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Nous avons réuni 20 tests du The Last of Us. Les experts notent The Last of Us 9.4/10. Retrouvez sur TestMateriel.com les tests, le meilleur prix, les avis des utilisateurs du The Last of Us et d'autres Jeux Playstation 3.
The Last Of Us a pour lui l'avantage d'arriver en fin de génération, à un moment où les développeurs semblent avoir fait leurs armes sur la console et sont en mesure d'en extirper le meilleur techniquement et donc de pousser leurs ambitions au plus loin. Celles de Naughty Dog ont toujours été avant tout graphiques, et le studio se voit d'ailleurs très régulièrement décerner le prix du « jeuleplusbeaudelaps3 ». Uncharted leur a permis de faire leur petit tour du monde de l'exploit graphique, de se confronter à tous les paysages, à tous les environnements et à toutes les matières (eau, sable, neige). Trois jeux qui étaient une série de cartes postales virtuelles et c'est en toute logique que scénario et gameplay correspondaient aussi à ce format. The Last Of Us est donc l'occasion pour le studio de mettre ses capacités graphiques au service d'un scénario plus ambitieux et mieux construit. C'est que, si dans The Last Of Us, l'exploit technique est encore omniprésent (dans les limites de la PS3 bien sûr), c'est surtout l'aspect narratif qui est au cœur du travail et qui l'ordonne. Finis les voyages prétextes décousus de Drake à travers le monde, ici le voyage est à échelle humaine : enjeu d'une marche qui limite le jeu à un seul territoire à parcourir dans sa linéarité temporelle, le passage des saisons remplaçant les changements de latitude.
Après la fantasmagorie galactique de Jak and Daxter, l'Indiana Jones-like bondissant d'Uncharted, tous deux sous forme de trilogie, le brillant studio Naughty Dog accouche de The Last of Us, un périple à deux entre Joel, vieux briscard de la survie et Ellie, une ado précoce dans une Amérique décimée par une épidémie. Réticent au départ, chacun va apprendre de l'autre afin de s'en sortir, dans un monde hostile, sauvage, où les infectés et parias prolifèrent. Un soir, alors que la banlieue de Boston et Joel, notre héros, s'endorment, le monde bascule. Une attaque bactériologique, dont l'agent est dérivé du champignon parasitique cordyceps, change les hommes en bêtes sauvages et en immondes mutants, capables de transformer leurs proies contaminées moins de 48 heures après un contact. Notre civilisation s'effondre. Rideau. Vingt ans plus tard, nous retrouvons Joel et son "associée", Tess, devenus pros de la contrebande dans un monde découpé en zones de quarantaine, où la nature a repris ses droits dans les lieux abandonnés et en ruine et où le simple fait d'entrer dans une zone proscrite vous vaut une balle dans la tête de la part des militaires. Un monde où sévit la faction terroriste des Lucioles, sans doute responsable de l'épidémie.
Ayant fait ses armes sur PlayStation 3 avec trois épisodes d'Uncharted, Naughty Dog a décidé qu'il serait temps de tourner la page et de créer une nouvelle licence. Mais au lieu d'en débuter une sur la nouvelle génération qui arrive à grands pas, le studio californien a préféré faire ses adieux au monolithe noir avec The Last of Us. Un TPS pas comme les autres qui essaye de placer la barre très haut. Attention, prétendant au GOTY 2013 détecté. Comme chacun le sait, The Last of Us nous place dans un monde post-apocalyptique qui ne possède plus vraiment de règles. Détruite par une épidémie inconnue, la civilisation telle qu'on la connaît n'existe plus. Les hommes se terrent dans des villes cloîtrées derrière d'énormes murs en béton où le nerf de la guerre est les tickets de rationnement, mais d'autres préfèrent vivre plus dangereusement à l'extérieur, en proie aux bandits qui n'ont aucune règle et bien sûr aux nombreux infectés qui rodent. Cependant, difficile de parler de l'histoire de The Last of Us sous peine de dévoiler les nombreuses surprises qu'attendent le joueur dès les premières minutes de jeu. Il est donc préférable de ne pas trop en dévoiler pour garder l'expérience intacte.
Si l'on a l'habitude de voir un jeu à succès décliné en une série plus ou moins heureuse, il est plus rare de voir un studio en possession d'une licence forte se risquer à innover en proposant un titre à l'univers totalement inédit. C'est pourtant le pari de Naughty Dog qui, après s'être imposé comme l'un des tous meilleurs développeurs du monde avec la saga Uncharted, nous plonge aujourd'hui dans un monde inconnu avec son dernier bébé : The Last of Us.Uncharted, The Walking Dead (le jeu de Telltales, pas celui d'Activision !), Resident Evil (les premiers), Heavy Rain, Tomb Raider (le dernier), Metal Gear Solid, voilà une liste non exhaustive des blockbusters auxquels on pense au fil de l'aventure proposée par le dernier titre de Naughty Dog. Mais n'allez pas croire que le studio californien ait tenté un remix de ces titres aux genres très différents. Non, ce qui fait penser à ces hits plus ou moins récents, c'est l'excellence apportée par les développeurs dans les divers aspects de The Last of Us : la prestation technique, l'ambiance, le côté survival, la narration, les émotions ou encore l'infiltration. Chacun des jeux évoqués plus haut s'était imposé à sa sortie comme la référence dans l'un de ces domaines, et le petit dernier de Naughty Dog réussit la performance de les égaler voire de les surpasser sur leur terrain.
Bien qu'il ait déjà marqué à l'encre indélébile l'histoire de la PS3, Naughty Dog a décidé de tenter un dernier coup d'éclat sur la console vieillissante de Sony avant de se tourner du côté de la Next-Gen. De plus, au lieu de voyager en terrain connu en nous proposant une nouvelle suite à Uncharted, le studio décide de varier les plaisirs en s'essayant au Survival. Oui, vous l'aurez bien compris, aujourd'hui il est grand temps de voir ce que vaut réellement The Last of Us, attendu pour le 15 juin prochain. Le premier constat au moment de lancer le jeu est très rapide. Le menu d'accueil ressemble beaucoup à ceux de la saga Uncharted et se laisse bercer par un thème sonore qui restera longtemps dans la tête des survivants qui décident de se jeter à l'aventure. Bien que la plupart des joueurs savent que l'aventure nous propose de découvrir un monde ravagé par une étrange infection dû à un champignon aussi mystérieux que douteux, le studio ne néglige rien et nous propose un petit prologue qui a le mérite de poser les bases de ce qui nous attendra tout au long de notre expérience. Dès les premiers instants, nous prenons pleinement conscience que le jeu est un cran au-dessus de ce que proposait Uncharted en matière de graphismes et que l'histoire créée pour l'occasion n'est pas là pour faire tapisserie.
The Last of Us, c'est l'histoire d'un mec pas rasé, qui frappe des types malades avec des bouteilles de bières vides, pour plaire à une fille trop jeune pour lui. Les univers post-apo avec des zombies (ou apparentés-zombies), on en a déjà un peu soupé depuis quelques années. Et l'univers de The Last of Us n'en est pas un particulièrement plus original que les autres. Il se situe dans la même lignée temporelle qu'un The Walking Dead en proposant une histoire qui se situe quelques mois/années après l'apparition du patient zéro de l'infection. On assiste donc à la déchéance de ce qu'il reste de l'humanité.Ici l'infection, c'est des champignons. Ça ne fait pas trop peur dit comme ça, mais ce sont des champignons chelous qui se posent dans le cerveau des humains et qui vous font avoir des comportements bizarres et pas très cools comme tuer des gens ou les contaminer par morsure. Du coup, dans ce qui reste de l'humanité encore valide, entre l'armée qui exerce un pouvoir despotique sur la population et les pilleurs qui tuent tout ce qui entrave leur survie, il ne reste plus beaucoup de place pour les bons sentiments.On incarne (la plupart du temps, *wink wink nudge nudge*) Joel.
Après s'être fait la main sur le premier Uncharted, Naughty Dog est devenu le studio référence du développement sur Playstation 3 avec les deuxième et troisième volets des aventures de Nathan Drake. Sans doute un peu lassés des fanfaronnades de sa mascotte, les californiens ont surpris tout le monde en annonçant The Last of Us, un nouveau titre d'aventure action beaucoup plus centré sur son ambiance et ses personnages que leurs précédentes productions. Après quinze heures passées en compagnie de Joel et Ellie, on peut leur dire merci : The Last of Us est bien le miracle crépusculaire d'une console en bout de course. Difficile de raconter The Last of Us sans en éventer la substantifique moelle. Entre Je suis une légende et Les Fils de l'Homme, le road trip de Naughty Dog nous fait traverser les Etats-Unis – de Boston à Salt Lake City – en proie, comme le reste de la planète, à une infection mystérieuse qui confine l'Homme en de rares îlots sécuritaires. Ce qu'il reste des autorités, des groupes de mercenaires à la limite de l'intégrisme et le groupe des Lucioles, qui croient en un remède, se partagent ces zones où les survivants vivotent entre deux attaques d'infectés.
Vous vous étiez tranquillement préparé à la fin du monde en aménageant un abri antiatomique et en faisant un stock de pastilles d'iode ? Pas de chance, vous avez misé sur le mauvais cheval. Contre toute attente, ce n'est pas l'exploitation anarchique de l'énergie nucléaire qui va causer la perte de l'humanité, mais bien une maladie pas très ragoutante. Vous n'avez pas pu y échapper, cette épidémie a déjà touché de plein fouet le cinéma, les comics, les séries télévisées et les jeux vidéo. Ces derniers nous proposent généralement de dégommer des infectés assoiffés de sang et, à de rares exceptions près, font peu de cas du sort des survivants. The Last of Us prend le contre-pied de cette habitude et s'adresse directement à l'affect des joueurs à travers une aventure particulièrement poignante. Naugthy Dog s'est fait connaître avec des séries telles que les Crash Bandicoot ou les Jak and Daxter, mais aujourd'hui, c'est surtout la licence Uncharted qui fait la fierté du studio. C'est en effet à travers les aventures de Nathan Drake que les développeurs ont pu nous en mettre plein la vue. Ils ont ainsi prouvé qu'ils possédaient à la fois une véritable maîtrise technique de la PS3 et un certain sens de la mise en scène.
Avec le recul, ils sont quand même sacrément forts chez Naughty Dog. En effet, pendant qu'ils nous faisaient baver avec Uncharted 3, une partie des équipes du studio californien travaillaient déjà sur The Last of Us, pour l'annoncer en avant-première aux Video Game Awards 2011. Christophe Balestra et ses potes auraient très bien pu se reposer sur leurs lauriers avec les aventures de Nathan Drake, mais ils ont préféré prendre des risques et mettre leurs c....... sur la table comme on dit dans le jargon. S'attaquer au survival horror alors que l'on a l'habitude de faire rêver les femmes avec un héros à la gueule d'ange : qui d'autre se serait montré assez burné pour relever un tel défi ? Rockstar Games ? Ca tombe bien, The Last of Us bouleverse autant que Red Dead Redemption. Compte-rendu d'un voyage inoubliable.Pour être tout à fait honnête avec vous, on avait peur que Naughty Dog conserve le gameplay d'Uncharted 3 et se contente de l'intégrer dans un univers horrifique. Car aussi huilées soient-elles, les mécaniques conçues en 2011 n'auraient pas collé avec la terreur et l'effroi. La première démo à laquelle nous avions assisté lors de la conférence E3 2012 de Sony Computer Entertainment, s'était chargée de balayer ces craintes et démontrait que le studio de Santa Monica avait décidé de partir d'une feuille blanche pour The Last of Us.
Lorsque le générique final de The Last of Us défile à l'écran, il faut un peu de temps pour se remettre de cette aventure dont on a été simultanément l'acteur et le spectateur. Une sensation incroyable d'avoir vécu le destin des protagonistes, comme au cinéma, mais avec une manette en main. Certes, des histoires accrocheuses, bien ficelées, il y en a déjà eu quelques-unes dans le jeu vidéo, comme dans l'excellent Heavy Rain. Mais là où ce dernier simplifiait (sacrifiait ?) le gameplay pour que le joueur focalise sur le scénario, The Last of Us s'appuie sur ses mécaniques de jeu pour nous immerger dans son univers. Un véritable tour de force qui a pour clé de voûte un réalisme cru, froid, dans sa narration comme son action, permettant un rapport intime et personnel aux événements. À première vue, The Last of US ne joue guère la carte de l'originalité. Dépeignant un monde post-apocalyptique où l'humanité a été décimée par un champignon parasite (le cordyceps), le jeu multiplie les emprunts et les références au cinéma et à la littérature. De 28 jours plus tard à La Route en passant par Je suis une légende ou encore The Walking Dead, tous les ingrédients sont là : infectés se transformant en créatures cannibales, survivants organisés en factions se disputant les dernières ressources, villes recouvertes de végétation, toute l'imagerie classique de l'après-fin du monde se retrouve dans The Last of Us.
Naughty Dog a eu des envies d'ailleurs après la trilogie Uncharted sur PS3. Un renouveau incarné par The Last of Us, un jeu d'action en vue à la troisième personne qui va tenter de nous faire oublier les sempiternelles cascades de Drake en misant sur un univers beaucoup plus sombre et mature. En ces temps où le ratio "dix suites pour une nouvelle licence" n'a jamais été aussi stable, il nous tardait de découvrir ce que le studio de Santa Monica avait bien pu concocter. Après avoir bouclé le jeu, le verdict est sans appel et pourrait se résumer en une avalanche de superlatifs. Un gars une filletteVu de loin pour qui n'a pas suivi, il serait facile de résumer The Last of Us à un "Uncharted avec des zombies", le retour du style TPS et de la réalisation à la Naughty Dog aidant. Cela serait toutefois une belle erreur : le studio californien a manifestement voulu tenter quelque chose de différent avec cette production qui, en plus d'apporter de nouvelles choses, parvient à tutoyer des sommets dans quasiment tout ce qu'elle entreprend. The Last of Us, c'est avant tout une histoire : celle de Joel et Ellie. L'un est un FILF peu bavard et au passé trouble.
Mes aïeux ! Comme Naughty Dog a visé juste dans l'écriture de The Last of Us. Alors que le traditionnel générique de fin en lettres blanches sur fond noir défile sur mon écran, je ne peux pas dire que j'ai été surpris par le scénario lui-même, classique dans son interprétation d'une humanité cherchant à survivre à une terrible pandémie. Mais je suis surpris que les développeurs aient été jusqu'au bout, sans concession, évitant à la fois le happy end facile, le cliffhanger frustrant ou le drame final brutal, pour rester dans une justesse étonnante qui ne cède jamais à la facilité.Les maîtres de la narration ont joué une partition tout à fait différente de celle des Uncharted, mais tout aussi juste. Sinon plus. The Last of Us est brillant dans l'équilibre de son gameplay, mêlant action brutale et infiltration tendue, pour une survie qui réussit à imposer sa tension, son drame et son univers sans jamais frustrer. Mais il l'est aussi dans son ton tragique, terriblement lucide sur l'âme humaine, telle qu'elle peut exister dans un univers aussi noir, et répond finalement à toutes nos attentes, ou presque. Bien entendu, le coeur de The Last of Us, c'est le couple formé par Joel et Ellie. Mais s'il fonctionne si bien, c'est avant tout parce que chacun de ces deux personnages est écrit avec justesse et cohérence, dotés qu'ils sont d'une humanité et d'un caractère qui sonnent vrai, loin des caricatures que sont habituellement les héros de jeu vidéo.
Il est des expériences dont on ne ressort pas indemne. De ces jeux qui une fois terminés, nécessitent 15 minutes pour digérer ce que l'on vient de vivre. Un laps de temps durant lequel on refait l'histoire et où l'on replonge dans le long fleuve des émotions ressenties. The Last of Us transcende le cinéma et magnifie le jeu vidéo. Nous allons tenter de vous expliquer pourquoi. Comment réagir quand on a autant été marqué par une expérience ? Doit-on la faire partager tout de go, quitte à laisser transpirer toute sa subjectivité ? Doit-on forcément prendre un maximum de recul pour trouver quelques fêlures à une carapace si parfaite à nos yeux ? The Last of Us fait partie de ces jeux d'une cohérence et d'une qualité tels que l'on voudrait par respect pour le travail génial d'une équipe passée maîtresse dans l'art vidéo ludique en oublier les menus défauts. Vous ne trouverez dans ce test rien de plus sur le scénario que ce que nous avons déjà dévoilé dans cette preview. Les aventures de Joël et Ellie doivent se vivre de A à Z sans en connaître les tenants et aboutissants scénaristiques, ni même aucun élément de l'histoire et de ses protagonistes. Bien évidemment cela nous démange de vous faire partager ces grands moments qui démarrent dès un prologue d'anthologie pour se terminer en apothéose.
Parce qu'il n'y a pas que le style hollywoodien d'Uncharted qui compte, Naughty Dog démontre sa maîtrise dans le maniement des ficelles de la dramaturgie. Si certaines similitudes avec les aventures de Nathan Drake sautent aux yeux, The Last of Us dévoile, par son ambiance, une expérience saisissante. Pour atteindre le Capitole où les attendent les rebelles Fireflies, Joël, Tess et Ellie n'ont d'autre alternative que traverser un immense building menaçant de s'effondrer. Nous sommes deux heures après le début de l'aventure, et Boston a déjà perdu l'apparence d'une capitale économique d'état. Gangrenée par un virus dévastateur et une jungle galopante, la cité n'abrite plus qu'une poignée de survivants qui luttent contre la famine mais aussi un tout autre danger : les infectés. Ces zombies, transformés par l'épidémie errent dans les rues à la recherche d'une nourriture... bien particulière. Parmi eux, on recense les plus "dociles", rapides et agiles mais peu résistants au combat. Et puis il y a les clickers. Aveugles, ils sont facilement identifiables par leur tête explosée et le bruit qu'ils émettent pour repérer la présence d'un obstacle. Autant l'annoncer, si le trio pense pouvoir tourner cette cécité à leur avantage, il se fourre le doigt... dans l'œil. Au moindre bruit, le clicker foncera sur sa proie pour ne plus la lâcher.
Il est maintenant 20 heures et la foule réunie dans un hangar de LA pour la dernière présentation de Sony commence doucement à s'éclaircir. Evan Wells, membre de l'équipe Naughty Dog depuis l'époque de Crash Bandicoot, se prépare lui aussi à partir. La nuit dernière, il a travaillé jusqu'à 3 h du matin sur la démo de The Last of Us qu'on nous a présenté aujourd'hui et il retourne maintenant sur la scène pour prendre des captures d'écran. Wells a beau être directeur du studio, il ne s'exempte pas pour autant des tâches ingrates. La raison pour laquelle c'est Wells lui-même qui fait les captures, et par conséquent un travail normalement dévolu à un membre moins expérimenté de l'équipe, c'est que c'est un perfectionniste, comme tous ses collègues du studio. Ce perfectionnisme s'est toujours clairement reflété dans les jeux Naughty Dog, et particulièrement avec la série Uncharted sur Playstation 3. On ne parvient pas à créer des aventures aussi enlevées sans travailler dur et beaucoup. D'un autre côté, c'est aussi un perfectionnisme qui par le passé n'a peut-être pas laissé beaucoup d'espace au joueur.
On parle beaucoup de Rockstar Games et de ses productions qui mettent des droites dans le foie, mais il s'avère que Naughty Dog n'est pas mal non plus dans ce registre. Après nous avoir mis à genoux à l'E3 2011 avec une démo sublime d'Uncharted 3, le studio a débarqué au Convention Center de Los Angeles cette année avec The Last of Us, un survival horror qui tranche radicalement avec les aventures exotiques de Nathan Drake. Nous avons eu droit à une présentation en behind closed doors durant laquelle les développeurs ont pu insister sur quelques aspects du jeu, et notamment l'interaction entre Joel et Ellie. Nos impressions à froid, comme il convient toujours de le faire avec un blockbuster en puissance.The Last of Us, un titre qui claque pour un jeu qui a su faire monter progressivement la pression jusqu'à l'E3 2012, depuis l'officialisation de son développement à la fin de l'année dernière. Chargé de clôturer la conférence de Sony Computer Entertainment sur un coup de fusil à pompe en pleine tête, la nouvelle production de Naughty Dog impressionne tout d'abord par la qualité de sa réalisation. Uncharted 3 était déjà une merveille visuelle, mais The Last of Us va encore plus loin en affichant un milliard de détails à l'écran. On comprend rapidement que la ville de Pittsburgh a été ravagée par une épidémie il y a une vingtaine d'année, et les décors portent les vestiges de la civilisation du XXIème siècle.
Gamekult
Ajouté le : 06/2012
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Depuis le cataclysme Uncharted 2, nombreux sont les développeurs essayant d'incorporer dans leurs séries plus ou moins vieillissantes certains des codes régissant les aventures de Nathan Drake. Naughty Dog, de son côté, s'est depuis déjà un moment orienté dans une nouvelle direction avec The Last of Us. Sans surprise, le jeu a tenu son rang en début de semaine en apparaissant dans une longue démo en clôture de la conférence E3 2012 de Sony. Egalement présent sur dans les salons privés du constructeur, le titre s'est laissé approcher dans une démo très similaire à celle de la conférence. On y retrouve Joel, contrôlé par le joueur, et Ellie, une jeune fille qui le suit partout, dans un Pittsburgh vidé par la peste qui a dévasté le pays vingt ans plus tôt. Bâtiments à moitié écroulés, routes inondées, véhicules abandonnés forment un décor post-apocalyptique de carte postale, dans lequel notre duo navigue avec difficulté. On déduit vite de leur démarche prudente, de leurs coups d'oeil à droite et à gauche, qu'ils ne sont pas les seuls à rôder dans ces ruines, et qu'ils n'y sont pas les bienvenus. Réfugiés dans un immeuble, ils tombent finalement sur un groupe d'hommes pour le moins belliqueux ; pendant qu'Ellie reste en retrait, Joel profite d'un moment d'inattention pour attraper un malandrin et l'étrangler, laborieusement, après une lutte âpre de plusieurs secondes.
Quand les créateurs d'Uncharted nous invitent à découvrir leur nouvelle création, c'est forcément plein d'espoir, d'excitation et de questions que nous nous rendons sur le lieu de la présentation. Si Naughty Dog n'a jamais fait de secret autour de l'orientation survival-action de The Last of Us, le studio n'avait jusqu'à présent rien dévoilé quant au gameplay de son projet qui n'est pas sans rappelé le roman et le film La Route... Nous savions que The Last of Us met en scène Joël et Ellie, deux survivants d'un virus qui a dévasté toute la ville de Boston, aux Etats-Unis, désormais inondée et dominée par la jungle. Nous savions également que cette peste des temps moderne a transformé la moitié de la population en véritables zombies et l'autre en chasseurs d'une nourriture de facto raréfiée. Nous attendions donc de découvrir la première phase de gameplay, essentielle afin de situer le degré d'action qu'a choisi de donner Naughty Dog à son bébé, davantage apparenté à un survival. Il était également important de constater à quel point Uncharted avait pu inspiré le studio dans le développement de cette nouvelle licence. Car si le genre rappelle surtout des titres comme I Am Alive ou Amy ou des films comme La Route, il nous a paru évident, à la diffusion des premières images, qu'Uncharted a servi, d'une manière ou d'une autre, dans le processus de création de The Last of Us. L'impression est confirmée immédiatement, que ce soit en termes de design, de level-design, de mise en scène ou de transition entre cinématiques et gameplay.
JeuxVideo.fr
Ajouté le : 12/2011
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C'était la semaine dernière, du côté de Los Angeles. A la surprise générale, le studio Naughty Dog dévoile un tout nouveau projet, quelques semaines seulement après le lancement d'Uncharted 3. Si le développeur californien souhaitait révéler The Last Of Us dès l'E3 2011, Sony a préféré attendre la cérémonie des VGA pour lever le voile sur ce jeu forcément déjà très attendu. Pour en savoir davantage sur The Last Of Us, nous avons enquêté directement à la source : au sein des studios de Santa Monica, en compagnie du français Christophe Balestra, co-Président du studio. Nous sommes en septembre 2009. Alors que Naughty Dog termine le second volet des aventures de Nathan Drake, une deuxième équipe se met au travail pour développer une toute nouvelle idée. Les premières réunions laissent émerger des éléments beaucoup plus sombres que l'univers d'Uncharted. The Last Of Us est né. « C'est un jeu auquel nous avions vraiment tous envie de jouer, donc on l'a fait » déclare Christophe Balestra. Par ailleurs, nous sommes en mesure de vous confirmer que le trailer récemment diffusé tourne bel et bien avec le moteur du jeu.
Pour ce qui est de garder des secrets, l'industrie du jeu est à peu près aussi digne de confiance que ma petite soeur. Parlez-en à Konami, dont la bande-annonce de clôture du Video Game Awards dévoilant que Platinum Games était le développeur de MGS : Rising, a été mise en ligne des heures avant la présentation. Pourtant, contre toute probabilité, l'annonce de The Last of Us, en développement depuis deux ans, créé par une équipe de Naughty Dog de 80 personnes dont personne ne connaissait l'existence, a été accueillie ce week-end par la plus rare des émotions qui soit : une véritable surprise. C'est très étonnant dans la mesure ou le jeu fut bien près d'être bêtement dévoilé avant la date prévue.Il y a deux mois, Neil Druckmann, directeur de création et scénariste du projet, oublia son iPad dans un avion. La première bande-annonce du jeu était stockée sur cet iPad. Il s'ensuivit une série d'appels désemparés à la compagnie aérienne, mais l'appareil ne fut pas retrouvé. Naughty Dog attendit nerveusement et, à son grand soulagement, rien ne se produisit. Druckmann et le directeur du jeu, Bruce Straley, commencèrent à travailler sur The Last of Us après avoir terminé Uncharted 2.
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