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Nous avons réuni 3 tests du Lomography Lomo'Instant. Les experts notent Lomography Lomo'Instant 7.3/10. Retrouvez sur TestMateriel.com les tests, le meilleur prix, les avis des utilisateurs du Lomography Lomo'Instant et d'autres Appareil photo numérique Lomography.
Deuxième appareil instantané de Lomography, le Lomo Instant'Wide utilise, comme son nom l'indique, des films Fujifilm instax Wide qui permettent de générer des images de 99 x 62 mm — du vrai gros moyen-format instantané, en somme. Venant se placer en face du Fujifilm instant Wide 300, il se distingue nettement par son design plus anguleux et, surtout, de nombreuses fonctions créatives absentes de son homologue japonais... pour le double du prix. Le Lomo'Instant premier du nom, utilisant des films instax classiques, ne nous avait pas laissé un souvenir impérissable. Ou plutôt, si, à cause de son manque de praticité et des résultats qu'il délivrent de manière plus que hasardeuse. Avec son Lomo'Instant Wide, Lomography corrige le tir en saupoudrant sa recette du soupçon d'automatismes qui faisait cruellement défaut au petit frère. Les Lomo'Instant (mini) et Wide, côte à côte. Tant par son look que par sa prise en main, cette version Wide ne dépayse pas vraiment du Lomo'Instant (mini). Très anguleux, le Wide, outre la taille, diffère par la position du viseur. Celui se retrouve déporté à gauche (vu de face) et le flash retrouve une position un peu plus classique. Des filtres gélatine colorés permettent de moduler la couleur de l'éclair (en rouge, jaune, bleu, magenta). Par ailleurs, le viseur standard de 90 mm (la focale standard pour ce format) peut être remplacé par un modèle ultra-grand-angle pour correspondre au cadrage que vous obtenez avec le complément optique ultra-grand-angle (équivalent 21 mm). Au passage, notez que les compléments optiques du Lomo'Instant (mini) ne s'adaptent pas sur le Wide, et vice versa. Bonus utile mais non indispensable : vous trouverez, sur la gauche de l'appareil, une prise synchro-flash qui vous permettra de l'utiliser en studio. Malin pour qui désire produire un travail "vintage" tout en maîtrisant ses éclairages. Remarquez, à droite, la prise synchro-flash. La sélection de l'une des trois plages d mise au point (0,6-1 m, 1-2 m, 2 m-infini) se fait naturellement directement sur l'objectif et non plus par déplacement du plan optique, comme c'est le cas sur le mini. Dans le cas où votre sujet se trouve à moins de 3 m, faites bien attention au décalage de la parallaxe entre ce que vous visez et ce que vous photographiez vraiment. Le déclencheur, massif, se manipule de l'index droit. Il ne faut ni le pousser vers le bas ni le pousser le haut, mais le tirer à soi. Un peu perturbant...
Pour rappel, Lomo fabrique des appareils photo instantanés compatibles avec les films Fujifilm Instax Mini ou Wide. Le modèle Lomo'Instant ici testé est compatible avec les films Mini, embarque trois objectifs additionnels, un objectif Splitzer pour réaliser des compositions, ainsi que des filtres colorés — lorsqu'il est vendu en kit. Ses nombreux accessoires feront-ils la différence ? Le Lomo'Instant Montenegro est beau, vintage à souhait et classieux. Un cocktail idéal pour séduire les adeptes de l'instantané. Ce design ne suffit cependant pas à dissimuler sa conception entièrement en plastique, bien finie, certes, mais trop fragile à notre goût ; défaut que nous reprochons également à l'Instax Wide 210. De nombreux coloris et motifs sont disponibles. Vous les retrouverez facilement sous le nom de grandes villes, comme Le Lomo'Instant San Sebastian, Honolulu, Marrakesh, Reykjavik, Kyoto, Numbai, Milano, etc. La panoplie d'accessoires fournis se compose de trois objectifs additionnels, dont un objectif Fisheye, un objectif portrait (équivalent à un 35 mm) et un objectif gros plan en plus de l'objectif grand-angle (27 mm) fixé sur l'appareil. Pour monter les objectifs, il suffit de les visser directement sur l'objectif d'origine. S'ajoute un cela, un Splitzer, qui permet de composer des images, notamment les multi-expositions grâce à volet tournant et quatre filtres colorés (jaune, orange, bleu clair et bleu foncé). Le concurrent Fujifilm propose de plus en plus d'accessoires optionnels, mais pas encore la possibilité de changer d'angle de champ, ce qui est le cas ici. Comme la plupart des appareils photo instantanés actuels, le Lomo'Instant fonctionne avec piles (4 AAA de 1,5 V) — hormis l'Instax Mini 90 chez Fujifilm qui est à batterie, ou encore l'Impossible Project I-1 qui se recharge via un câble micro-USB. La cartouche de film s'insère très simplement par l'arrière. Avec ses fonctions, le Lomo'Instant est bien moins minimaliste que la plupart des appareils photo instantanés. Un petit indicateur numéroté permet de savoir combien de vues il reste dans la cartouche. Nous regrettons toutefois que les commandes ne soient pas centralisées au même endroit. Elles sont dispersées un peu partout et ne facilitent pas la manipulation. Le Lomo'Instant est prévu pour être positionné et porté en mode portrait, à la verticale. Les anneaux de la dragonne l'empêchent de toute façon d'être posé autrement. Du coup, si...
Le Lomo'Instant n'est clairement pas dans l'air du temps, du moins en apparence. Il s'adresse avant tout à une clientèle qui veut du vintage, et qui est prête à investir, non pas beaucoup d'argent, mais beaucoup de temps dans la maîtrise d'un appareil d'un autre âge, mais néanmoins attachant. Pour les malheureux qui ne connaissent pas encore Lomography, il s'agit d'une enseigne qui a fait de la photographie rétro et pas trop chère un véritable mode de vie. Loin de la photo d'ÂÂÂaaaart, où il est de bon ton de claquer 25 000 euros de matériel pour aller photographier des poulettes en sou- vêtement dans des usines d'armement désaffectées de Biélorussie, où il est communément admis qu'il faut faire la gueule pour être pris au sérieux en déambulant nonchalamment dans une expo photo d'avant-garde sur le thème : StormTrooper et sadomasochisme dans une cave de l'ancien Berlin Est, loin de tout cela donc, Lomography s'adresse à une clientèle qui se fait de plus en plus rare : celle des gens qui font de la photo pour se marrer, quitte à ne pas obtenir LA qualité ultime au tirage. Alors oui c'est bobo, oui c'est hipster à mort, mais pendant le temps que vous râlez et raillez, ces gens se marrent avec des appareils déglingués, comme les fameux Holgas, conçus à Hong-Kong en 1982, déjà dépassés à l'époque et qu'il faut rafistoler de temps en temps à coup de scotch parce que la lumière fuit dans certains boîtiers en plastoc. Notre estimé collègue François Arias : A hipster, hipster et demi. Pour le développement du Lomo'Instant, Lomography est allé chercher du pognon auprès du seul institut financier qui a encore gardé un semblant de bon sens : ses propres clients.