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Nous avons réuni 4 tests du Sony Alpha A7R. Les experts notent Sony Alpha A7R 8/10. Retrouvez sur TestMateriel.com les tests, le meilleur prix, les avis des utilisateurs du Sony Alpha A7R et d'autres Appareil photo numérique Sony.
Cela fait des années que Sony affiche ses ambitions dans le monde de la photographie numérique. Le fabricant nippon a en effet tour à tour racheté Konica-Minolta, le seul concurrent sérieux aux deux poids lourds que sont Canon et Nikon, et une partie du fabricant optique de renommée mondiale Carl Zeiss. Depuis, Sony a pris un chemin singulier avec la technologie SLT équipant ses boitier « reflex » à visée électronique et produit désormais les capteurs d'une grande partie de ses propres concurrents, à l'exception notable de Canon. Puis la marque japonaise est passé à la vitesse supérieure en devenant le troisième fabricant à proposer des boitiers full frame puis en devenant le leader incontestable de la catégorie des APN compacts à objectifs interchangeables avec sa série Nex. Dernièrement, le géant nippon a pris de sérieuses options sur le haut de gamme en sortant le premier, et toujours unique à ce jour, compact plein format : le RX-1. Par essence, ce dernier était cependant réservé à une catégorie restreinte d'utilisateurs.
FocusNumérique
Ajouté le : 02/2014
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Après avoir présenté le RX1 (testé), un compact 24x36 équipé d'une focale fixe 35 mm f/2 terriblement séduisant à qui il ne manque qu'un viseur intégré et un autofocus réactif (et s'il on pinaille une batterie plus performante), Sony enfonce le clou dans le segment des appareils à grand capteur avec deux compacts à objectifs interchangeables en monture E. Les 7 et 7R se différencient essentiellement par leur capteur : l'Alpha 7 intègre un capteur 24 Mpx doté d'un système autofocus hybride alors que le 7R joue la carte de la définition avec un 24x36 de 36 Mpx défiltré. Juste pour l'anecdote, le chef produit nous disait encore récemment qu'il n'y aurait pas de Nex 24x36. Il avait raison. Les nouveaux 7 et 7R sont des... Alpha ! J'avoue, je n'ai pas été immédiatement séduit par la ligne des A7. Est-ce l'imposant et faux prisme qui domine l'ensemble, l'oeilleton très présent du viseur ou l'absence de revêtement sur l'avant du boîtier ? Difficile à dire, mais je n'ai pas eu le même coup de foudre qu'avec le RX1 ou le plus récent Olympus E-M1.
Avec la disparition de la dénomination NEX, tous les appareils Sony à optique interchangeable sont réunis sous l'appellation « Alpha », qu'ils soient hybrides ou de type reflex. Les premiers appareils à illustrer ce changement de nomenclature sont les Alpha 7 et Alpha 7R, les premiers hybrides au monde à intégrer un capteur plein format 24 x 36 (enfin, après les Leica, mais ce n'est pas tout à fait la même chose). Le premier appareil à tomber entre nos mains est donc l'Alpha 7R, la version haut de gamme de ces hybrides de nouvelle génération dont le capteur est, comme le D800, garni de 36 millions de pixels. De quoi voir les images en très grand... Alpha 7 et Alpha 7R partagent la même tête : un design germanique, tout en arrête, légèrement adoucit par la rondeur du grip. Moche ou rétro, selon les goûts, ce design simple, avec un fort aplat sur le « prisme » du viseur électronique, facilite la banalisation de l'appareil : un coup de chatterton ou - mieux - de gaffer (le scotch magique des photographes) et l'appareil devient passe-partout, un plus pour les amateurs de discrétion. Ce dernier point est encore amplifié par un atout majeur des Alpha 7/7R : leur extraordinaire légèreté.
Très attendu, le Sony Alpha 7R (A7R) est le premier appareil hybride muni d'un capteur 24x36mm avec 36 Mpx. De quoi tutoyer les meilleurs reflex professionnels, l'avantage de la compacité lui revenant. Toute une aventure ! Aussi large qu'un Nex-7, aussi épais qu'un RX1, l'A7R accroche bien grâce à sa poignée bien dessinée et sa légèreté étonnante, surtout avec le Sonnar. Les doigts tombent naturellement sur les commandes supérieures. Pas besoin d'avoir de grandes mains pour que le pouce trouve le sélecteur de modes, la molette arrière et le correcteur d'exposition. L'index jouera avec la molette avant et le déclencheur. Celui-ci propose un toucher qui rappelle celui des déclencheurs souples à câble, ce qui perturbe au premier abord. Il ne sera pas possible d'en visser un en l'absence de filetage dédié. Le son du déclenchement est clair, comme deux fines lamelles d'aluminium battues l'une sur l'autre. Au dos, tout est bien organisé. La touche lecture est peut-être un peu trop basse mais c'est une histoire de goût. Les boutons Menu et C2 de la barre supérieure sont délicats d'accès, à cause du décrochage dans le dessin du boîtier.