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Nous avons réuni 11 tests du The Saboteur. Les experts notent The Saboteur 6.8/10. Retrouvez sur TestMateriel.com les tests, le meilleur prix, les avis des utilisateurs du The Saboteur et d'autres Jeux PC.
Si les Allemands avaient su, sans doute auraient-ils réfléchi à deux fois avant d'envahir l'hexagone. Plus de soixante ans après les évènements de la Seconde Guerre mondiale, chaque passage de cette triste histoire se traduit en effet par un nouveau paquet de jeux vidéo, plus répétitifs les uns que les autres. Difficile de mettre le passé de côté dans ces conditions. Certains vont même jusqu'à le revisiter, comme Pandemic Studios et son nouveau GTA-like : The Saboteur. Un jeu à saboter ? Une fois n'est pas coutume, il n'est pas question avec The Saboteur de s'élever dans la hiérarchie de la mafia américaine mais bien de résister à l'occupation allemande en pleine Seconde Guerre mondiale. Pour ce faire, le joueur prend les traits de Sean Devlin, un mécano Irlandais promu au rang de pilote à l'occasion d'une course de voitures à Sarrebruck, en Allemagne. Comme bien souvent, tout ne se passe pas comme prévu et Dierker, un pilote nazi, fini vite par abuser de ses pouvoirs sur la mâchoire du meilleur ami de Sean. Coup de bol, Sean arrive à s'échapper juste avant d'être à son tour torturé et trouve refuge dans la ville la plus proche : Paris.
Des titres se déroulant pendant la Seconde Guerre mondiale, ce n'est pas ce qui manque dans l'histoire des jeux vidéo, notamment dans les catégories du FPS, de la stratégie ou de la simulation de combat aérien. On y incarne la plupart du temps des soldats envoyés au front pour libérer la France, mais plus rarement un résistant irlandais, mécanicien, pilote de course et homme à femmes. C'est ce qu'ont dû se dire les équipes de feu-Pandemic avant de concevoir The Saboteur, jeu testament du studio américain nous ayant habitué à des aventures aussi explosives que sans finesse avec leurs séries Destroy All Humans et Mercenaries. En transposant les formules d'Assassin's Creed et de Grand Theft Auto dans le Paris des années 40, les développeurs vont-ils réussir à gagner la guerre ? Sean Devlin représente ce que l'on peut appeler un homme aux plaisirs simples. Originaire des vertes contrées d'Irlande, il aime boire des coups et en tirer, griller des brunes et ses concurrents au volant de voitures de compétition, mais aussi passer des moments joyeux avec Jules, son meilleur pote, Véronique, la soeur de son ami et Vittore, à la fois coach et père adoptif.
Habituellement, un GTA-like nous emmène plutôt vers une grande mégalopole, ou à la rigueur une île lointaine. The Saboteur choisit pour sa part de nous plonger au coeur de la capitale pour y apprendre à poser des bombes. Avouez qu'on ne voit pas ça tous les jours Se promener dans Paris dans un jeu vidéo n'arrive pas souvent. Bon il y a bien eu Paris Marseille Racing mais il y a des souvenirs douloureux que l'on préfère oublier. Avec The Saboteur, la première chose que nous offre Pandemic c'est un contexte assez inhabituel, le Paris de l'Occupation, aux côtés de la Résistance. Que voilà un sujet délicat dont le contexte a été, comment dire, traité de façon peu orthodoxe. Attention, amoureux de l'Histoire, sachez qu'il faut approcher The Saboteur comme un jeu qui ne se prend pas, mais vraiment pas au sérieux dans sa reconstitution. Vous risquez par exemple d'avoir un sacré choc en découvrant que Paris est tombé aux mains de l'ennemi trois mois seulement après le début de la guerre. Si on comprend assez bien les autres libertés prises par le studio, on cherche toujours à saisir la raison de celle-ci. Clairement, le contexte est passablement loufoque, tout autant que la reproduction de Paris qui, et c'est sans doute finalement assez heureux d'un point de vue ludique, est le fruit des images idéalisées de la capitale, telle qu'on la voit depuis l'étranger.
Leur résistance fut peut-être réelle, mais l'ennemi a tout de même triomphé. Les troupes de Pandemic Studios ont donc perdu, non pas une bataille, mais carrément la guerre. Une guerre de croissance dans laquelle le développeur californien s'était jeté corps et âme il y a quelques années, croyant pouvoir rapidement s'asseoir à la table des vainqueurs du marché vidéoludique. Sans doute trop ambitieux, ou trop malhabile, le conquérant subit dans un premier temps les affres de l'occupation, avant d'être purement et simplement assimilé par son nouveau souverain. EA, propriétaire depuis deux ans, conservera la marque, les licences, et une partie des équipes - redéployées dans d'autres studios internes - mais l'aventure initiée en 1999 par deux anciens d'Activision, John Resnick et Andrew Goldman, a officiellement pris fin à l'issue d'un dernier développement multi-supports. Honneur aux vaincus, leur oeuvre posthume est une belle surprise.Des développeurs américains mettent la France en scène ? La logique voudrait que nous n'échappions pas à quelques bons vieux clichés, du béret à la baguette en passant par les sales blagues sur l'hygiène.
Gamekult
Ajouté le : 11/2009
Plus accessible...
Poussé par buzz bien mené et aidé par quelques désistements de dernière minute, The Saboteur a fini par devenir un jeu assez attendu de cette fin d'année 2009. Il faut dire que sur le papier, le bougre a de quoi séduire avec cet intrigant mélange entre Grand Theft Auto et Assassin's Creed en plein coeur d'un Paris occupé par les nazis. C'est donc plein d'entrain que l'on a suivi Christopher Hunt, directeur artistique chez Pandemic Studios, pour un petit circuit touristique entre Montmartre et la place de la Concorde avec à la clé quelques frayeurs et beaucoup de grabuge. Après deux épisodes sérieusement déclinants de Mercenaries, Pandemic Studios change radicalement de décor en squattant la France pendant l'occupation nazie. Mais, en dépit de ce cadre réaliste inhabituel pour le studio californien, The Saboteur ne semble pas parti pour explorer un gameplay bien différent de celui de leur précédente série. C'est donc face à un GTA-like somme toute classique que l'on se retrouve avec pour bac à sable un Paris habillé de croix gammées et chargé de vils nazis prêts à se faire dégommer par notre héros, Sean Devlin, un pilote de course fricotant désormais avec la Résistance.
The Saboteur est un jeu d'action sur lequel souffle un vent d'héroïsme bon teint qui devrait ravir les fans d'Indiana Jones et des "p'tites femmes de Paris". Alors avant de vous précipiter sur les captures du jeu pour vous ébouriffer la rétine sur d'accortes anatomies, prenez le temps de découvrir nos premières impressions. Votre patience sera récompensée car, comme disait Corneille, "Le désir s'accroît quand l'effet se recule"... Ah, si on pouvait toujours faire ce qu'on veut... Lors de son petit speech destiné à présenter son jeu à la presse française et qu'il a accompagné de l'indispensable projection Powerpoint, Tom French -lead designer de The Saboteur- a dévoilé l'image d'un simili AT-AT (les mastodontes qui attaquent la base de Hoth au début de "L'empire contre-attaque") complètement peint en noir et frappé d'une croix de fer. A l'apparition de cette image, il a clairement laissé apparaître une déception certainement feinte et a déclaré : "Bon... On ne m'a pas laissé aller jusque-là.". Nous n'extrapolerons pas quant à savoir s'il faut s'en féliciter ou s'en plaindre. Toutefois, cette petite anecdote illustre bien l'angle un rien pince-sans-rire que les développeurs ont choisi dans leur travail.
Elle contenait seulement trois missions et ne nous permettait malheureusement pas de découvrir le côté ouvert du titre. A sa sortie, le jeu ressemblera en effet à Mercenaries 2, un jeu promulguant une plaisante liberté d’évoluer dans un Paris partiellement retranscrit. Le titre se déroule pendant la France sous l’occupation, une période maintes fois exploitée par les jeux vidéo. On pense notamment à Velvet Assassin, le jeu d’infiltration de Replay Studios. The Saboteur possédera d’ailleurs une composante infiltration qui est loin d’être obligatoire. Cela dépendra en grande partie du type de joueur que vous êtes et surtout de votre patience. Ces phases d’infiltration font plutôt dans le sommaire et ne rivalisent pas d’imagination. A côté, Hitman fait bien mieux, lui qui autorise la neutralisation discrète des ennemis. Durant cette démo, nous ne pouvions sous aucun cas assommer un ennemi même en étant esseulé, sous peine de déclencher l’alarme. Pour passer au travers des mailles du filet, il faut tout d’abord emprunter un déguisement allemand avant de passer divers points chauds. Ces points sont devenus chauds par la forte présence de soldats allemands effectuant des rondes.
Proposer aux critiques professionnels et aux joueurs chevronnés un jeu se déroulant durant l'occupation allemande, c'est prendre le risque de s'exposer à des soupirs de lassitude justifiés par des années de gavage aux FPS et RTS estampillés seconde guerre mondiale. Et pourtant, notre premier contact concret avec The Saboteur n'a été la source d'aucun signe d'agacement ni d'ennui, bien au contraire. Il faut dire que, pour la première fois, la France est vue autrement que comme un simple champ de bataille. Aucune scène de débarquement n'est à craindre puisque le jeu se déroule intégralement dans Paris et qu'il ne nous donne pas le contrôle d'un soldat, mais celui d'un pilote de course plutôt sanguin. Sean Devlin n'est pas politiquement en guerre avec les forces occupantes, mais il a une vengeance personnelle à assouvir et la réussite de son projet passe par l'élimination de nombreux soldats du Troisième Reich. L'aventure mêle action et infiltration, le tout agrémenté de quelques courses de voiture, dans un monde ouvert qui autorise toutes les approches et manœuvres de contournement possibles.
Quoi de mieux qu'un bar parisien avec des hotesses habillées façon French Cancan pour présenter The Saboteur ? On a donc pu découvrir le nouveau titre de Pandemic dans une ambiance cosy et en bonne compagnie. Des jeux sur la seconde guerre mondiale, il y en a eu un paquet mais des jeux sur la résistance, il y en a eu quasiment aucun à part la deuxième Medal Of Honor sur PSone. Donc pour une fois qu'on fait autre chose que tuer des allemands à la chaîne en normandie, on ne va pas cracher dans la soupe. D'ailleurs il y avait vraiment de la soupe à cette soirée. Et du vin. Mais ce n'est ni la soupe ni le vin ni les filles qui font qu'on a envie de croire en The Saboteur mais son lead designer, Thomas French. Déjà, avec sa dégaine, sa barbe et sa crète, on se dit qu'il a servi d'inspiration dans son studio pour le technoviking. Et puis il est super sympa. Après quelques verres, on laisse tomber les banalités d'usages et je commence à lui demander ce qu'il a fait avant. Surprise : c'est un ancien de Black Isle. Il a bossé comme développeur/scripteur sur les deux premiers Fallout puis sur les Icewind Dale avant d'ête producteur sur le projet Van Buren ! Du coup on a parlé de Fallout 3.
Bien que nos mimines n'aient pas eu la chance de déposséder un développeur du pad auquel il était accroché, Saboteur s'est quand même un peu livré à nous via la présentation spéciale gamescom à laquelle nous étions conviés. Afin de replacer le contexte à sa place et de ne pas vous accabler de détails trop rapidement, précisons que The Saboteur est l'un des gros titres EA de cette fin d'année 2009. Plongé dans la peau de Sean Devlin, en pleine occupation nazie durant la seconde Guerre Mondiale. Si la grande guerre a souvent été en première ligne sur le marché du FPS, celle-ci dévoile une toute autre facette de son existence dans The Saboteur. Modélisée telle qu'elle était dans les années 30, la ville de Paris est le théâtre de ces heurts. Ne vous attendez pas à voir chaque rue de votre quartier dans Saboteur mais simplement à une représentation assez fidèle de la capitale française, notamment grâce à la présence de monuments historiques bien positionnés et à une atmosphère à la fois typique de Paris et fidèle à l'apocalypse de 39-45. Durant cette présentation, le représentant du studio Pandemic, en charge de développer The Saboteur, a lourdement insisté sur le fait que ce titre d'apparence très orienté action pouvait être vécu différemment, en privilégiant le côté infiltration.
Gamekult
Ajouté le : 04/2009
Plus accessible...
Nazis, EA et Seconde Guerre Mondiale : perdu, il ne s'agit pas d'un enième Medal of Honor, mais du prochain jeu d'action-aventure signé Pandemic, The Saboteur. Annoncé de longue date, le nouveau titre du studio de Mercenaries se laissait approcher à l'occasion du Showcase organisé tout récemment à Londres. Premières impressions. Le scénario de The Saboteur invite le joueur à revisiter une période trouble de l'Histoire de France, celle de la Résistance sous l'Occupation. Le héros ne porte pourtant ni moustache ni béret, puisque Sean Devlin est Irlandais. "Un choix qui nous permettait d'apporter un point de vue un peu plus neutre à l'histoire", justifie Tom French, lead designer du studio. Plongé en plein coeur du conflit, ce pilote de courses émérite mettra de côté son égoïsme pour s'impliquer corps et âme dans la Résistance, en menant à bien des missions de sabotage dans Paris et ses environs ; d'où le titre.
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