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Nous avons réuni 15 tests du Dishonored. Les experts notent Dishonored 9/10. Retrouvez sur TestMateriel.com les tests, le meilleur prix, les avis des utilisateurs du Dishonored et d'autres Jeux PC.
On l'avait couvert d'éloges lors de notre première rencontre en avril dernier aux Invalides à Paris, puis fait de même durant le salon de Los Angeles, Dishonored arrive enfin dans les rayons avec une aura le plaçant directement comme l'un des prétendants au meilleur jeu de l'année. Alors a-t-on eu raison de placer le soft d'Arkane Studios dans cette position ? Voici notre verdict. Dunwall, la capitale de l'empire de Gristol, est touchée par une épidémie sans précédent qui touche tous les habitants de la cité. Pour trouver une solution à ce fléau, le garde du corps de l'impératrice est envoyé en expédition afin d'identifier un remède. Le jeu démarre lorsque l'on revient de ce petit voyage, malheureusement annonciateur de mauvaises nouvelles. Mais les malheurs ne s'arrêtent pas là. Alors que l'on est au côté de l'impératrice et de sa fille, des assassins apparaissent et tuent celle qui essayait tant bien que mal de sauver les habitants de la ville. Se retrouvant au mauvais endroit au mauvais moment, notre personnage, Corvo, est accusé et emprisonné pour avoir tué l'impératrice et fait disparaître l'enfant qui s'est faite capturer. Arkane Studios n'a pas daigné cacher les coupables pour que la campagne devienne un semblant d'enquête.
Bethesda est un éditeur malicieux. L'année dernière il ne surprenait personne en sortant le jeu de l'année 2011 : Skyrim. La « petite » société américaine avait également profité de la période pour sortir de ses cartons le bien mystérieux Dishonored, un shooter un peu étrange développé par les français de Arkane Studio (Arx Fatalis, Dark Messiah) et rassemblant quelques huiles du monde du jeu vidéo telle que Viktor Antonov (directeur artistique de Half-Life 2) ou encore Harvey Smith (Deus Ex). Les promesses de gameplay affichées étaient alors très ambitieuses. Il s'agissait d'associer le FPS solo à l'infiltration en laissant suffisamment de liberté au joueur pour être créatif. Plus ambitieux encore, Dishonored se passera dans un univers entièrement inédit, ni médiéval fantastique ni futuriste et encore moins contemporain, mais une ville Steampunk de toute beauté : Dunwall. Avec des choix aussi tranchés Dishonored n'avait que deux choix : être une réussite totale ou une bouse infâme. Résultat ? Bethesda tient certainement pour la deuxième année consécutive le GOTY. Tout simplement. Corvo est le garde du corps de l'Impératrice de Dunwall.
Y'a des mecs comme ça, qui ont vraiment pas de bol. Prenez Corvo, par exemple. Le garde du corps attitré de l'impératrice part loin de chez lui pendant plusieurs mois pour tenter de trouver un remède à la peste qui sévit dans les rues de Dunwall et décime la population. A son retour, non seulement il n'a rien trouvé, mais sa protégée se fait assassiner sous ses yeux et la fille de cette dernière, héritière du trône, est enlevée. Pour couronner le tout, il est accusé à tort du meurtre, et se retrouve jeté aux oubliettes jusqu'à nouvel ordre. Quand ça veut pas, ça veut pas. Heureusement, un groupuscule appelé les loyalistes vont aider Corvo à s'échapper pour le recruter dans leur lutte contre le nouveau pouvoir mis en place par le Régent. Le petit groupe résistant a fait d'un bar à bière son QG, et ses membres vous enverront faire le sale boulot pendant qu'eux sirotent une bonne pinte et fument des clopes à tire-larigot. Il va donc être question de se venger des traîtres qui vous ont piégé, et de récupérer la petite Emily pour la mettre sur le trône. Pour cela, vous disposez d'une panoplie d'assassin pour le moins étoffée. Tout d'abord, Corvo ne se balade jamais sans sa lame, qui servira pour des meurtres en douce ou pour les combats au corps à corps.
Dishonored est le premier projet de cœur des lyonnais d'Arkane Studios depuis Dark Messiah of Might & Magic, sorti en 2006 pour le compte d'Ubisoft. Depuis, le studio a essuyé la déception The Crossing, jamais financé, pour vivoter au gré des partenariats avant que Bethesda ne se décide finalement à investir et acquiert le studio : l'arrivée de cette nouvelle licence d'action/aventure a donc été rendue possible par l'éditeur américain, qui après The Elder Scrolls et Fallout étoffe encore un peu son catalogue gamer d'un titre de grande qualité. Dishonored, c'est avant tout une ambiance. Arkane s'est en effet attaché à créer un univers dérivé des cités britanniques industrielles (comme Londres) de la fin du XIXème siècle. La ville de Dunwall est en ruine, gangrénée par une peste auquel le protecteur de l'impératrice, Corvo Attano, tente de trouver le remède. Son retour au bercail marque l'assassinat de la belle, et le début de la descente aux enfers pour ce fidèle de la première heure. Accusé à tort du meurtre, il ne devra son salut qu'à quelques maquisards désireux de se débarrasser du despote qui assure la régence. L'heure de la vengeance a sonné.
Interminable, c'est ce qui qualifie le mieux l'attente qui a précédé l'arrivée sur nos écrans de Dishonored. Héritier d'une lignée prestigieuse du jeu vidéo, ce bébé franco-américain fait un gigantesque bras d'honneur aux tendances ludiques actuelles et choisit de revenir à des mécaniques dont on n'espérait plus le retour. Incontournable. Si on veut retracer le pedigree de Dishonored, il y a du boulot. Développé par Arkane Studio à qui on doit déjà des perles comme Arx Fatalis et Dark Messiah, sur PC du moins, en collaboration avec Harvey Smith (qui a officié sur Deus Ex) et le génial directeur artistique Viktor Antonov passé maître dans l'art des villes imaginaires, Dishonored a dans son ADN des titres majeurs tels que System Shock, Deus Ex ou Thief. Comme un musicien qui revendique des inspirations qui sautent aux yeux, il sait les digérer et créer son propre style. Dishonored, c'est avant tout un univers fort et qui ne ressemble à rien de connu dans le jeu vidéo, un monde insulaire inspiré par l'Angleterre victorienne, marqué par sa propre version de la révolution industrielle.
Dishonored, attendu par les amateurs éclairés et obscur pour les autres, met les joueurs face à une liberté rarement éprouvée dans un jeu vidéo. Pas d'univers ouvert qui s'ouvre à perte de vue, déroulant son lot de quêtes annexes et génériques, non. Arkane Studio, a bien compris que la liberté n'est pas une question d'espace mais de choix. Dans Dishonored, le joueur reste maître de son destin et de ses actions, pour peut qu'il en assume les conséquences. Corvo, garde du corps personnel et ami de l'Impératrice, revient à Dunwall après un long voyage en quête de soutiens financiers pour son pays qui se meurt de la peste. Mais l'Impératrice est assassinée sous ses yeux et Emily, son héritière légitime, capturée. Accusée à tord et condamné par le Lord Regent qui s'empare du pouvoir, Corvo va organiser la rébellion et faire disparaître (attention, la nuance est importante) ceux qui ont comploté contre sa défunte maîtresse. Guidé par le joueur, il devient alors la pièce centrale du conflit qui voit s'affronter deux factions d'aristocrates, ceux qui veulent sauver Emily, et ceux qui soutiennent Lord Regent.
Il n'y a rien de plus frustrant, et finalement de décevant, qu'un jeu vidéo qui nous rappelle qu'il est un jeu vidéo. Pas quand il s'essaie à une mise en abyme mais lorsqu'il laisse apparaître ses limites. Ces dernières sont souvent d'ordre technique et reposent aussi parfois sur des facilités de programmation (les deux étant généralement liés). C'est se cogner contre un mur invisible ou bien ne pas pouvoir donner un coup d'épée à un PNJ, parce que ces actions n'ont pas été prévues/voulues dans le code du jeu. C'est un peu comme lorsqu'on aperçoit le micro apparaître en haut de l'écran au cinéma, le charme est légèrement rompu et le spectateur sort un temps de l'histoire. Ce n'est certainement pas un hasard si certaines des plus excitantes expériences de jeu s'avèrent être celles où tout semble possible. On pense par exemple à GTA ou, plus proche de nous, à Skyrim, et plus généralement aux jeux en monde ouvert. C'est une sensation assez unique, et chaque fois renouvelée, quand le titre propose divers outils nous donnant l'illusion de pouvoir faire tout ce l'on souhaite. Lorsque le jeu n'est jamais pris en défaut pour culminer vers une forme de fantasme absolu.
On dit qu'avec de grands pouvoirs, viennent de grandes responsabilités. Mais soyons honnêtes deux minutes. Avec de grands pouvoirs, viennent surtout de grands kiffs, et c'est bien ce qu'Arkane a travaillé dur pour assurer avec Dishonored : glissé dans la peau de Corvo, assassin surnaturel, le joueur va découvrir un monde, une intrigue, et un plaisir de jeu comme on en voit bien trop peu. Sensations de liberté, d'immersion, de puissance, mais surtout de plaisir à se façonner une aventure à son image. Quel pied ! Accroupi sur le toit, j'écoute patiemment la conversation de deux gardes urbains, juste en dessous de moi. "Peut-être qu'il nous observe en ce moment... avec son masque de cinglé..." commence l'un des deux, pour faire une mauvaise blague à son pote qui réplique "Oh, la ferme ! Et il a quoi de si génial ce Corvo ?". Si tu savais mon pauvre vieux. Là, je pourrais arrêter le temps et vous égorger tous les deux sans même que vous ne m'ayez senti me glisser dans votre dos, au lieu de me contenter de passer entre vous deux avant de relâcher mon emprise sur le temps une fois à l'abris.
Dishonored est une merveille. J'ai déjà vu des jeux comme celui-ci. Mais il faut remonter à loin, très loin. Ça s'appelait Half-Life² et ce n'est pas un hasard. Il y a des moments marquants dans la vie d'un joueur, des scènes cultes. Je dois en avoir une petite dizaine en tête. Parmi elles, la scène d'exposition du jeu de Valve. Le célèbre générique qui se passe dans un train. C'est très beau. On débarque dans la gare : un immense panneau du dirigeant de la cité 17 évoque 1984 de George Orwell, sans le moindre doute. On passe des barrières, les flics sont postés un peu partout. Quelle que soit la direction dans laquelle on regarde, on apprend, on comprend le monde qui nous entoure, ses mécanismes. On peut trouver ça joli ou très joli, le truc qui frappe dans HL² et qu'on retrouve dans Dishonored, c'est qu'il ne s'agit pas d'un simple FPS. En valeur ajoutée, les level designers ont créé un monde cohérent jusque dans ses moindres détails. Et là où ça surpasse Half-Life², c'est que ça dure pendant la totalité de la partie, jusqu'à la fin. J'avais un peu moins cette impression de découverte une fois à l'extérieur de la fameuse Cité 17.
Annoncé il y a un an à peine, Dishonored a réussi en l'espace de douze mois à mobiliser l'attention des médias et des joueurs, au point d'en faire l'un des jeux les plus attendus de cette fin d'année. Une jolie performance pour une nouvelle licence, d'un développeur réputé mais finalement peu connu du grand public, Arkane Studios (Arx Fatalis). Pourquoi un tel engouement ? Si les efforts marketing de Bethesda sont sans doute à saluer, Dishonored a surtout quelques promesses à faire valoir : celle d'un univers aussi travaillé qu'original, en premier lieu, mais aussi celle d'un FPS plus malin que la moyenne, laissant au joueur le choix des armes. Et les clés de la délicieuse ville de Dunwall... A Corvo et à cris Seule sur le sable, les yeux dans l'eau, l'impératrice Kaldwin rêve à la gloire passée de Dunwall et de son empire. Autrefois florissante, capitale mondiale de l'huile de baleine, la cité est aujourd'hui défigurée par une peste foudroyante que ne parvient pas à enrayer l'élixir du Dr Sokolov, le médecin impérial, dont les stocks limités restent réservés à l'aristocratie et aux forces de l'ordre.
Cependant, la première chose qui frappe dans Dishonored est sa majesté, même si Arkane a délibérément recréé une splendeur écornée et déliquescente. Dunwall est une construction enivrante et son grand architecte, le directeur de la conception visuelle Viktor Antonov, a laissé son empreinte dans toute la ville. Des grilles monolithiques en acier noir contrastent violemment avec des maisons de ville du XIXe siècle et des murs de béton. C'est une City 17 de style victorien. On accède aux pouvoirs de Corvo via un menu radial. Il est un peu difficile de s'y retrouver au début, même si c'est en partie dû au fait qu'on nous a plongés dans le bain directement pour cette démo. Dans Dunwall, la crasse se dépose et s'accumule sur les murs de demeures majestueuses et c'est dans cet univers en délabrement que le personnage principal de Corvo mène ses affaires. Accusé à tort du meurtre d'une impératrice, Corvo se voit offrir l'occasion de se venger de ceux qui l'ont piégé, et il le fait à partir du décor miséreux des ombres humides et froides de Dunwall. Dans le niveau qu'on nous propose de jouer - une mission consistant à infiltrer la « party » de Lady Boyle pour l'assassiner-, des rues sombres encerclent le manoir grandiose et somptueusement éclairé qui héberge les festivités.
JeuxVideo.fr
Ajouté le : 06/2012
Plus accessible...
Depuis maintenant plus d'un an que l'on suit avec un intérêt non dissimulé le projet Dishonored, il nous tardait évidemment de pouvoir poser nos grosses mains pleines de doigts sur la manette et enfin de vérifier toutes les belles promesses de Raphaël Colantonio, Harvey Smith et de leurs petits copains de chez Arkane Studios. Bethesda nous a entendus et l'E3 2012 fût l'occasion ainsi de tester la chose : la mission fût trop courte, le cadre trop étriqué, mais une fois de plus, nous avons été convaincus par le travail des Français. Un hit en puissance. Avant de nous laisser le contrôle de l'ami Corvo au travers d'une mission complète, Harvey Smith a tenu à évoquer les principales caractéristiques de son bébé. Des caractéristiques que nous ne détaillerons pas ici vous invitant plutôt à consulter notre précédentes previews, mais que l'on peut résumer en quelques concepts simples : liberté d'action, variété des approches, ville ouverte et verticalité des environnements. Autant d'éléments qu'Harvey Smith nous a conseillé d'avoir bien à l'esprit en débutant la session de hands-on (prise en main). Contrairement à ce que nous avions pu voir au cours des différentes previews, il n'était cette fois pas question d'éliminer une cible.
Enfin ! Enfin, il a été possible de prendre en main cette aventure exceptionnelle à la première personne qui semble bien partie pour être un des chocs vidéoludiques de l'année ! Voici donc nos premières impressions doublées d'infos complémentaires sur le gameplay... Cette nouvelle démo, désormais jouable, se situe après la séquence se déroulant dans la maison close The Golden Cat Bath House (voir Aperçu précédent). Dans la peau de l'assassin Corvo, votre mission est ici de vous infiltrer dans l'appartement très protégé du scientifique Sokolov, responsable de la technologie en vigueur dans la cité de Dunwall, dans le but de le kidnapper. Gare néanmoins à ne pas le tuer par erreur, y compris lorsque vous l'emmenez avec vous, car sinon c'est le game over assuré. A ce titre, il existe plusieurs façons de l'étourdir, avant de le transporter inconscient sur vos épaules : tirer sur lui un carreau soporifique, se placer derrière lui et maintenir une touche pour l'étrangler jusqu'à l'évanouissement... D'entrée, le joueur peut se rendre compte de la grande liberté d'action qu'offre le titre. En effet, il y a de nombreuses manières de progresser et d'évoluer dans le niveau.
Cela fait déjà presque un an qu'on vous a parlé de cette ambitieuse production française. Suite à la présentation récente d'une nouvelle démo du jeu, on peut vous assurer que les espoirs placés dans cette nouvelle licence vont être largement récompensés ! Dishonored est développé par le studio français Arkane (Arx Fatalis, Dark Messiah of Might & Magic) et bénéficie du savoir-faire des directeurs artistiques Sebastien Mitton et Viktor Antonov. Ce dernier a acquis une jolie renommée grâce à ses travaux, notamment sur l'aspect visuel de Half-Life 2. Pas étonnant donc de retrouver ici un univers steampunk au croisement de jeux ou longs-métrages comme Bioshock, Blade Runner et Metropolis. Il aura fallu d'ailleurs quasiment trois ans de pré-production et une quantité astronomique de dessins et photographies pour créer cet univers dans lequel la cité de Dunwall est le théâtre principal des évènements. Cette allégorie des villes de Londres et Edimbourg paraît à la fois dater des années 40 et issue d'un passé alternatif rétrofuturiste. Ici, l'huile de baleine représente l'énergie de base et une étrange peste sévit en faisant de plus en plus de victimes...
Quand les développeurs français d'Arx Fatalis et de Dark Messiah of Might & Magic rencontrent le directeur artistique de Half-Life 2 et du long-métrage d'animation The Prodigies, le résultat prend la forme d'une aventure à la première personne sombre et ambitieuse, mélangeant à la fois action, RPG et infiltration. Premier contact avec ce titre prometteur... D'abord, une petite précision : en réalité, il y a deux équipes qui se chargent du développement de Dishonored, celle du studio lyonnais Arkane et celle de son antenne américaine à Austin (qui vient d'ailleurs d'accueillir récemment cinq personnes ayant travaillé sur le premier Deus Ex sorti en 2000). A cela, il faut ajouter Viktor Antonov, génial créateur de l'univers de Half-Life 2, qui est ici responsable de la direction visuelle du titre, aux côtés de Sébastien Mitton, lead artist sur la version PC de Dark Messiah. Tout ce petit monde réuni est évidemment un gage de qualité, surtout quand on pénètre dans l'univers du jeu et qu'on s'aperçoit de sa richesse, autant au niveau du gameplay que d'un point de vue purement visuel. Clairement influencé par le background personnel d'Antonov (qui a connu la dictature bulgare avant d'immigrer en France à l'âge de 17 ans), le monde de Dishonored présente un relent très réussi de régime policier d'Europe de l'est.
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