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Nous avons réuni 1 tests du A-Data Ultimate SU800. Les experts notent A-Data Ultimate SU800 6/10. Retrouvez sur TestMateriel.com les tests, le meilleur prix, les avis des utilisateurs du A-Data Ultimate SU800 et d'autres Disque dur SSD A-Data.
Adata est le premier constructeur tiers à proposer des SSD utilisant de la mémoire NAND 3D TLC issue d'IMFT, la joint-venture d'Intel et Micron. Après les Crucial MX300 et autre Intel 600p, la société taïwanaise abat donc sa carte sur le segment du rapport qualité/prix. Adata joue clairement la carte de l'économie d'échelle. La coque des SU800 est faite d'un plastique fin et assez souple, ce qui n'est pas forcément pénalisant sur un tel produit, et même plutôt avantageux pour les ordinateurs portables (poids de 35 grammes). Le petit PCB embarque trois puces de mémoire NAND 3D provenant des usines d'IMFT. Les cellules ne sont donc pas uniquement placées sur une grille plane, mais sont empilées sur 32 couches. Cela permet de gagner en densité, et ce, même si la finesse de gravure est plus élevée — mais non spécifiée — que celle des puces dites "2D". Les mémoires 3D permettent également de limiter les pertes d'efficacité induites par l'utilisation de procédés de gravure toujours plus fins. En clair, les puces mémoire 3D permettent de réduire les coûts de fabrication tout en limitant les effets néfastes des petites finesses de gravure. Chacune de ces puces intègre 2 dies pour un espace de stockage de 96 Go au total. Ce SSD propose donc 288 Go et non pas 256 Go. Il y a donc 32 Go d'espace réservé, qui pourra être récupéré en cas de défaillance de certaines cellules mémoire. Il s'agit par ailleurs de mémoire TLC, capable de stocker trois bits de données par cellule. Là aussi, l'utilisation de mémoire TLC plutôt que MLC permet de réduire les coûts de production. En stockant trois bits de données par cellule, la mémoire TLC permet donc de produire, à capacité égale, des puces mémoire avec 33 % de cellules en moins par rapport à la mémoire MLC. On gagne donc en densité et le coût de production baisse. La mémoire TLC n'est cependant pas parfaite. Elle nécessite une gestion plus fine de la tension, 8 intervalles de tension étant présents, contre 4 en MLC et 2 en SLC. Du coup, l'accès aux cellules est moins rapide qu'avec les autres technologies et l'endurance en prend pour son grade — le nombre de sollicitations des cellules étant plus élevé pour une même manœuvre. L'endurance reste néanmoins assez importante puisqu'il est question de 200 To, soit un peu plus de 180 Go d'écriture par jour sur 3 ans, la durée de la garantie.