7 tests d’experts - Aucun avis d'internautes
S'abonner
0
0
Je le veux
0
Je l'ai
0
Je l'ai eu
0
Nous avons réuni 7 tests du Medal of Honor : Warfighter. Les experts notent Medal of Honor : Warfighter 5/10. Retrouvez sur TestMateriel.com les tests, le meilleur prix, les avis des utilisateurs du Medal of Honor : Warfighter et d'autres Jeux Playstation 3.
Octobre, novembre, deux mois qui correspondent maintenant au combat annuel que se livrent Electronic Arts et Activision pour la palme de la meilleure vente de FPS pop-corn. Alors que Call of Duty : Black Ops II ne sortira que dans quelques jours, une courte avance est prise par le géant EA avec Medal of Honor : Warfighter, suite directe du reboot moderne de la série paru en 2010. Dispose-t-il des atouts suffisants pour être un bon FPS ou est-ce simplement un jeu convenu et peu original ? Réponse en quelques paragraphes. Sans surprise, le joueur est lâché dans les rangers des héros de l'unité Tier 1, Preacher, Stump et Vodoo, ce groupe de soldats surpuissants et increvables que l'Amérique du Nord envoie un peu partout dans le monde au mépris des règles élémentaires de droit international. Mais c'est pour la bonne cause paraît-il, puisque ceux-ci sont déployés pour lutter contre des terroristes internationaux qui ont mis la main sur un explosif dévastateur nouvelle génération. Pourquoi ? En 4 heures, durée de la campagne solo avec les cinématiques, le joueur n'en saura rien. Mais ce n'est pas grave, puisque Danger Close en profite pour étaler ce qui se fait peut-être de pire en matière de clichés : le but affiché est simple, essayer de se démarquer de son principal concurrent, Call of Duty en « collant » au maximum avec la réalité.
Les arbres commencent à perdre leurs feuilles, les champignons tapissent les sous-bois et les FPS militaires grand public commencent à montrer le bout de leur nez : il n'y a pas de doute, nous sommes bien en automne. Cette année c'est Electronic Arts qui ouvre le bal avec Medal of Honor : Warfighter. Mais suffit-il de tirer les premiers pour toucher le cœur des fans du genre ? La série des Medal of Honor n'est pas vraiment née de la dernière pluie, on peut même considérer qu'à la fin du siècle dernier c'est elle qui a lancé la mode des FPS basés sur la Seconde Guerre mondiale. On se souvient tous que la licence a connu un reboot plutôt surprenant en 2010 puisqu'elle quittait son cadre historique pour nous plonger dans des conflits contemporains. La chasse aux nazis était terminée, les nouveaux ennemis de l'Amérique sont bien entendu les hordes de talibans qui se cachent dans les montagnes afghanes. Warfighter est la suite directe de ce reboot, on y retrouve donc les opérateurs du fameux Tier 1, cette unité d'élite de l'armée américaine déployée un peu partout dans le monde pour mener des missions dangereuses dans la plus grande discrétion.
Après avoir tenté sans succès de bousculer la hiérarchie des FPS militaires il y a deux ans, la série Medal of Honor d'Electronic Arts remet le couvert aujourd'hui en apportant quelques changements à sa recette originale. Mais si ces évolutions sont bel et bien perceptibles, de nombreux défauts subsistent et empêchent Warfighter de prétendre rivaliser avec les ténors du genre.Premier constat, ce n'est pas sur le scénario du jeu que les développeurs de Danger Close se sont attardés : une fois de plus vous devrez parcourir le monde à la recherche d'un chef terroriste, détruisant au passage ses stocks d'un puissant explosif destiné à commettre des attentats aux Etats-Unis. Un air connu que la présence des deux opérateurs de la force Tier 1 incarnés alternativement par le joueur ne rend pas spécialement plus aguicheur...Warfighter vous propose en effet de chausser selon la mission les rangers de Preacher (déjà vu dans le précédent opus) ou de Stump, deux soldats d'élite agissant la plupart du temps séparément mais oeuvrant tous les deux dans un même but : protéger leur pays de la menace terroriste.
Alors qu'Electronic Arts a réussi à imposer Battlefield 3 comme une valeur sûre du FPS, cette année, c'est au tour de Medal of Honor de venir assurer l'intérim face à la machine à succès d'Activision. Comme pour le précédent opus, nous retrouvons l'équipe de Danger Close aux commandes et nous allons donc voir ensemble si le jeu a retenu les erreurs du passé pour s'améliorer et convaincre les fans. Cette année, c'est donc une nouvelle fois en compagnie des soldats d'élite de l'unité Tiers 1 que nous partons au combat. Pour être plus précis, nous suivrons les aventures de Stump et Preacher tout en découvrant différents aspects de leur vie. Ainsi, le jeu met en scène des cinématiques alternant entre époques passées et présente pour mieux nous faire apprécier les conséquences psychologiques que peut avoir la guerre sur les hommes qui répondent présents sur le front. Malheureusement pour nous, ce scénario se transforme vite en gros cliché du cinéma d'action auquel nous a habitués Hollywood ces dernières années et nous nous retrouvons confrontés à une histoire qui manque de saveur.
Appelé littéralement "Les combattants de la guerre", ce nouveau Medal of Honor a le mérite d'être clair sur son contenu. Au programme donc : de la guerre et des combattants. Des Philippines à la Bosnie en passant par Dubaï ou le Pakistan, nos braves et fiers combattants de la guerre traquent et éliminent les ennemis de l'Amérique libre et autres voleurs de pains au chocolat. Avec l'inévitable Call of Duty : Black Ops II en ligne de mire, Medal of Honor Warfighter se verrait bien en alternative solide pour les amateurs de guerre virtuelle à la première personne. Un challenge ambitieux mais encore faut-il être bien préparé. Les combattants de la guerre le sont-ils ? Qu'as-tu fait à la guerre, papa ?Puisqu'on ne change pas une formule qui marche, le degré d'originalité de ce nouveau Medal of Honor est très proche de zéro. Des couloirs larges d'un bon mètre qu'il faudra nettoyer d'ennemis qui arrivent toujours de la même façon, se planquent toujours au même endroit et qui ne prennent surtout aucune initiative. Entre deux headshots sur des enturbannés, le joueur pourra profiter d'une cascade d'évènements scriptés et de cinématiques à rallonge qu'il ne pourra pas toujours passer si l'envie lui en prenait.
En sortant un peu moins de trois semaines avant son grand rival Black Ops II, Warfighter possède un avantage non négligeable. Les membres du Tiers 1 en ont-ils assez dans le ventre pour supporter cette pression ? Après avoir testé la campagne solo et le multi pendant quelques heures, l'optimisme est de mise. Reste le plus dur : convaincre les joueurs que MOH revient dans la course des bons FPS sur consoles et PC. Ok, la version n'était jouable que sur PC. Bien sûr, un seul niveau pour se chauffer dans la campagne solo et deux maps sur la partie multi, c'est un peu court pour se faire une idée définitive. Néanmoins, il existe parfois des signes qui ne trompent pas, suffisants pour confirmer que Warfighter demeure une très bonne suite, même si dans le fond, il ne réinvente pas la poudre. Effectivement le niveau joué dans les ruines de Mogadiscio n'a rien d'extraordinaire en soi. Après un débarquement par voie maritime, l'escouade des Tiers 1 tente une percée dans les décombres fumants d'une ville ensanglantée par les combats. Evidemment, ça peut sentir le réchauffé. On peut se dire : qu'elle soit en Somalie, en Normandie ou au Vietnam, cette entame de mission reste identique à ce que l'on connaît déjà.
Ressorti du placard en 2010, Medal of Honor a tenté de se faire une place auprès des grosses licences de FPS. Encore en deçà techniquement, le titre d'EA n'a pas abdiqué pour autant, revenant sur le devant de la scène avec un tout nouveau moteur. Si graphiquement Medal of Honor a progressé, on souhaite que le contenu suive, car les dix minutes de présentation n'ont dévoilé qu'une phase vue et revue dans les FPS actuels. Soyons honnêtes. Même si l'on ne s'attendait pas à un titre révolutionnaire, le showcase EA devait être l'occasion de nous montrer un Medal of Honor susceptible de faire oublier son prédécesseur. Dix minutes de présentation, c'est bien faible pour se faire une idée, mais suffisant pour voir que ce FPS affiche de belles prétentions graphiques. Les décors dévoilent de fines textures, les effets de lumières paraissent bien plus crédibles, quant aux environnements, ils s'avèrent relativement soignés, offrant un level design intéressant à défaut d'être original. Si cette patte visuelle tranche radicalement avec la précédente, il ne faut pas chercher la réponse bien loin. Les développeurs ont utilisé un moteur ayant fait ses preuves sur Battlefield 3, le Frosbite Engine 2.
TestMateriel.com ne regroupe pas de serial, no cd, warez, torrent et crack pour Medal of Honor : Warfighter. Inutile de nous contacter pour se faire rembourser d'un jeu, obtenir de l'aide pour le lancer, demander une soluce, une astuce Medal of Honor : Warfighter.