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Nous avons réuni 9 tests du The King of Fighters XII. Les experts notent The King of Fighters XII 5.7/10. Retrouvez sur TestMateriel.com les tests, le meilleur prix, les avis des utilisateurs du The King of Fighters XII et d'autres Jeux Playstation 3.
Après un King Of Fighters XII très décevant, créé à la va-vite en guise de réponse à Street Fighter IV, SNK Playmore corrige aujourd'hui le tir. Au menu de ce nouveau volet : plus de personnages, de pouvoirs et de combos pour des affrontements encore plus spectaculaires... Les fans de baston 2D étaient en droit de se lamenter à la vue du dernier épisode de la saga The King of Fighters, loin d'être aussi prestigieux que les précédents. Heureusement, ce nouveau chapitre estampillé « XIII » devrait leur réchauffer le cœur. D'abord, au niveau du casting, les combattants sont désormais au nombre de 31 contre 22 dans le volet précédent. On compte donc aujourd'hui l'ajout de Takuma Sakazaki dans l'équipe Art of Fighting (Ryo et Robert) et Vice dans l'équipe Yagami (Iori Yagami et Mature). Ainsi que les équipes complètes de K' (K', Kula Diamond et Maxima) et des Woman Fighters (King, Mai Shiranui et Yuri Sakazaki). Enfin, il faut célébrer l'arrivée de Hwa Jai, un adepte du kickboxing thai issu de la série Fatal Fury et maintenant membre de l'équipe du coréen Kim Kaphwan, rassemblant Kim lui-même et Raiden.
En quinze ans d’existence, une série de jeux vidéo connaît forcément des hauts et des bas. C’est le cas de The King of Fighters qui, après une période faste à la fin des années 90, a eu un peu plus de mal à convaincre les joueurs avec les derniers épisodes en date. Après que les développeurs nous aient promis monts et merveilles pour le douzième volet qui nous intéresse aujourd’hui, il est temps de voir ce que la bête a dans le ventre. Annoncé pour la première fois par SNK et Sony en septembre 2005, The King of Fighters XII aura tout de même mis quatre ans à arriver sur la dernière console de salon du constructeur nippon. Pour fêter comme il se doit son passage à la next-gen et par la même occasion son quinzième anniversaire, la série arbore pour la première fois un affichage HD qui a nécessité de retravailler tous les sprites des personnages ainsi que les décors. Les développeurs ont d’ailleurs fait de ce point leur principal (voire unique) argument marketing en insistant sur le fait que tous les éléments graphiques du jeu ont été dessinés à la main. Est-ce suffisant pour séduire un public largement conquis par un certain Street Fighter IV ?
Pour ceux et celles qui ne connaissent pas la licence The King of Fighters, il est utile de savoir qu'il s'agit du résultat de l'union de deux séries de jeux de combat de SNK, à savoir Fatal Fury et Art of Fighting. Ayant connu un certain succès sur Neo Geo, ces titres avaient malgré tout quelques lacunes en terme de gameplay et de contenu. C'est en 1994 que le premier épisode de The King of Fighters est apparu, incluant de nombreux combattants et un gameplay unique gravitant sur des combats par équipes de trois. La saga s'est ensuite satisfaite d'un épisode par an jusqu'à la version 2003, avant de se perdre dans des opus 3D de mauvaise qualité. Cependant, SNK a redoré le blason de la série avec un onzième épisode de grande qualité sur PlayStation 2. Pour la première fois avec The King of Fighters XII, le studio de développement passe à la PlayStation 3 et à la Xbox 360, signe d'un éventuel renouveau dans la série, à l'instar de Street Fighter IV. Et SNK a d'ailleurs profité de cette occasion pour améliorer son rendu technique tout en prenant garde de ne pas dénaturer une fois de plus le gameplay par un passage hasardeux à la 3D.
Que reste-t-il de nos amours avec les jeux des années 1990 ? Des souvenirs avec lesquels certains veulent faire de l'argent. Adulée par un petit gang de fans, la série de jeux de combat « King of Fighters » (KoF) reste l’emblème d’une époque : celle de la NeoGeo, où la console coûtait un bras et chaque jeu au moins un rein. La franchise de SNK revient sur les consoles modernes avec ses gros pixels et ses personnages typiquement nippons. L'argument choc de cette douzième version est « Rien n’a changé ». Les pixels, c’est beau, ça sent le bon vieux temps, c’est très chouette. Mais encore faut-il avoir l’art et la manière. SNK ne s’en sort pas trop mal : les animations sont bien faites et proprettes. Seulement, voilà, le jeu a un peu évolué, et, quand on voit le travail graphique réalisé sur BlazBlue, le pauvre KoF XII prend une belle raclée. Car, même si un ou deux niveaux sont assez jolis, le jeu nous ramène à des années-lumière en arrière. En termes de variété des décors, d'abord, puisque seulement cinq niveaux (enfin quatre, dont un proposé de jour et de nuit) sont disponibles, de qualité très variable.
Quand on parle de jeux de tape 2D, trois titres viennent immédiatement à l’esprit. Street Fighter, Guilty Gear et King of Fighters sont en effet ce qu’on peut sans risque désigner comme les parangons d’un genre qui compte parmi ses aficionados des puristes souvent aussi hargneux que les combattants de pixels dont ils maîtrisent le plus petit combo au frame près. Et, à l’exception de la série des Street qui a su par deux fois charmer le grand public (avec Street Fighter II il y a pas loin de vingt ans, puis de nouveau cette année avec un Street Fighter IV phénoménal !) et qui cherche à conserver une accessibilité disponible au plus grand nombre, Guilty Gear et KOF sont ce qu’il convient d’appeler des jeux « hardcore » qui font le bonheur des réels tacticiens de l’arcade stick. Et pour KOF ça dure depuis 1994, année où SNK eut l’excellente idée de rassembler la crème de la crème des combattants de ses titres phares (Fatal Fury, Art of Fighting) pour un crossover dément, The King of Fighters 94. A l’origine le jeu fut conçu comme un one shot, mais il connut un tel engouement de la part des joueurs que SNK décida d’en faire une série à part entière, et c’est ainsi qu’entre épisodes originaux et remasters de certains opus cultes un nouveau KOF sort chaque année depuis quinze ans.
Difficile de ne pas s’enthousiasmer à la sortie d’un nouveau King of Fighters. KOF, cette alternative à Street Fighter, est la grosse série qui a divisé les joueurs en deux clans au temps où les jeux de baston régnaient en maîtres dans les salles d’arcades, ou dans les chambres d’ados où les tournois se multipliaient des après-midi entières. Aujourd’hui, après le raz-de-marée Street Fighter IV et avant l’arrivée début 2010 chez nous de BlazBlue, SNK Playmore n’allait pas rester dans son coin les bras croisés. Retour à la case départ pour ce douzième opus qui offre un lifting complet à la série qui en avait bien besoin et ce depuis longtemps. Pour mettre tout de suite les choses au clair, The King of Fighters XII est une belle déception. Reporté des plannings maintes et maintes fois, le soft laissait transparaître un réel investissement du coté des développeurs pour remettre du sang neuf dans cette série, notamment avec les premières images et vidéos qui encourageaient à que l’on s’y penche d’un peu plus près. SNK multipliait en effet les versions depuis un bon moment en ajoutant toujours plus de combattants et d’options de gameplay, le style graphique évoluant lui aussi par petites touches d’années en années, avec cette patte typique qui est quand même présente depuis la lointaine Neo Geo.
Les trois géants de la baston se sont au moins accordés sur un point : pour revenir au premier plan, un reboot de leurs séries phares s'imposait. Capcom l'a fait, et de quelle façon, avec Street Fighter IV, tandis que ArcSys a donné naissance à une nouvelle franchise en puissance avec Blazblue. Dernier en lice, SNK Playmore était attendu au tournant avec The King of Fighters XII, près de quatre ans après le dernier épisode, quatre années ponctuées de remix et de remakes pour faire patienter les fans. Le verdict ? Implacable, à notre grand désarroi... Comment conquérir un nouveau public sans perdre les fans de la première heure ? En adoptant la technique du "reboot", chère à Star Trek, Transformers, G.I. Joe et tout ce qui sentait un peu la naphtaline. Il en va du jeu vidéo comme de son PC, quand relancer sa machine revient à nettoyer le cache un peu encombré, quitte à réinstaller tout propre, tout net, en supprimant ce qui tombait en désuétude. De ce côté-là, KOF XII n'a pas fait semblant. Exit le système en tag qui dynamitait les récents volets, et retour au bon vieux 3 vs 3 à l'ancienne, avec ses refills de vie entre chaque round.
La série des King of Fighters a connu des hauts et des bas. Après avoir régné sur les bornes d'arcade, la licence a connu quelques péripéties sur consoles, notamment à cause d'épisodes 3D pas forcément glorieux. SNK Playmore tente aujourd'hui de faire son grand retour en proposant pour la première fois un opus dédié aux machines HD. L'exercice est loin d'être gagné d'avance car ce King of Fighters XII devra faire face à des concurrents qui ont placé la barre très haut. A part ceux qui se réveillent tout juste d'un sommeil cryogénique, la plupart des amateurs de jeux de combat connaissent déjà la série des King of Fighters. Voilà en effet 15 ans que SNK réunit régulièrement des personnages de ses différentes licences pour les entraîner dans ce tournoi mythique. Le plus souvent les combattants en question se réunissent en équipes de trois et s'ensuivent alors des affrontements relativement longs et techniques. The King of Fighters a la réputation d'être une série exigeante et les nombreux fans attendaient beaucoup de ce nouvel opus. Ce dernier n'a pas la tâche aisée puisqu'il passe après deux autres jeux de baston en 2D réellement impressionnants : il ne lui sera pas facile d'égaler Street Fighter IV ou Blazblue.
GamePro.fr
Ajouté le : 08/2009
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En profitant du retour de la baston au premier plan pour relancer sa licence The King of Fighters au point mort depuis quatre ans, SNK Playmore se heurte à un problème de taille : la comparaison. En effet, comment ne pas comparer le travail effectué par SNK à celui de Capcom qui a réussi avec talent à renouveler l'intérêt des joueurs pour Street Fighter au travers d'un IV d'exception. Surtout que le constat est amer, KoF XII nous laissant la mauvaise impression d'avoir échoué dans tous les domaines où SF IV a impressionné. D'abord à l'aspect technique. Si l'on retrouve ici la patte artistique et la palette de couleurs identitaires de SNK, et que l'on apprécie la taille gigantesque des sprites et les efforts consentis dans l'animation, KoF XII n'est pas la merveille 2D que l'on attendait. Ce à cause de deux trois broutilles, notamment la pixelisation inquiétante des personnages en caméra rapprochée et un nombre de stages extrêmement réduit. En comparaison, le choix de la 3D appliquée au combat 2D comme cure de jouvence pour Street Fighter IV a bien plus de gueule.
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