Philips PicoPix PPX4835

Philips PicoPix PPX4835

Avec sa batterie intégrée et ses dimensions réduites, ce petit projecteur DLP/LED Philips a tout pour plaire aux utilisateurs nomades, du moins sur le papier. Voyons s'il vaut la peine de débourser 500 euros et quelles sont ses limites. Certes, le PicoPix PPX4835 n'est pas aussi petit que le PPX4010 de marque Philips lui aussi, mais ce picoprojecteur reste léger (370 g) et suffisamment compact (11 x 11 x 3 cm) pour être facilement transporté dans un sac. Il est livré avec un adaptateur secteur, une sacoche de transport et un câble mini HDMI. Il est donc assez bien adapté à une utilisation avec un ordinateur portable, voire avec certaines tablettes dotées d'une sortie micro HDMI, à condition d'acheter le câble adéquat. Malgré la présence d'une prise USB située à l'arrière du pico, lce dernier n'est pas capable de lire les fichiers multimédias stockés sur une clé USB. La prise ne sert finalement qu'à brancher un smartphone pour le recharger, le PicoPix PPX4835 remplissant alors la fonction de batterie d'appoint (5 V et 1 A au maximum). Le projecteur dispose d'une autonomie confortable : plus de 3 heures en mode normal (un mode économique est également présent). De quoi profiter en toute tranquillité de ses vidéos loin d'une prise de courant. Pas de télécommande fournie avec ce modèle, mais un système de commandes placé sur le dessus qui donne accès aux différents menus. Le projecteur comporte également un bouton marche/arrêt et une petite molette sur le côté pour effectuer la mise au point de l'image. Malgré une définition assez élevée (1280 x 720 pixels), l'image est un peu trop douce et manque de précision. La luminosité n'est pas très élevée, environ 56 cd/m² à 2 mètres de distance selon nos mesures, mais celà suffit pour une chambre ou uhne petite pièce à condition d'avoir peu d'éclairage ambiant. Sous cette condition, nous avons pu obtenir une image de 2 mètres de diagonale affichant une image de qualité acceptable. Le seul problème réel est le manque de contraste (seulement 63:1) qui ne pardonne pas dans les scènes sombres des films. En revanche, nous avons apprécié le large éventail de réglages qui permet d'agir sur le trapèze (Keystone dans le menu, soit la possibilité de redresser l'image), la luminosité, le contraste et les couleurs. Le projecteur est même doté de quatre modes prédéfinis : standard, vif, naturel et cinéma. Le mode cinéma offre une image plus colorée mais...