Medion Life X5020

Medion Life X5020 (MD 99367)

Après Zuk, Medion est une autre marque de Lenovo à vouloir se faire une place sur le marché du smartphone. Rachetée en 2011 par le Chinois, la société allemande d'informatique tente désormais sa chance dans la téléphonie. 01net.com a testé le Medion Xlife X5020, un modèle milieu de gamme, pour savoir s'il constitue une solution intéressante. Impossible de ne pas penser à l'iPhone 4 lorsqu'on voit pour la première fois le Medion Life X5020. Mêmes façade et dos en verre, mêmes tranches cerclées d'aluminium : il n'y a aucun doute à avoir sur l'inspiration du constructeur. On regrette en revanche l'emplacement des deux boutons de volume et de celui de verrouillage, situés côte à côte, en haut de la tranche gauche. On a vite fait de s'embrouiller et d'augmenter le volume au lieu de verrouiller l'appareil. Le tout est bien assemblé et étonnamment léger pour un smartphone de 5 pouces : seulement 124 grammes. C'est certainement du côté de la batterie que cette légèreté s'explique : avec 2 600 mAh, elle est sensiblement sous dimensionnée pour un produit muni d'un si grand écran Full HD. En résultent des autonomies vraiment trop justes : 5 heures 07 en utilisation polyvalente ou encore 8 heures 41 en lecture vidéo. En pratique, le smartphone tient à peine une journée si l'on ne sollicite pas à tout bout de champ. Dommage car cet écran si gourmand est séduisant au premier abord, avec une luminosité intéressante de 462 cd/m² et un contraste de 1 200:1. Malgré tout, ne comptez pas trop sur lui pour admirer les photos prises avec le Life X5020 : son capteur de 13 mégapixels n'est clairement pas à la hauteur. Précis au centre des clichés et en haute luminosité, l'objectif a tendance à devenir de plus en plus flou au fur et à mesure que l'on s'approche des bords. En basse lumière, prendre une photo nette relève tout simplement de la performance de haut niveau. Même chose pour les performances 3D, assez logiquement correctes, mais pas extraordinaires dans cette gamme de prix. La puce graphique Adreno 405 couplée au Snapdragon 615 se donnent à fond et parviennent tant bien que mal à afficher 33 images par seconde à notre test sous le jeu Epic Citadel. Et on ne note aucune perte de puissance liée à une surchauffe : le score est le même au bout de dix essais consécutifs. Malgré tout, cette performance est juste suffisante pour jouer confortablement en 3D à des titres gourmands comme Dead Trigger 2 ou Asphalt 8...