de l'ombre au Parrot Bebop 2. Son look original, avec ses hélices tournées vers le sol, lui permet de se démarquer de la concurrence, tandis que ses caractéristiques techniques laissent présager un drone facile d'usage et ludique. Le pilotage s'effectue via le smartphone, selon trois modes, et le retour vidéo est assuré par Wi-Fi. En outre, il dispose d'un GPS/Glonass pour assurer sa stabilité en extérieur. Le Cicada Plus est distribué en France par PNJ et est livré d'office avec un pack incluant le drone, deux jeux d'hélices, une batterie Lipo Li-Po 2S de 100 mAh, un chargeur secteur, un cache optique et un manuel d'utilisation. La finition du quadricoptère est correcte, sans jeu apparent dans la construction, mais le dessin laisse songeur. Le corps rectangulaire et peu aérodynamique n'augure rien de bon en ce qui concerne les performances en vol et les hélices sont tournées vers le sol. Celles-ci sont protégées par un carénage en quart de cercle et des trains d'atterrissage en plastique. Si le constructeur assure que ce positionnement permet une meilleure propulsion, sur le terrain il faudra s'assurer qu'aucune brindille ou qu'aucun petit caillou ne viendront perturber le lancement des moteurs. Ces derniers sont de type brushless (sans balai) et il faut utiliser un tournevis (fourni) pour y fixer les hélices. Le Cicada Plus est construit sur deux étages : le premier, la plateforme, intègre tous les capteurs et le train atterrissage ; le second repose sur le premier et est amorti par des coussinets et deux bandes de mousse. La caméra est intégrée au nez du drone et peut être inclinée manuellement sur plus ou moins 15°. Il faudra donc anticiper l'angle de sa prise de vue. Par rapport au Bebop 2, il n'y a pas de polystyrène apparent et l'ensemble fait plutôt sérieux. La batterie s'insère dans le sens de la longueur...