8 tests d’experts - Aucun avis d'internautes
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Nous avons réuni 8 tests du Crysis 3. Les experts notent Crysis 3 7.1/10. Retrouvez sur TestMateriel.com les tests, le meilleur prix, les avis des utilisateurs du Crysis 3 et d'autres Jeux PC.
Parce que la jungle urbaine ne fut pas du goût de tout le monde, Crytek s'est décidé à couper la poire en deux en développant Crysis 3, avec d'un côté un New York de nouveau ravagé et de l'autre une nature qui a repris ses droits. Supportée par une toute nouvelle version du CryEngine 3, cette conclusion veut faire plaisir aux deux camps. Mais le développeur allemand s'y prend-t-il de la bonne manière ? Voici notre verdict. Se déroulant vingt ans après les événements du second volet, Crysis 3 a tout simplement pour objectif de conclure les péripéties de Prophet, l'un des derniers survivants de l'unité Raptor. L'histoire s'avère d'ailleurs être un petit mélange des deux précédents épisodes puisqu'il va falloir une fois de plus arrêter le CELL ainsi que les Cephs, tout en étant accompagné par notre bonne vieille brute Psycho qui fait son grand retour malgré l'époque. La relation entre le joueur et cet ancien personnage est peut-être l'une des seules satisfactions d'un scénario qui ne vole pas bien haut (comme les deux précédents titres soit dit en passant).
La série des Crysis a toujours trainé comme un boulet la réputation de n'être qu'une démo technique pour vendre aux développeurs adeptes du système middleware la garantie de faire un jeu qui en mettrait plein les mirettes. Avant chaque sortie d'un Crysis, la suspicion est de mise. Pourquoi ? Parce que c'est incroyablement beau. Toujours. Et c'est tellement beau que ça en devient suspect. Images retouchées ? Jeu tellement gourmand que ça ne tourne que sur une poignée de machines ? Titre très beau dans sa forme, mais creux dans son fond ? Voyons ce qu'il en est en réalité. Pour me mettre dans les conditions idéales du test de Crysis 3, j'ai rejoué aux deux précédents opus. Le premier ? Enfin terminé ! Je m'étais arrêté au passage dans le vaisseau spatial qui m'avait particulièrement agacé. Donc, dans ce premier, les bases furent posées. C'était beau et, chose plus rare, après toutes ces années, c'est encore parfaitement agréable à regarder. Contrairement aux épisodes de Dead Space, bien plus récents et qui ont vieilli à une vitesse invraisemblable. Peut-on parler de jeu creux pour autant ? Loin de là.
Initialement cantonnée au PC puis déclinée sur consoles à l'occasion de la sortie du deuxième épisode, la série Crysis continue de se chercher. Doit-elle proposer des environnements ouverts ou des scripts à foison ? Une grande liberté d'action ou un déroulement linéaire ? Lorgner du côté du grand frère Far Cry ou du riche voisin Call of Duty ? L'ambition affichée de Crysis 3 était justement de réunir le meilleur des deux mondes. Au vu du résultat final on pourrait dire que c'est assez raté... mais très joliment !Parce qu'il le faut bien (et pas forcément parce qu'il le vaut bien), commençons par évoquer le scénario de ce troisième épisode. L'action se déroule 24 ans après les événements de Crysis 2, qui eux-mêmes prenaient place 3 ans après ceux du premier volet. Nous voici donc rendus en 2047, et le monde a bien changé. L'invasion alien semble appartenir au passé, Prophet a été cryogénisé, le CELL a pris le contrôle du pouvoir économique grâce aux technologies extra-terrestres, et toute la ville de New-York se retrouve enfermée sous un dôme, transformée en jungle urbaine en raison de la chaleur. Tout cela ne tient pas vraiment debout, et manque surtout de clarté malgré les tentatives répétées du jeu pour nous impliquer dans cette histoire.
Longtemps considéré comme une véritable vitrine technologique, le premier Crysis continue de servir d'étalon pour de nombreux amateurs de FPS. Non seulement le jeu était de toute beauté, mais il proposait une liberté d'approche et une richesse de gameplay qui ont marqué toute une génération de joueurs. Malheureusement, même le plus bel étalon n'est pas à l'abri que sa progéniture soit un poulain maladif... Si le premier Crysis a marqué les mémoires, il faut reconnaître que sa suite nous avait laissé un arrière-goût un peu plus amer. Le deuxième épisode péchait en effet par un aspect moins ouvert mais aussi parce qu'il nous donnait l'occasion d'utiliser une nanocombinaison tellement puissante qu'elle en gâchait le plaisir de jeu. Vous pensez qu'il s'agit d'un point de détail ? Attention, il ne faut pas se tromper, le véritable héros de la série n'est ni Nomad, ni Psycho, ni Alcatraz, ni Prophet, c'est bel et bien cette fameuse combinaison capable de décupler la force, la résistance et la vitesse de celui qui la porte, voire même de le rendre momentanément invisible.
Il n'aura fallu que deux ans à Crytek pour sortir un nouvel épisode de Crysis. Deux années qui, on l'espérait, auraient dû permettre au développeur allemand de comprendre les erreurs de Crysis 2 et de sortir un troisième opus un peu plus équilibré, à mi-chemin entre la liberté de Crysis premier du nom et les standards Call of Duty-esques qui font vendre. Ce n'est ni l'un ni l'autre et c'est fort dommage. Vous vous souvenez du scénario de Crysis 2 ? Moi non plus. On avait juste retenu que l'action se passait dans une New York malmenée par des aliens et qu'on devait casser la gueule à la fois à des mercenaires aux intentions floues et protéger la terre d'une invasion extraterrestre. Allez savoir ce qui est passé dans le cerveau des scénaristes de Crytek, les développeurs ont dû se dire qu'un scénario dans un FPS ne servait à rien et qu'il fallait le simplifier. Et dans le cas de ce troisième épisode, ce n'est même plus un scénario, c'est une suite de clichés de films de série B tellement mauvais qu'on dirait que le pitch a été écrit par un adolescent de 13 ans élevé au Michael Bay. On va la faire rapidement : 22 ans après les évènements de Crysis 2, Prophet et sa nano-combinaison sont réveillés par Psycho et une bande de rebelles.
Crytek ne s'en cache pas, donner un caractère linéaire à l'aventure solo de Crysis 2 avait pour but d'attirer un large public et de rentabiliser ainsi l'investissement massif que demande de nos jours la conception d'un blockbuster. Une logique commerciale que beaucoup de sociétés mettent aujourd'hui en avant. Difficile d'ailleurs de leur donner tort lorsqu'on connaît le coût de production d'un jeu. Pour autant, le studio allemand n'est pas fermé à la critique. Il écoute son public, peaufine son savoir-faire et évolue en permanence. Ainsi, avec Crysis 3, les développeurs ont cette fois cherché à réaliser la parfaite synthèse entre les deux premiers épisodes canoniques de la série. Ce qui signifie proposer un nouvel équilibre avec une campagne alternant environnements ouverts et lieux plus confinés. Le résultat aperçu lors de la démonstration effectuée par Crytek s'avère particulièrement enthousiasmant. Pour cette nouvelle démonstration de Crysis 3, Crytek nous a présenté un niveau inédit permettant de faire connaissance avec l'un des sept grands environnements du jeu. La séquence proposée prend a priori place peu de temps après le début de la campagne solo. On y retrouve Prophet (vous) et Psycho (Crysis, Crysis Warhead) embarqués dans la même galère.
Les PCistes le haïssent encore. A cause de sa gourmandise, la plupart d'entre eux ont été obligés d'aller faire un tour chez les marchands de composants pour trouver l'arme ultime, capable de faire disparaître la bouillie de pixels inondant l'écran. Mais si Crysis a marqué un tournant dans l'histoire du FPS en dévoilant un moteur excessivement vorace, il faut avant tout retenir que le troisième volet revient sur le chemin délaissé par Crysis 2 : une aventure dans un monde totalement ouvert. Commettre des erreurs n'est pas une tare en soi. C'est encore moins répréhensible lorsqu'on le reconnaît et que l'on met tout en œuvre pour les réparer. C'est ce qui est arrivé à Crytek avec Crysis 2. Alors que le premier épisode s'était construit l'image fantastique d'un FPS dans un univers gigantesque, loin des scripts et autres horreurs, les développeurs ont semble-t-il, jugé plus sympathique de nous livrer un jeu linéaire et introverti, dans lequel le moindre espoir de liberté est proscrit. Sans doute attirés par l'odeur du troupeau de FPS se complaisant dans ce style, ils ont heureusement réagi à temps avant de sauter comme ces moutons de Panurge, dans le précipice du copier-coller.
« Nous avions un peu changé la recette pour Crysis 2 », admet Rasmus Hoejengaard, le directeur du développement créatif de Crytek. « Certaines personnes avaient aimé, d'autres non - ce qui est toujours le cas. Aujourd'hui, nous voulons reprendre les choses qui avaient plu dans chacun des deux premiers jeux et les combiner. Nous avons envie d'avoir l'étendue de Crysis en même temps que la verticalité de Crysis 2, sans toutefois trop ouvrir le jeu et rebuter les joueurs. C'est un jeu que nous devons proposer par tranches digérables..." Crysis 3 fait de son héros Prophet un chasseur - il insiste moins sur le côté « Predator » de la nanocombinaison et l'équipe comme Rambo 2 d'un arc et de flèches. Notre nouveau décor réunit dans le même temps le meilleur des deux mondes. Crytek prend la jungle de Crysis et le New York de Crysis 2, les met dans un mixeur et règle la vitesse à son maximum... "Une légère incohérence dans l'intrigue : Prophet et Psycho doivent maintenant avoir la cinquantaine bien tassée - sans doute faut-il supposer que leurs nanocombinaisons les ont préservés du vieillissement." L'argument de départ de l'histoire de Crysis 3 est qu'après la guerre contre les Ceph, la maléfique CELL Corporation a construit des biodôme sur des zones où les extraterrestres avaient abandonné des objets.
TestMateriel.com ne regroupe pas de serial, no cd, warez, torrent et crack pour Crysis 3. Inutile de nous contacter pour se faire rembourser d'un jeu, obtenir de l'aide pour le lancer, demander une soluce, une astuce Crysis 3.