Test du Lenovo Legion Y740, ce PC portable gamer tout en sobriété mise sur son moteur pour convaincre
Lenovo - un peu comme HP - est arrivé assez tard sur le segment des PC portables pour joueurs. Historiquement c'est sa filiale Medion qui se chargeait de produire des machines pour faire tourner les jeux vidéo, mais, depuis plusieurs années maintenant, Lenovo a repris le (+) flambeau. Sont donc nés les Legion, des PC de bureau, mais aussi nomades qui veulent venir se confronter aux Alienware de Dell, aux ROG d'Asus et à toute la ribambelle d'Acer Predator ou encore d'Omen HP. Le modèle 17,3 pouces que nous avons testé est issu de la toute dernière collection Legion. Il n'est pas disponible en tant que tel dans le commerce, mais des versions aux caractéristiques différentes, affichant un prix plus ou moins élevé sont disponibles. Ainsi, toutes nos remarques concernant l'ergonomie, la qualité de l'écran, le confort d'utilisation et même dans une certaine mesure, l'efficacité de la ventilation peuvent tout à fait être adaptées à tous les ressortissants de la gamme. Nous ne nous étendrons en revanche pas sur les performances. Pas la peine de vous faire rêver (ou cauchemarder) en vain. Sachez toutefois que si d'aventure, le Y740-17lRHg (81UJ001CFR) devait un jour pointer le bout de son clavier sur les étagères, il serait, selon Lenovo, commercialisé aux alentours de 3600 euros. Lenovo avait promis de verser dorénavant dans « le simple, mais efficace » sur l'ensemble de ses PC. Nous ne pensions pas que cela s'appliquerait aussi aux gamers de la famille Legion. C'est pourtant le cas : pas de lignes folles, ni de boîtier truffé d'illuminations à gogo (il y en a quelques-unes, mais rien d'ostentatoire). Sans doute vieillissons-nous un peu, mais ça fait parfois du bien de ne pas avoir un arbre de Noël sous les yeux et les doigts. Sur le boîtier de ce puissant mastodonte 17,3 pouces, c'est le gris anthracite qui est à l'honneur. Une couleur que l'on retrouve aussi sur le clavier. Le seul élément un peu brillant, c'est la charnière de l'écran. Le dos de l'écran conserve la couleur, mais se compose d'un alliage métallique et il est frappé du nom de sa famille. En main, l'alliage (sans doute à base de magnésium et ABS) qui compose la partie clavier confère à la structure une bonne robustesse. Il s'en dégage une sensation de confiance, c'est appréciable pour une machine qui peut coûter plusieurs milliers d'euros. À lire aussi : Notre Top 5 des meilleurs PC portables gamers du moment Un rapide tour du propriétaire nous...