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Nous avons réuni 6 tests du Panasonic Lumix DMC-GX7. Les experts notent Panasonic Lumix DMC-GX7 9.2/10. Retrouvez sur TestMateriel.com les tests, le meilleur prix, les avis des utilisateurs du Panasonic Lumix DMC-GX7 et d'autres Appareil photo numérique Panasonic.
Il faut remonter à novembre 2011 dans la généalogie des GX pour débusquer le plus proche ascendant du GX7, le GX1. Non, vous n'avez pas raté les GX2, 3, 4, 5 et 6, Panasonic est passé directement au GX7. Comme pour insister sur le côté significatif des évolutions apportées, sans donner le sentiment de faire du réchauffé comme c'était le cas entre le GX1 et son prédécesseur le GF1. Ici, Panasonic s'est surtout inspiré de la concurrence, NEX-7 de Sony et E-M5 d'Olympus au premier rang. Des hybrides haut de gamme, pour utilisateurs confirmés. L'outil tant attendu des photo-reporters ? En dehors des dimensions du boîtier et de l'aspect global, Panasonic n'a pas conservé grand-chose du GX1 pour élaborer son GX7. Monture excentrée, poignée gonflée, capteur stabilisé (deux axes), multiplication des commandes, articulation de l'écran et surtout intégration d'un viseur électronique orientable caractérisent ce nouvel opus. Le GX7 s'attrape très confortablement, le contrôle est on ne peut plus pointu. Et même un peu trop pour le coup. Panasonic a eu la main lourde sur les raccourcis : quatre touches Fn physiques et cinq virtuelles. Si la possibilité de personnaliser l'affectation des fonctions est un réel atout, l'agencement même des touches reste à revoir.
Pionnier dans le domaine des appareils photo hybrides en lançant le format micro 4/3 avec Olympus, Panasonic s'est assoupi sur ses lauriers. Le constructeur japonais semblait se contenter de renouveler et décliner ses gammes. Alors qu'il laissait ses concurrents prendre de l'avance, Panasonic se réveille et sort les griffes avec le GX7. Un appareil photo hybride au format micro 4/3 qui concentre tout le savoir faire du constructeur. Un appareil de pointe, sans concession, complet, à l'ergonomie poussée qui déborde de fonctionnalité pour répondre aux besoins des photographes experts et exigeants. Panasonic se réveille, et la récente annonce du Lumix GM1 ne fait que le confirmer.La gamme des appareils photo compacts à objectifs interchangeables de Panasonic se divise en trois grosses familles : les GH pour les vidéastes (dont le GH3 est une des références), les GF pour les débutant et les GX pour les experts. Il y a un peu plus d'un an, Panasonic relançait cette branche « expert »avec le GX1. Avec le GX7, le constructeur va encore plus loin. Il a voulu frapper un grand coup, et cela se voit.Ergonomie complète et bien penséeL'appartenance à la lignée des GX, ne fait aucun doute.
En 2009, Panasonic marquait les esprits avec le GF1, le premier hybride vraiment compact. Lancé avec une optique qui fait toujours le bonheur des photographes, le 20 mm f/1.7 extra-plat, le GF1 a ouvert la voie des hybrides de reportage. Depuis, à part un GX1 intéressant mais un peu limité, la marque nippone n'avait pas sorti de boîtier hybride aussi intéressant pour les reporters depuis un bon moment. Si les appareils de la série G et GH embarquent depuis toujours un viseur électronique, les GX et GF en manquaient cruellement. Or, le viseur est un élément d'équipement important pour nombre de passionnés amateurs de la prise en main à la télémétrique (comme les Leica). Un style d'appareil où le décalage du viseur sur la gauche permet à l'oeil gauche d'être dégagé pour pouvoir être ouvert afin de rétablir le contact visuel direct avec la réalité.Doté de 2 764 800 de points, le viseur électronique offre une magnification de x1,39. Et -c'est une première- il est orientable sur 90°, ce qui permet de l'utiliser en baissant la tête. S'il est meilleur que les viseurs disponibles sur les NEX 6, NEX 7 et autre Alpha 99, il reste cependant un cran en dessous du viseur de l'OM-D E-M1, la référence du genre.
FocusNumérique
Ajouté le : 10/2013
Plus accessible...
Ultime évolution de la série de compacts à objectifs interchangeables GX chez Panasonic, le GX7 est, pour résumer, un concentré des technologies déployées par la marque dans les appareils photo G. Vous trouverez donc un nouveau capteur LiveMos de 16 millions de pixels au format micro 4/3, la dernière version du DSP Venus Engine, un nouveau système autofocus, un nouvel obturateur mécanique, un écran arrière orientable et tactile, un viseur électronique, une stabilisation capteur, du WIFI et du NFC. Sur le papier, il est clair que l'on ne peut pas reprocher grand-chose à ce nouvel appareil ! Voyons ce que donnent maintenant les tests ... Entre le GX1 et le GX7 un peu plus de deux ans se sont écoulés et si 5 modèles ne séparent les deux boîtiers, les changements sont pour le moins radicaux. Disponible en noir / argent et noir seulement, le GX7 est définitivement plus imposant et plus lourd (402 g contre 318 g). Cet embonpoint n'est vraiment pas pénalisant. Le boîtier dont le châssis est en alliage de magnésium inspire un peu plus confiance. Nous regrettons toutefois la présence de quelques éléments à la finition moins valorisante comme la trappe d'accès à la batterie en parfait plastique ainsi que le cache pour les connexions en plastique semi-rigide peu avenant.
Nouveau capteur, nouveau design et nouvelle ergonomie, le Panasonic GX-7 est un véritable ordinateur photographique. Équipé des derniers raffinements technologiques, son orientation le destine aux photo-reporters. Grâce à son viseur de 2,7millions de pixels orientable le GX7 s'intégre dans une gestuelle naturelle du corps. Outre cet accessoire différenciant, le GX7 s'utilise aussi aisément en mode liveview via son écran de 1,04 millions de pixels tactile et orientable, lui aussi. La réactivité est exemplaire avec un Autofocus véloce et capable d'accrocher instantanément des sujets mouvants. L'ergonomie n'est pas en reste grâce à une multitude d'option de personnalisation mais l'écran est rapidement envahi d'informations finalement peu utiles en prise de vue. Il est possible de personnaliser jusqu'à 9 touches de fonction. Paramétrer son GX-7, c'est mettre son nez dans un cockpit d'avion, ce qui pourra rebuter l'amateur à la recherche d'un appareil photo efficace et simple d'utilisation. Cependant son positionnement le place sur un marché d'amateurs exigeants, voire technophiles et à l'usage il est vrai que Panasonic laisse peu de place à la critique.
En 2008, Panasonic introduisait le G1 et écrivait le premier chapitre de ceux qui allaient tour à tour être appelés hybrides, COI, DSLM ou ILC. Leur cote de popularité n'a cessé de grimper auprès du très grand public. Ils n'ont cessé d'évoluer pour gagner une légitimité photographique auprès des professionnels. Cinq années plus tard, c'est au tour du GX7 d'entrer en scène. Avec lui, le géant d' ne cherche pas à tout chambouler, laissant cette mission à un autre. Il est plutôt question de synthétiser une demi-décennie d'évolution pour en incarner l'état de l'art, justifiant du coup le bon brutal dans les dénominations. Vraiment ? "Alors, tu es content de ton Nex-7 ?" Hmm... c'est un Panasonic GX7. En même temps, avec son viseur électronique déporté sur la gauche, son écran sur charnière, sa poignée bien dessinée, sa carrure parallélépipédique, son solide châssis de magnésium aux ajustements irréprochables et sa robe noire — existe aussi en gris clair —, la confusion est facile. L'orgie de boutons, molettes, tirettes, bobinettes et chevillettes l'empêchent clairement d'être confondu avec un Leica M. En y songeant bien, c'est peut-être là le plus gros défaut du GX7, le manque d'audace et de personnalité de son design. Cette timidité n'est pas dénuée de bons côtés.