Call of Juarez : The Cartel
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Nous avons réuni 7 tests du Call of Juarez : The Cartel. Les experts notent Call of Juarez : The Cartel 5.2/10. Retrouvez sur TestMateriel.com les tests, le meilleur prix, les avis des utilisateurs du Call of Juarez : The Cartel et d'autres Jeux Xbox 360.
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Test Call of Juarez : The Cartel
Test Call of Juarez : The Cartel
Call of Juarez est une licence un peu atypique du vaste monde du jeu vidéo. Commencée en 2006 avec le premier Call of Juarez qui nous transportait dans un Far West sauvage et brutal, la série a ensuite continué sur de bonnes bases avec un Bound in Blood satisfaisant, faute d’être vraiment marquant. Alors quand Techland décide de sortir sa série de la fin du XIXème siècle pour nous propulser dans les santiags crasseuses de bad guys de la police d’un Los Angeles contemporain, on a froncé les sourcils. A raison, puisque The Cartel est tout simplement un épisode navrant. Des premiers Call of Juarez, finalement, Techland n’aura vaguement gardé que le contexte – la chaude région de Los Angeles – et les nombreux mexicains que l’on va buter. Car pour ce qui est du scénario, les développeurs polonais ont décidé d’abandonner le séduisant Far West pour nous plonger dans une intrigue un peu plus moderne, en 2011. Il s’avère qu’une puissante mafia mexicaine (le Cartel) sème la terreur dans les rues de la cité des anges. Le gouvernement américain, excédé, est désormais à deux doigts d’envoyer l’armée au Mexique pour réduire en bouillie les fauteurs de troubles.
Call of Juarez : The Cartel
Si les FPS sortent en nombre conséquent depuis plusieurs années maintenant, et peinent franchement à se renouveler, sauf exception, la série des Call of Juarez avait su sortir du lot notamment grâce à son univers western peu exploité dans ce type de jeu, pour ne pas dire jamais. Seulement voilà, avec ce troisième opus, Techland a décidé pour on ne sait quelle raison de revenir à une époque moderne, et donc de perdre ce qui faisait l'originalité de la saga. La qualité est-elle toujours au rendez-vous ?A peine la galette enfournée dans notre lecteur que provient déjà la première déception : quels sont ces menus complètement hideux ? Déjà que la série perd ce qui la rendait unique, pourquoi en plus nous imposer des menus aux allures old-school du jeu vidéo qui n'ont aucun rapport avec le jeu ? On était habitué à des menus pas très beaux de la part de SEGA, mais là il faut avouer que le studio a trouvé son maître... Mais passons sur ce qui reste après tout anecdotique pour nous intéresser à la campagne. Pour les fans du multijoueur, sachez que celle-ci sera jouable jusqu'à trois en coopération mais seulement en ligne. La raison de ce chiffre est toute simple : l'histoire nous fera suivre trois personnages différents qu'il sera possible d'incarner.
Test de Call of Juarez : The Cartel
S'ils n'ont pas laissé un souvenir impérissable dans le paysage vidéoludique, les deux premiers Call of Juarez ont suffisamment convaincu d'adeptes de FPS et autres adorateurs du Far West pour donner l'envie à Ubisoft de proposer un troisième volet. Baptisé Call of Juarez : The Cartel et toujours développé par les polonais de Techland, ce nouvel opus fait toutefois le choix très discutable d'abandonner l'aspect western classique de ses aînés pour transposer l'action dans un Mexique et une ville de Los Angeles des temps modernes. « C'est ma mission dans la vie : péter les couilles des fils de pute de racaille de ces deux merdeux-là ».Voilà une manière bien grossière de débuter ce test de Call of Juarez : The Cartel et pourtant, cette phrase lâchée par McCall résume à elle-seule l'ambiance du jeu. En transposant l'action dans un contexte moderne, Techland a également limité les dialogues de son soft à une poignée d'injures répétées inlassablement durant toute l'aventure. Tout simplement ridicule, surtout que le reste des paroles débitées par nos trois héros a des allures de répliques d'un bon nanar des années 80, là où les ennemis, qui partagent tous la même voix (ou presque), ne sont capables d'aligner que deux ou trois phrases différentes. Largement de quoi casser l'ambiance donc, même si le reste de l'univers de The Cartel ne fait de toute manière rien pour se distinguer dans le bon sens du terme.
Call of Juarez: The Cartel
Certains jeux peuvent être associés à un mot, ou une série de mots. Dès que l'on pense à Ico, on pense "onirisme". Quand je pense à Assassin's Creed, je pense à "Meurtre". Quand je pense à Duke Nukem Forever, je pense à "Vulgarité". Si je devais associer Call of Juarez à une expression, je pense que ce serait "l'idée la plus consternante de ces dix dernières années dans les jeux vidéo". On l'a vu venir depuis l'annonce ; on a décidé de laisser les choses venir, le test en fait, et on a vu. La transposition de Call of Juarez dans un univers contemporain est une déception sur toute la ligne.Je ne veux pas dire que les précédents volets étaient parfaits mais ils avaient leur charme. Le premier de ces charmes, c'est que ça se passait dans le Far-West. On est tellement habitué à ce que les développeurs nous proposent des univers élaborés, que ce soit en SF, en médiéval, qu'on avait oublié que ça pouvait décevoir. Pendant le test, j'ai énormément pensé à Charles Bronson. On a pu le voir dans des choses magnifiques comme Il était une fois dans l'Ouest mais également dans des films probablement plus alimentaires comme Le justicier dans la ville ou des daubes de ce genre.
Call of Juarez : The Cartel
Quand on tient une bonne idée, il faut vite l'oublier. C'est sans doute ce qui a traversé l'esprit des développeurs de ce troisième volet de Call of Juarez qui abandonne ce qui faisait son charme au profit d'une enfilade de clichés sortis de la filmographie de Steven Seagal. Sans que l'on puisse franchement les qualifier de grands jeux, les deux premiers Call of Juarez savaient au moins se distinguer du reste de la famille des FPS par leur background original : le western. Avec en plus des personnages assez forts et capables de marquer le joueur au cours de son expédition dans le Grand Ouest. Oubliez tout ça, pour une raison qu'on s'explique mal, le studio Techland et Ubisoft ont choisi de nous exposer leurs visions du western moderne : la lutte contre le trafic de drogue entre la Californie et le Mexique. Et bien grande nouvelle : ça ne prend pas. Ce n'est pas une sorte de western moderne qu'on nous offre dans Call of Juarez : The Cartel, juste un très mauvais film d'action. L'histoire de The Cartel se déroule de nos jours et débute à Los Angeles. Dans l'espoir de faire tomber un cartel de drogue particulièrement actif et agressif, 3 agents sont invités à faire équipe. Et l'un d'eux, à votre guise, sera votre avatar.
Call of Juarez : The Cartel (Preview)
C'est une certitude, Call of Juarez ne fait pas partie des séries majeures du catalogue d'Ubisoft. Et ce, en dépit du fait qu'elle appartient à un genre très prisé de nos jours : le FPS. Néanmoins, les deux premiers épisodes développés par les Polonais de Techland avaient eu le mérite de se démarquer de la concurrence en proposant notamment une ambiance western rafraîchissante avec une histoire ancrée en plein XIXe siècle. Un contexte que les développeurs ont choisi d'abandonner avec le troisième Call of Juarez, sous-titré The Cartel, le scénario du jeu prenant place cette fois dans un cadre contemporain. Terminé le charme aride des Call of Juarez version western. Avec The Cartel, le troisième épisode de la série, Techland a décidé de tourner une page en plaçant le joueur au centre d'une histoire se déroulant à notre époque. Red Dead Redemption avait pourtant prouvé récemment que le public ne nourrissait aucune réticence à l'idée de se lancer dans des chevauchées endiablées au cœur des étendues désertiques du Grand Ouest américain du XIXe siècle. Entre les deux premiers Call of Juarez, on avait en prime noté une certaine progression qui nous laissait à penser que le studio polonais possédait la capacité de concevoir une aventure cohérente et immersive dans ce contexte singulier.
Call of Juarez : The Cartel (Preview)
Le prochain Call of Juarez se déroulera bien dans l'ouest américain, comme il se doit, mais étrangement, à une époque moderne. Un “Call of Juarez : Modern Warfare” en quelque sorte dont une séquence nous a été dévoilée. Peut-on imaginer Lucky Luke sans son Jolly Jumper, les indiens, le saloon ou les diligences ? Si la question mérite d'être posée pour un des héros les plus célèbres de l'univers de la BD, elle l'est a fortiori pour le prochain Call of Juarez visiblement touché par le syndrome Call of Duty/Medal of Honor. Après deux aventures remarquées (surtout la deuxième) au temps de la conquête de l'ouest, Call of Juarez change en effet d'époque, même s'il en garde tout l'esprit, puisque selon l'éditeur et le développeur polonais Techland, « Le Far West, c'est avant tout un état d'esprit ». Pour rassurer la presse du bien-fondé de cette orientation (ou mieux, faire passer la pilule...), Ubisoft tente un tour de passe-passe, affirmant que le western est intemporel et que, bien plus que l'époque, ce sont cinq ingrédients précis qui le font (n'en déplaise à John Wayne...) : le lieu, c'est-à-dire l'ouest américain et le Mexique, la juste dose de “sans foi ni loi”, la présence de “vrais mecs”, un minimum d'espace de liberté et enfin un ton mature et sombre.
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Call of Juarez : The Cartel : (5.2/10)
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