3 tests d’experts - Aucun avis d'internautes
S'abonner
0
0
Je le veux
0
Je l'ai
0
Je l'ai eu
0
Nous avons réuni 3 tests du OCZ Vertex 450. Les experts notent OCZ Vertex 450 8/10. Retrouvez sur TestMateriel.com les tests, le meilleur prix, les avis des utilisateurs du OCZ Vertex 450 et d'autres Disque dur SSD OCZ.
Avec des débits annoncés de 540 Mo/s en lecture et 525 Mo/s en écriture, l'OCZ Vertex 450 256 Go vient se frotter aux SSD les plus rapides de ce comparatif. Nous l'avons testé dans sa version 256 Go, mais il est également disponible en 128 Go et 512 Go. L'OCZ Vertex 450 embarque 16 puces IMFT (issues de la joint-venture Micron-Intel) de 16 Go gravées en 20 nm et couplées à un contrôleur Indilinx Barefoot 3 M10 (IDX500M10). Il gère bien évidemment le Sata 3 (6 Gb/s), la commande TRIM et dispose d'un module de chiffrement AES 256-bit. Le tout est accompagné par deux puces de 512 Mo de DRAM. Les cellules MLC sont d'ailleurs annoncées pour 3000 cycles d'écriture / effacement. Vu comme ça, on peut se dire que c'est court, mais dans le cas d'une utilisation normale (10 Go de données écrites par jour), cela revient à une durée de vie de près de 200 ans et 100 ans dans le cas d'une utilisation intensive (20 Go / jour). On regrette toutefois que OCZ soit frileux sur la durée de garantie. En effet, le Vertex 450 bénéficie de seulement 3 ans contre 5 ans pour les Samsung 840 Pro. Dommage, le SSD est enveloppé dans une coque en métal très lourde, mais de 7 mm d'épaisseur.
OCZ est une marque Hyper Active dans le monde du SSD. En effet cette dernière sort énormément de nouveautés et propose des SSD avec des contrôleurs que l'on ne retrouve dans aucun autre SSD, comme le Barefoot 3 M10 d'Indilinx, qui est intégré au Vertex 450 que nous testons ce jour. Avec le 450, OCZ nous propose un Vertex qui est équipé de nouvelle puces MLC, qui sont maintenant gravées en 20 nm. Pour le reste, vous allez le voir, OCZ utilise un pot connu, à savoir celui du Vector. Comme toujours, la boite reprend les couleurs du SSD. Dans la boite on trouve la visserie, un adaptateur 3.5 vers 2.5 pouces et les notices. Sachez qu'il est possible de télécharger Acronis True Image à l'aide d'une clé. Comme beaucoup de SSD, nous avons une coque en aluminium et un autocollant soigné sur le dessus. Du coté des connecteurs, nous avons celui pour les données et celui pour l'alimentation du SSD. Du coté du PCB, nous allons trouver sur les deux face : 16 puces MLC Intel/Micron 20 nm Synchrones de 16 Go, deux fois 256 Mo de DDR3 en guise de cache et le contrôleur Indilinx Barefoot 3 M10 au centre. Nous avons donc l'équivalent d'un Vector, mais en 20 nm. Le tout permet au SSD d'afficher 540 Mo/sec en lecture, 525 Mo/sec en écriture et 90 000 IOPS en écriture 4 Ko aléatoire et 85 000 IOPs en lecture aléatoire 4 Ko.
Après le succès (mais aussi les déboires) d'un Vertex 3 sous contrôleur SandForce, OCZ avait sorti un Vertex 4 passé plus inaperçu. À défaut d'une version 5, la marque revient avec un Vertex 450 dont contrôleur et firmware sont 100% maison. De quoi redonner ses lettres de noblesse au Vertex ? Il est désormais loin le temps du Vertex 3. Avec le Vertex 4, OCZ opérait déjà un changement majeur en abandonnant le contrôleur SandForce qui avait suscité tant de critiques du fait de l'instabilité des premiers firmwares. Le constructeur avait alors introduit la mention « Indilinx Infused » sur son SSD, alors même que le contrôleur du Vertex 4, le Everest 2, était en fait un Marvell 88SS9187. Peu de temps après, l'arrivée du Vector sonnait enfin comme le début d'une nouvelle ère pour OCZ, puisque ce SSD était le premier à réellement exploiter le rachat d'Indilinx par le constructeur. Naissait alors le Barefoot 3, que l'on retrouve sur notre Vertex 450. Avec le Vector, OCZ introduisait une coque tout aluminium du meilleur effet. Pour un SSD haut de gamme comme le Vector, nous n'en attendions pas moins, et cela donnait l'occasion à OCZ de se démarquer des coques plastiques de ses Vertex 3 et 4.